Le 29 mars, Nicolas Lecaussin était l’invité de Cécile de Ménibus et de Philippe David, sur Sud Radio, pour débattre des prélèvements obligatoires et de l’assistanat. Ecouter l’émission (à partir…
prélèvement obligatoire
La France prélève beaucoup plus d’impôts mais redistribue moins que les Etats-Unis et le Royaume-Uni
Presque tous les politiques et les médias le répètent à satiété : dans les pays anglo-américains règne la loi de la « jungle ultra-libérale » qui abandonne les pauvres à leur sort. Leurs…
Impôt sur le revenu : La hausse de vos revenus est-elle vraiment la seule explication si vous faites l’objet d’un prélèvement supplémentaire ?
Ce lundi 27 septembre, certains ménages ont été prélevés automatiquement par le fisc. Ils n’ont acquitté qu’une partie de l’impôt réellement dû l’an dernier ou leurs revenus ont augmenté et ils n’ont pas modifié leur taux de prélèvement à la source. Ce rattrapage montre-t-il les limites de l’impôt à la source ?
Une lectrice nous fait part des difficultés qu’elle éprouve à suivre les multiples changements qu’elle observe dans les taux de prélèvements fiscaux et accessoirement sociaux, qui viennent successivement amputer ses pensions. Elle relève pour une seule année 4 variations affectant chacune des retraites qu’elle perçoit de deux caisses différentes. Elle proteste sur l’incapacité endémique de ses interlocuteurs sociaux à lui fournir la moindre explication sur les modifications intervenues, certes lointainement reliées à une variation de revenus entre deux années fiscales successives, mais sans la justification, ni le chemin de calcul qui permettrait à notre lectrice de retrouver tous ses euros. Elle se plaint en conséquence et elle a parfaitement raison de l’opacité qui entoure les différentes notifications qu’elle reçoit. Plusieurs observations à ce sujet.
Prélèvements obligatoires : la France « ultralibérale » d’Emmanuel Macron est championne d’Europe (47.4 % du PIB) !
La pandémie a (presque) fait oublier les grandes tares de l’économie française. Parmi elles, la fiscalité. C’est Eurostat qui nous le rappelle dans une Note passée pratiquement inaperçue, tous les projecteurs étant braqués sur l’annonce du confinement. La France reste en tête des pays européens en matière de prélèvements obligatoires, à 47.4 % du PIB (2019). Elle est suivie par le Danemark (46,9%), la Belgique (45,9%), la Suède (43,6%), l’Autriche (43,1%) et l’Italie (42,6%). À l’autre extrémité de l’échelle, l’Irlande (22,7%) et la Roumanie (26,8%), devant la Bulgarie (30,3%), la Lituanie (30,4%) et la Lettonie (31,3%), affichent les taux les plus bas.
Jean-Philippe Delsol est l’invité de Pascal Perri sur LCI pour parler de la fraude aux prestations sociales. Voir l’émission.
L’IREF a déjà fait mention des mauvais résultats de la France en matière de prélèvements obligatoires et dépenses publiques. Après l’élection de monsieur Macron, certains ont pensé qu’elle saurait rapidement…
A cause des charges fiscales et sociales, les Français ne touchent que la moitié des salaires auxquels ils pourraient prétendre. L’Etat taxe à 88% les salaires au niveau du revenu médian.
En 2017, les prélèvements obligatoires en France ont dépassé la barre symbolique des 1 000 milliards €, soit plus de 45 % du PIB. En quinze ans, le volume des prélèvements obligatoires en France a augmenté de 50 % ! Et en 2018, la dépense publique va atteindre un nouveau record.
Les coûts de la main d’œuvre révèlent deux choses : le niveau de vie moyen d’un pays et la qualification des travailleurs. En effet, un niveau élevé de salaire ne se justifie que par un travail à haute valeur ajoutée.