Les données que vient de publier le Census Bureau, organisme statistique américain, sont absolument impressionnantes. Fin 2019, le revenu médian des ménages a augmenté de 4.379 dollars pour atteindre 68.700 dollars, en hausse de 6.8 % par rapport à l’année 2018. Après inflation, ces revenus ont atteint leur plus haut niveau depuis 1967. Cette augmentation du revenu médian est presque 50 % plus élevée que celle durant la présidence d’Obama et elle a profité surtout aux minorités. Grâce à la politique économique de Trump, plus de 4 millions de personnes sont sorties de la pauvreté qui chute à son niveau de 1959 principalement pour les Noirs dont le taux de pauvreté n’a jamais été aussi bas.
Exergue – Domaines d’expertise
Google, Apple, Amazon, Facebook, Uber, Airbnb : de nombreuses entreprises ont fondamentalement changé nos vies ces dernières années, et ils en sont les champions. Bien que leurs modèles économiques diffèrent, aucun ne vient d’Europe. Si l’on excepte les serial entrepreneurs de Rocket Internet à Berlin, SAP est la seule grande entreprise du numérique en Allemagne.
L’UE a-t-elle un rôle à jouer pour changer cela? La réponse est oui. Cependant, cela ne se fera pas à coups de nouvelles subvention ou de régulation pointilleuse, mais par l’ouverture des marchés.
Le cognac, baromètre de la crise et de la reprise: chute mondiale des exportations à – 11,5 %, hausse de 1.9% pour les Etats-Unis
Tous les secteurs de l’économie française sont impactés par le coronavirus. Le cognac, réussite française dans le monde, n’échappe pas à la règle. D’autant plus que l’alcool charentais est vendu à 98 % à l’exportation, rendue difficile par la fermeture des frontières. Le Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC) a publié les chiffres des ventes comparées de cognac à l’exportation par pays. Les chiffres sont mauvais pour cette campagne 2019/2020, avec une baisse en volume (nombre de bouteilles) de 11.5 % et une baisse en valeur (qualité et prix du produit) de 9.2 %.
Mais un pays du monde étonne, avec des chiffres certes plus bas que les années précédentes, mais qui demeurent positifs. Et ils viennent du premier pays importateur de cognac, les Etats-Unis.
Deux chercheurs (Félix Paquier et Michaël Sicsic) respectivement de la Drees (ministère des Solidarités) et de l’Insee, ont produit une étude qui évalue les effets, sur les inégalités de niveau de vie et les finances publiques, de la transformation de l’ISF en IFI et de la mise en place du Prélèvement forfaitaire unique – PFU – à 30 % sur les revenus mobiliers en France en 2018.
Leurs conclusions se résument ainsi : à court terme, l’effet positif de ces réformes sur les niveaux de vie est très concentré dans le haut de la distribution, même si les gains sont limités par la hausse de la CSG. Le coût théorique pour les finances publiques aurait été de 3,5 milliards d’euros par an correspondant à un gain pour les contribuables de 3,5 Md€ au titre de l’ISF et de 1,7 Md€ au titre de l’IFU compensée par une perte d’autant (1,7 Md€) au titre de l’augmentation de 1,7% de la CSG sur les revenus du patrimoine.
Le rapport de la Cour des comptes sur la fraude sociale rendu public le 8 septembre dernier a provoqué une avalanche de réactions, la très grande majorité dénonçant les sommes en jeu et les fraudes. Par exemple – les plus souvent cités – un membre de Daesh qui aurait largement profité des aides sociales françaises. Mais ce n’est pas ce qu’il faut surtout retenir de ce rapport. Car la somme donnée par les magistrats de la Cour est «modeste» : de 6.8 à 8.4 milliards d’euros de fraudes en 2019. Cela représente à peine un peu plus de 1 % du total des prestations sociales. Non, ce qui est plus grave, c’est que la Cour reconnaît «l’absence d’estimation du montant des fraudes pour la plupart des prestations», les contrôles étant insuffisants, incomplets et effectués a posteriori.
Etats-Unis : les libertés et la démocratie menacées par les ravages du politiquement correct
Quelques semaines avant les présidentielles de 2016, le Comité pour la protection des journalistes américains a publié un communiqué de mise en garde contre l’élection de Trump qui serait une «menace sans précédent pour la liberté de la presse en Amérique». D’autres organisations et associations, ainsi que des personnalités des différents milieux, intellectuels ou artistiques (voir à cet égard l’ouvrage de Bret Easton Ellis) publiaient ou faisaient des déclarations toutes plus alarmistes les unes que les autres sur ce qui se passerait au cas où Trump deviendrait président : «Ce sera 1933 !» répétaient-ils la peur au ventre. “Quatre ans plus tard, on se rend compte qu’ils avaient bien raison”, écrit avec ironie l’éditorialiste du Wall Street Journal, Gerard Baker. Sauf que la démocratie et la liberté d’expression ne sont pas menacées par Trump mais par les organisations gauchisantes, les élus démocrates et l’idéologie du politiquement correct.
Egalité des chances : ce que le passé (ou l’étranger) nous apprend sur ce qui marche vraiment
Emmanuel Macron était en visite à Clermont-Ferrand ce mardi afin de promouvoir l’égalité des chances. Mais l’égalité des chances fait toujours courir le risque que la société soit toute entière déresponsabilisée, comme l’est une grande partie de la France d’aujourd’hui qui ne paye plus elle-même ses cotisations de sécurité sociale, de retraite et d’assurance chômage, pas plus que l’école de ses enfants ou l’Ephad de ses parents. Elle enfonce insensiblement les gens dans un collectivisme doux qui les enchaîne plus qu’il les libère.
COVID-19, masques obligatoires et reprise épidémique : petite comparaison européenne
En cette rentrée, le masque est sur tous les visages. Déjà obligatoire dans les transports en commun, il l’a été progressivement dans tous les lieux clos publics, puis dans les rues de certaines villes, puis dans des villes entières sous certaines conditions… et cela changera peut-être encore. Personne n’y comprend plus rien et chaque décision divise les Français, les experts, mais aussi les autres pays européens.
Au même moment le gouvernement présente son plan de relance et nomme un Haut Commissaire au Plan. C’est qu’il croit à la magie du plan. Il annonce « un Plan de relance historique de 100 milliards d’euros pour redresser durablement l’économie française et créer de nouveaux emplois. L’objectif : transformer l’économie en investissant prioritairement dans les domaines les plus porteurs et faire en sorte que la France puisse retrouver son niveau économique d’avant crise dans deux ans ». Cette manne publique sera dispensée principalement dans les trois domaines fourre-tout de l’écologie, la compétitivité et la cohésion sociale. Ces 100 milliards s’ajoutent aux 470 milliards d’euros déjà mobilisés depuis mars 2020 pour financer les mesures prises dans le cadre de la crise sanitaire.
Nous y sommes. L’État a franchi le seuil qu’il n’avait jamais osé outrepasser. Il se mêle désormais de la vie des entreprises jusque dans l’agencement des bureaux, le comportement des personnes… Non seulement il rend le masque obligatoire dans les bureaux, les ateliers, les écoles, les chantiers, sauf dérogations minutieusement stipulées… mais il dicte ce qu’il faut faire dans les open spaces, les salles de réunion, les espaces de circulation, les lieux de restauration collective, les vestiaires etc. Il nous impose le masque dans les rues, il impose de la distanciation à l’Église et au cinéma, mais pas dans le train ! Demain, il pourra nous dire comment se placer à table chez nous, interdire les chambres communes aux enfants, peut-être gérer la vie des couples…