Poétiquement, le ministère du Travail vient de pondre le 3 mai 2020 un magnifique document de 20 pages serrées intitulé « Protocole national du déconfinement pour les entreprises pour assurer la…
État et administrations
Il y a 33 ans, le président américain Ronald Reagan interpellait Mikhaïl Gorbatchev devant le mur de Berlin pour lui demander de détruire ce mur. Deux ans plus tard, le socialisme semblait avoir définitivement perdu. Rien n’est moins sûr aujourd’hui.
Tout le monde a en tête la communication calamiteuse et mensongère de l’éxécutif – président compris – sur les masques, dont la disponibilité n’a cessé, telle un mirage, de s’éloigner à chaque fois que son imminence était annoncée. Et aujourd’hui même où toutes les couturières se mettent bénévolement au service du pays, on se prend à se rappeler Du Guesclin qui, du temps de sa captivité, annonçait fièrement que pour payer sa rançon « il n’y a fileuse en France qui sache fil filer qui ne gagnât ainsi ma (con)fiance à filer« . Encore faut-il savoir qu’à côté du mensonge, des interpellations et de la propagande qui ont largement sévi ces derniers temps dans les allées du pouvoir, il existe des moyens plus subtils de ne pas révéler l’exacte réalité au citoyen.
Aurions-nous pu agir différemment ? Ce que révèlent les stratégies de lutte contre le Covid-19
La crise sanitaire que nous traversons est grave. Et il semble que nous soyons incapables d’envisager d’autres stratégies que celle du confinement général. Ce n’est pourtant pas la seule, comme il est prouvé ailleurs dans le monde, avec des résultats que nous devrions davantage méditer. Plus fondamentalement, cette crise devrait aussi exhorter notre État à gouverner plutôt qu’étatiser, conformément à ce que disait déjà Jean-François Revel.
60 personnalités comme Hervé Novelli, Gerard Longuet, Aurelien Veron, Dominique Reynie, Nicolas Lecaussin, Jean-Philippe Delsol, Eudes Baufreton, Olivier Babeau, Virginie Calmels, Ferghane Azihari, Jean-Baptiste Noé, Victor Fouquet, Simone Wapler, Jean-Carles…
Face à cette épidémie, regardons et comparons les politiques de certains pays asiatiques. La Corée du Sud et Taïwan sont proches de la Chine, pays d’origine du fléau. Pourtant ces deux pays ont réussi à contenir la propagation du virus. Comment ? Ils ont fait fabriquer très tôt et massivement des appareils ainsi que des portiques qui sonnent automatiquement lorsque celui qui passe dessous a de la fièvre (plus de 37,5 degrés). Ils leur ont adjoint des équipements de géolocalisation et de traçage, permettant de suivre les personnes atteintes, afin de retrouver celles qu’elles auraient pu contaminer. Ainsi l’activité économique a-t-elle pu continuer, chacun étant libre de vaquer à ses obligations s’il n’est pas malade. De fait, la circulation automobile par exemple est normale à Séoul et à Taipei. Cette politique a été possible grâce à une industrie pharmaceutique et médicale privée performante qui a produit ces appareils à grande échelle pour le pays et même pour le monde puisqu’elle en exporte. Cela fait apparaître que les solutions viennent généralement de l’initiative du marché.
Le chef de l’Etat a martelé ces dernières semaines que nous étions en guerre, non pas face à des hommes certes, mais contre un virus. Or, qui dit guerre dit accroissement des pouvoirs de la puissance publique. Historiquement, la légitimité d’un Etat se construit en fonction de son pouvoir de protection. En effet, hormis les anarchistes, nul ne conteste que les gouvernants soient alors en première ligne.
Le personnel non-médical dans les hôpitaux français
Les travaux de l’IREF sur les fonctionnaires de FPH sont cités (16 avril) sur LCI . Lire.
Services de santé saturés, confinement généralisé, chute de l’activité productive : ce scénario catastrophe, personne n’avait osé l’envisager. Ce maudit virus nous éprouve sur tous les fronts. Les témoignages des soignants en première ligne sont accablants. Les pénuries de masques, de gels hydroalcooliques, de tests et de machines respiratoires sont partout flagrantes. Pourtant l’État ne semble pas à la hauteur de la crise bien qu’il se soit arrogé tous les pouvoirs.
Plusieurs de nos activités sont le fruit d’un arbitrage entre le risque de perdre la vie et l’envie ou la nécessité d’agir malgré tout : circuler sur les routes, fumer……