Le Rapport Clameur décrit tous les semestres la conjoncture du marché locatif privé en France. Le denier Rapport (mars 2015) montre que les loyers baissent dans 80 % des villes…
immobilier
L’immigration est devenue la préoccupation principale de la plupart des politiques, surtout ceux qui courent après les voix du Front national. Le problème est bien réel et personne, sauf les inconscients, ne peut le nier. Sauf qu’on lui attribue des conséquences imaginaires et des causes inexistantes.
L’Etude que l’INSEE vient de publier, le 14 novembre dernier, confirme les conclusions des travaux de l’IREF. Les aides publiques au logement, dont le montant dépasse les 15.8 mds d’euros (2012) sont nombreuses et provoquent des effets pervers. Elles sont trop souvent attribuées sans contrôle véritable de ses bénéficiaires, ce qui fait que beaucoup de personnes en profitent alors qu’elles ne le devraient pas. Pire encore : ces aides provoqueraient même une hausse des loyers, sans relation avec la qualité du logement…
Surtaxe des résidences secondaires : la propriété, voilà l’ennemi !
L’article de Jean-Philippe Delsol, président de l’IREF, dénonce la proposition du gouvernement de surtaxer les résidences secondaires. Il est publié ( 4 nov) par le site d’information Figarovox. Lire l’article.
« Entre 1994 et 2014, la taxe foncière a augmenté de 180 % et les loyers de, seulement, 39 % ! »
Caroline L. nous reçoit dans son bureau au neuvième étage de l’immeuble que possède sa famille à deux pas du métro Blanche. Energique, elle ne mâche pas ses mots et déteste la langue de bois. C’est ce qu’elle a aimé dans notre Etude consacrée à l’évolution des loyers en France (1994-2013) et dans laquelle on démontre que, contrairement aux idées reçues, les loyers ont augmenté beaucoup moins que tout le reste (coûts de l’énergie, coûts liés à la construction, taxes et impôts, coûts de la vie…). « Vous avez tout à fait raison, nous dit Caroline en nous montrant des feuilles d’imposition. J’ai vérifié. Entre 1993 et 2014, la taxe foncière sur Paris a augmenté de 180 %, durant la même période, les loyers n’ont augmenté que de 39 % ! Et les charges de 102 % ! ».
L’IREF l’a souvent démontré autant dans ses Etudes que dans ses livres : les riches d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec ceux d’hier. C’est ainsi que les arguments de ceux qui dénoncent les inégalités sont complètement faussés par ces données. Le nouveau classement Forbes, d’octobre 2014, des 400 Américains les plus riches est constitué d’une très grande majorité d’entrepreneurs. Plus de 66 % du total, en effet, sont des « self-made billionaires », créateurs de leur propre entreprise, elle-même à la base de leur réussite et de leur enrichissement. Dans certains secteurs – les nouvelles technologies, la finance et l’immobilier – ce pourcentage est même encore plus élevé. Plus de 94 % des milliardaires du secteur des nouvelles technologies ont créé leur fortune par eux-mêmes. Parmi eux 60 % environ, proviennent même des classes moyennes. Parmi les plus connus : Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, ou Larry Page.
Une évolution modérée des loyers en France en dépit de l’augmentation des autres coûts
L’Etude de l’IREF consacrée à l’évolution des loyers en France a été publiée par La Revue des propriétaires immobiliers dans son numéro de septembre.
Le Gouvernement a annoncé la généralisation du dispositif CLÉ (Caution Locative pour les Etudiants), afin de faciliter l’accès au logement de tous les jeunes, indépendamment de leurs revenus, leur nationalité ou leur situation familiale.
La législation américaine fait apparaitre de nouveaux coûts pour les entreprises
Au-delà de l’émoi suscité par la récente amende de près de 9 Md$ infligée à la BNP par le gouvernement américain, cette décision n’a rien de surprenant. D’un point de vue juridique, ces accords à l’amiable sont relativement répandus Outre-Atlantique. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’une entreprise française paie une telle amende.
La France continue sa chute avec des prévisions de croissance revues à la baisse, soit 0,7%, pour cette année par le FMI, et une dette qui s’envole, proche de 2 000 milliards et bientôt au-delà de 100% du PIB. Le premier ministre veut « sortir la France de ses blocages ». « Mon obsession, dit-il, c’est le mouvement, la réforme… » (Les Echos du 2 juillet). Et il s’engage en effet dans de nombreux chantiers pour soutenir les entreprises et la construction de logements, pour réduire certains impôts, pour redessiner les collectivités locales… Mais l’agitation n’est pas une politique. La réforme n’est pas bonne en soi, elle n’est pas utile si elle n’est pas ordonnée à une vision juste et cohérente, et structurée par des principes d’efficacité. Or tel n’est pas le cas.