L’IREF milite en permanence contre les gaspillages d’argent public. Or les plus gros gaspillages sont actuellement, et seront encore plus, les gaspillages faits au nom de l’écologie. Le plan de relance français prévoit de consacrer aux dépenses écologiques 30% de ses 100 milliards.
Les éoliennes subventionnées ne font pas baisser les émissions de CO2, puisque leur construction consomme de grandes quantités de ciment et d’acier et qu’elles ne tournent que 23 % du temps, relayées pour plus des trois quarts du temps par des centrales thermiques (les seules capables de remplacer les centrales nucléaires que l’on va fermer) dont le coût de revient et les émissions de CO2 sont très supérieurs à ceux des centrales nucléaires.
Écologie
Alors que les annonces de succès dans la mise au point d’un vaccin contre le Covid-19 apportent une bouffée d’espoir au monde entier, la France s’illustre une fois de plus par sa réticence face au vaccin. D’après un sondage réalisé sur 20 000 personnes par Ipsos et le Forum économique mondial, seulement 59 % des Français sont prêts à se faire vacciner. La France se trouve ainsi tout en bas du classement loin derrière la Belgique (70%), le Canada (67%) ou encore la Chine (94%). Comment le pays de Pasteur a-t-il pu devenir aussi réfractaire à cette technologie qui a pourtant sauvé la vie de millions d’individus et a éradiqué des maladies qui comptaient parmi les plus grands fléaux de l’humanité ?
Le projet de loi d’accélération et de simplification de l’action publique dite loi ASAP (as soon as possible) a été adopté par les parlementaires le 3 novembre et est en cours d’examen par le Conseil constitutionnel qui a été saisi.
Dans son article 25 ter, cette loi tente d’accélérer tant et si bien les procédures pour l’installation d’éoliennes marines qu’elle dispense le ministre chargé de l’énergie d’attendre la fin du débat public pour lancer la ou les procédures de mise en concurrence.
La Note de l’IREF est présentée en exclusivité dans Le Figaro Economie (29 novembre). Lire.
Politique environnementale française : de lourdes taxations et d’importantes subventions pour un résultat très limité
Depuis le début des années 2000, la protection de l’environnement s’est progressivement invitée dans le débat public français jusqu’à devenir un sujet politique majeur. Plusieurs jalons marquent cette installation de l’environnement dans le débat d’idées puis dans le monde politique : la fameuse déclaration de Jacques Chirac en 2002 lors du quatrième sommet de la Terre : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs », l’inscription de la Charte de l’environnement dans la Constitution française en 2005, Le Grenelle de l’environnement en 2007, le bon score des verts aux élections européennes de 2009 (16,3 %), la COP21 organisée en 2015 en France ou plus récemment la conquête par Europe Écologie – Les Verts de plusieurs grandes villes françaises (Bordeaux, Lyon, Strasbourg).
La Commission européenne, sous la présidence Von Der Leyen, s’est donné pour mission de mettre en place un « Green New Deal » européen, dont l’un des objectifs est d’atteindre une neutralité carbone d’ici 2050, à savoir un bilan carbone net de zéro. En matière de climat, les émissions de gaz à effet de serre devraient baisser d’au moins 55 % d’ici à 2030. Mais dans le même temps, bon nombre de partisans de ce Green New Deal souhaitent réduire la part du nucléaire dans la production d’énergie. L’Allemagne et l’Autriche notamment se montrent réticentes à l’utiliser dans la phase de transition énergétique. Pourtant, un certain nombre d’éléments montrent qu’une réduction des émissions carbone efficace doit passer par l’énergie nucléaire qui, en outre, est un atout pour la France.
L’inquiétant programme des Verts pour les élections départementales et régionales de 2021
Fort de ses résultats aux élections municipales de mars et juin 2020 avec 7 villes de plus de 100 000 habitants conquises (Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Tours, Annecy et Besançon, et Grenoble déjà gagnée en 2014), auxquelles on pourrait ajouter Marseille, le parti Europe Écologie Les Verts (EELV) se prépare pour les élections départementales et régionales de 2021.
La « vague verte », comme l’ont parfois appelée les commentateurs politiques, est cependant à relativiser pour plusieurs raisons. La première est que la plupart de ces victoires sont dues à des alliances avec les autres partis de gauche dès le premier tour. La seconde est que les villes de moindre importance n’ont pas cédé à la tentation verte. Si l’on étend le spectre aux 3 168 villes de plus de 3 500 habitants, on remarque que EELV n’en a remporté qu’une trentaine. Moins de 1 %. La « vague verte » ressemble davantage à un clapotis qu’à un tsunami !
Les ministres de l’Agriculture de l’Union européennes se sont mis d’accord sur la réforme de la politique agricole commune (PAC), qui va selon les dires mieux prendre en compte les défis environnementaux. Avec un budget de 387 milliards d’euros, cette PAC 2023 plus verte est la première ligne du budget européen. Vendue comme fondamentale pour la survie des agriculteurs, nécessaire pour la souveraineté alimentaire et indispensable pour répondre aux enjeux climatiques, elle annonce une nouvelle vague normative contraignante, une de plus, pour les agriculteurs.
Durant le week-end du 26-27 septembre, 125 Français « tirés au sort » se sont réunis pour parler d’agriculture et de la Politique agricole commune (PAC), afin de définir un « nouveau contrat social pour l’agriculture ». Cette « Assemblée citoyenne » qui n’a aucune légitimité se permet, avec l’aval de l’Etat, et l’aide des lobbies de « l’agroécologie », d’émettre des propositions qui vont impacter de manière néfaste le travail des agriculteurs. Les principaux acteurs concernés n’étaient d’ailleurs représentés que par deux membres…
Ce nouveau modèle imposé par le président Macron, tirage au sort et convention citoyenne sur tous les sujets est inique. Les agriculteurs déjà étouffés par les réglementations n’ont pas besoin de nouvelles normes, encore moins si elles émanent de personnes n’ayant aucune légitimité démocratique ni aucune compétence.
Les émissions de CO2 ont baissé aux Etats-Unis plus que dans les pays signataires des Accords de Paris !
Greta Thunberg appelle les Américains à voter Joe Biden. Pourtant, elle aurait dû regarder attentivement le débat entre les vice-présidents, Kamala Harris et Mike Pence, surtout lorsque ce dernier a affirmé que depuis leur sortie des Accords de Paris, les Etats-Unis ont baissé les émissions de CO2 plus que les autres pays signataires. Aucun journaliste n’a prêté attention à cette affirmation qui est pourtant vraie. Selon le rapport IEA (Agence internationale de l’énergie), les émissions de CO2 liées à l’énergie aux États-Unis ont chuté de 2,9 % en 2019, ce qui représente la plus forte baisse au niveau d’un pays.