Les Belles Lettres nous offrent avec bonheur une traduction de plusieurs textes philosophiques d’Ayn Rand. Très connue, surtout outre Atlantique, pour ses deux grands romans The Fountainhead (La source vive en français) et Atlas shrugged (La grève), le message qu’a voulu délivrer
Ayn Rand est en effet d’abord que la philosophie détermine les buts de l’homme et le choix de sa vie.
État et administrations
A force de vouloir tout contrôler et réglementer, les pouvoirs publics ne se rendent plus compte des limites qu’ils ne doivent pas franchir. Cela a été le cas avec la loi Avia (du nom de la députée LREM, Laetitia Avia).
Ce n’est pas la première affaire que Jean-Jacques Gaudiche dénonce. Début 2019, nous nous étions déjà fait l’écho d’un scandale de corruption mettant en cause la Safer Bretagne et qu’il avait eu le courage de dévoiler sur la place publique. Cette fois-ci l’affaire concerne la Safer Pays de la Loire. Sa coopérative de portage foncier solidaire Terrafine venait en aide à un agriculteur. L’opération consistait à lui racheter sa terre pour combler sa trésorerie tout en la lui louant dans des conditions très favorables. Le compromis est signé, mais l’organisme décide de préempter, en toute légalité.
Les chiffres ne cessent de tomber, pas toujours cohérents mais tous plus angoissants les uns que les autres: 52 milliards d’euros de déficit pour la Sécurité sociale (commission des comptes de la Sécurité sociale: rapport du 16 juin), encore que ce chiffre paraisse bien insuffisant au regard des quelque 30 milliards que prévoit le Conseil d’orientation des retraites pour la seule branche vieillesse (in Les Échos 12 juin), auxquels il faut ajouter 27 quelque autres milliards d’euros pour l’assurance-chômage selon la dernière prévision de l’Unédic (in Les Échos 18 juin). Après avoir ravagé les corps, la pandémie dynamite nos comptes sociaux en asséchant leurs recettes à la suite notamment d’un confinement général imposé sur le territoire national tout entier, alors qu’une bonne moitié du pays n’a jamais connu les affres de l’Est et de l’Île-de-France.
Il devient de plus en plus évident que la France est un des pays les plus touchés économiquement par la pandémie. Pour l’OCDE, qui a publié ses prévisions ce 10 juin, la croissance française reculera de 11,4 % en 2020, tandis que les chiffres s’affichent à – 9,1 % pour la zone euro et à – 6 % pour l’économie mondiale.
L’ouvrage est sorti en février et il est passé inaperçu à cause de la pandémie. C’est bien dommage car il aurait mérité une grande attention. Après avoir pris pour cible le Sénat et dévoilé le train de vie des sénateurs et des fonctionnaires qui y travaillent, le journaliste d’investigation Yves Stefanovitch s’attaque à l’une des institutions les plus méconnue de la République : le Conseil d’Etat. Autre spécificité française.
Les crises n’ont pas toujours les mêmes causes, ni les mêmes conséquences mais elles ont, souvent, beaucoup de points communs. En France, plus qu’ailleurs. Premier enseignement de la crise, dont…
Déjà nous vivions sous la tyrannie du bien, ou plutôt de ce que le gouvernement croyait être bien pour nous. Le 11 mai nous introduit dans une nouvelle période de théocratie impériale. Nous serons surveillés par des brigades d’anges gardiens qui veilleront à ce que tous ceux qui ont été contaminés ou sont susceptibles de l’être soient confinés chez eux ou dans des hôtels-prisons. Pour ce faire il faudra bien sûr généraliser une politique de délation qui commencera par les médecins auxquels, à l’encontre de leur déontologie, on demandera de violer le secret professionnel pour dénoncer ceux qui devraient être isolés. Bien pire, ils seront payés pour ça !
Ministères, politiques, agences, haute autorité, haut conseil, haut comité, stratégies…
Le rédacteur de cette note a recherché dans les textes régissant nos principales institutions sanitaires françaises, les missions dont elles étaient investies et particulièrement celles concernant leur rôle dans l’anticipation et la prévention des pandémies. Il s’agit donc très clairement d’une recherche orientée sur ces deux points et pas sur la gestion de la crise sanitaire.
Les difficultés économiques actuelles suscitent évidemment des suggestions pour essayer de surmonter ces difficultés. Mais elles sont aussi l’occasion pour certains de profiter de cette situation pour essayer de faire admettre des propositions de politique économique auxquelles ils tenaient bien avant la crise économique actuelle. Tel est le cas de ceux qui se déclarent en faveur de la création d’un « revenu universel », c’est-à-dire un montant de ressources auquel tous les citoyens auraient droit[[Tel est le cas, par exemple, de Gaspard Koenig, censé être un philosophe libéral. Il indique que ce n’est pas à l’État de fixer le salaire des citoyens, mais qu’il devrait en revanche instaurer un revenu universel pour leur donner un pouvoir de négociation.]].