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Convention pour le climat: la tyrannie des manipulateurs

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Cent cinquante Français ont, nous dit-on, été tirés au sort pour former cette Convention pour le climat qui a accouché d’une débauche de propositions parmi lesquelles la sottise semble le disputer à l’absurde. Qu’on ne s’y trompe pas pourtant. Il s’agit beaucoup plus probablement d’une machine de guerre que quelques-uns ont su diriger pour détruire ce qui reste de nos libertés.

L’objet de cette Convention citoyenne pour le climat était de « définir les mesures structurantes pour parvenir, dans un esprit de justice sociale, à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici 2030 par rapport à 1990.» Il était donc acquis sans discussion que le réchauffement climatique était dû à l’homme et que celui-ci devait mettre toutes ses forces pour lutter contre lui.

Les 150 membres « tirés au sort » furent ainsi dirigés, probablement plutôt manipulés

Il fallut ensuite prétendument tirer au sort les 150 citoyens qui devaient composer cette Convention. Mais ce tirage fut tiré par les cheveux. Certes, 250 000 numéros de téléphone furent tirés au sort en effet et leurs titulaires furent contactés. 30% seulement d’entre eux donnèrent un accord pour participer, les plus écolos sans doute déjà. Ensuite furent choisis des panels pour que le tirage au sort représente la société dans sa composition par genre, par âge, par milieux sociaux… C’était donc un tirage au sort organisé parce qu’il ne faisait pas confiance au sort.
Mais cette convention fut encore très encadrée, dotée d’un comité de gouvernance composé, au milieu de quelques ternes personnages, de figures très engagées. Ses deux co-présidents étaient Thierry Pech, directeur général de Terra Nova, et Laurence Tubiana, directrice générale de la Fondation européenne pour le climat, fondatrice, et ancienne directrice (2001-2014), de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), co-directrice du conseil de direction du Réseau des solutions pour le développement durable (SDSN), négociatrice de l’accord de Paris sur le climat. Ces deux co-présidents étaient entourés d’un collège de trois garants dont le plus virulent était Cyril Dion, militant écologiste, co-fondateur du mouvement Colibris. Les membres de ce comité comprenaient encore de nombreux représentants de l’écologie active comme Ophélie Risler, cheffe du département « Lutte contre l’effet de serre » de la Direction générale de l’énergie et du climat au ministère de la Transition écologique et solidaire.
Les 150 membres « tirés au sort » furent ainsi dirigés –probablement plutôt manipulés- dans leurs travaux par ce comité de gouvernance chargé d’élaborer le programme de travail et de veiller à sa mise en œuvre. Tous les ingrédients étaient réunis pour que la Convention fonctionne comme une cocotte minute révolutionnaire. En vase clos, elle pouvait élaborer toutes les propositions possibles sans limites de budget ou de faisabilité. Ils avaient carte blanche et désormais la surenchère était lancée. Comme dans une mayonnaise, il suffisait que quelques-uns, les agitateurs ou manipulateurs, ajoutent un peu d’huile pour faire monter la sauce démagogique. Chaque proposition en suscitait une autre plus radicale. Ils en sont venus ainsi à requérir que l’autorité publique fixe la température de nos logements, le contenu de nos assiettes, la composition des étals des commerces alimentaires, qu’elle règle nos transports, nous oblige à rénover nos bâtiments, diminue la vitesse sur autoroute, taxe les entreprises qui distribuent trop de dividendes, finance le bio avec l’argent de ceux qui n’en veulent pas …

Ce sont des comités de ce genre qui conduisirent à la Terreur de 1793/1794

L’Etat avait déjà la main sur la plupart de ces mesures, mais le mouvement s’amplifie comme jamais et met tous les citoyens, avec cette idée de criminaliser les atteintes au climat, sous la menace d’un crime d’écocide dont les contours restent bien flous et soumettront tout le monde à risque. Ils ont été encouragés à abonder sans frein cette liste à la Prévert par le président Macron lui-même qui s’est engagé à ce que ces propositions législatives et réglementaires soient soumises “sans filtre” soit à référendum, soit au vote du parlement, soit à application réglementaire directe. Il a monté cette Convention pour sortir du piège des Gilets jaunes et il est tombé dans le piège bien plus dangereux de ce processus quasi révolutionnaire décrit par Augustin Cochin.
Comme les sociétés de pensée que celui-ci dépeint, cette Convention pour le climat s’exprimait comme si elle n’avait plus de liens avec la réalité. Et comme elles, elle était manipulée par ceux qui voulaient la faire accoucher de toujours plus d’utopie écologiste. C’est le processus classique de tous ceux qui utilisent des comités et autres assemblées en prétextant d’une vraie démocratie du peuple pour le peuple pour faire adopter des projets révolutionnaires qu’une assemblée régulièrement et sereinement élue n’accepterait pas. Ce sont des comités de ce genre qui conduisirent à la Terreur de 1793/1794 aussi bien que ceux des soviets, du maoïsme militant ou des amphis de mai 68. Certains ont invoqué Rousseau qui défendait le tirage au sort dans le Contrat social. Certes, il le faisait en même temps qu’il demandait que tous soient soumis à la volonté générale sauf à utiliser la contrainte pour forcer les citoyens d’être libres, écrivait-il, comme aujourd’hui on voudrait nous forcer d’être écolos ! Mais voulons-nous cette tyrannie qu’on nous prépare ? Si nous ne la voulons pas, c’est à nous tous de réagir.

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4 commentaires

Laurent46 30 juin 2020 - 5:37

OU La tyrannie des associations extrémistes,
Macron n'est là que pour détruire le pays et l'Europe par là même. Il serait temps que les Français se réveillent. Mais comment est-ce encore possible ? Macron soutient tous les extrémistes dans des domaines très variés, qui trouvent en France non seulement l'audience mais aussi les moyen,s financiers pour vivre largement au-dessus du niveau de la moyenne. j'ai pu lire une attestation de prestations sociales d'une famille musulmane tout juste dans la cinquantaine ce qui laisse à présager des longues années restant à vivre au crochet de la société. +de 2000 € net par mois ! sachant qu'avec toutes ces aides le logement leur est gratuit, pas ed charges ni d'assurance à payer, et tout est gratos pour les enfants … ET SANS TRAVAILLER ni rendre de comptes autres que de manifester parce que l'intégration ne leur convient pas encore.Cela se sachant à travers le monde explique aussi le grand nombre de réfugiés cherchant asile en France, et si par bonheur ils sont considéré comme réfugié politique l'ardoise grimpe encore très largement. Et tous ces gens là signent aujourd'hui dans des associations extrémistes ou gauchistes car l'habitude prise, les montants pharaoniques qui leur sont attribués ne suffisent pas pour avoir un train de vie au-dessus de la moyenne sans travailler ni rendre de comptes. C'est pour eux déjà le revenu universel. Un peu de trafic là dessus pour arrondir les fins de mois et tout va bien dans le meilleur des monde à condition express que toute la population payante respectent leur culture et ambitions.

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Picot 1 juillet 2020 - 9:28

Très bien dit : c'est exactement ça et c'est soigneusement glissé sous le tapis.

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CLOJAC 30 juin 2020 - 9:34

Pour ces fanatiques, je suis un criminel climato-réaliste !
Les écolo-réchauffistes sont tellement peu sûrs de la validité scientifique de leurs arguments, qu'ils appellent en renfort la justice pour museler et pourrir la vie de ceux qui émettent des doutes sur leur dogme.
Or la science ne se démontre pas avec des procès en sorcellerie menés par des inquisiteurs !

Le milliardaire AlGore associé à Goldman Sachs voulait instaurer un crime mondial de climato-scepticisme puni par des juridictions spéciales type Nuremberg !
Douter du réchauffisme = nazisme !
Idée reprise par William Stanford Nye, influent animateur de télé et leader d'un lobby réchauffiste comprenant plusieurs personnalités du GIEC,qui fait campagne dans ce sens.

Dans un mode plus soft, la ministre de l'enseignement supérieur en France où désormais seul le réchauffisme a droit de cité a commencé à exclure de l'université des climato-réalistes. Tandis que dans le primaire et le secondaire un matraquage réchauffiste sévit qui n'a rien à envier aux komsomols.

Et ça ne va pas s'arranger avec les résultats des municipales et un conducator qui cherche de nouveaux alliés pour 2022.
Le plus pathétique est que ces écolos qui se disent anticapitalistes font le jeu des banksters du NWO dont le GIEC est l'officine de propagande et dont la prétendue économie verte, pas moins polluante que l'autre, est une nouvelle source de super-profits.
https://climatorealist.blogspot.com/

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hubin 30 juin 2020 - 11:29

Liberté chérie
Les français seraient amoureux de la liberté et individualistes , gaulois réfractaires disait l'autre ,
; Il faut donc les mettre au pas du totalitarisme vert (Ecolo ou islamo ? ) ; alors on invente le tirage au sort stalinien (99 % des gens sont écolos , bizarre NON ? )et on manipule des braves gens déjà préconditionnés conduit comme des moutons bêlants par des bureaucrates de l'écologie du Boulevard Saint Germain ? C'est cela la démocratie "MOOderne " !

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