L’engagement politique et écologique est très fréquent chez les intellectuels et chez les « people ». Comme la grande majorité de ceux qui s’impliquent politiquement est à gauche, cela va de pair avec le militantisme en faveur de la protection de l’environnement. Une Etude qui vient de paraître du think tank américain Media Research Center (MRC) est justement consacrée au combat que mènent plusieurs célébrités américaines contre le réchauffement climatique. Comme leur impact médiatique est extrêmement important, il est important de savoir si l’engagement est sincère ou bien de circonstance.
Cameron David
The Economist soulève comme à son habitude un débat tout à fait intéressant dans un article publié le 14 mars (« Bargain Basement« ). Selon la revue d’orientation libérale, le Royaume-Uni souffre d’un retard de productivité horaire qu’il attribue à la politique de déflation salariale pratiquée par les entreprises britanniques. Il en conclut indument que le Royaume Uni devrait à ce titre s’inspirer du modèle français. Historiquement l’accroissement de la productivité du travail a toujours été lié à des périodes de forte croissance économique. Or, s’il est vrai que le Royaume-Uni a connu une croissance rapide à la suite des réformes économiques menées par le gouvernement de David Cameron (le taux de croissance a atteint 3 % en 2014, soit environ 7 fois supérieur à la croissance française), la production par heure travaillée reste considérablement inférieure au niveau français. Toutefois, The Economist passe à côté d’éléments d’analyse majeurs et de données statistiques que nous allons détailler pour tenter de démontrer que le modèle français n’est clairement pas la voie à prendre.
Taux de l’IS : 16 points de moins au Royaume-Uni (20 %) qu’en France (36 %)
Le mois prochain, le taux de l’IS (Impôt sur les Sociétés) sera de 20 % au Royaume-Uni. Il était à 28 % lors de l’arrivée de David Cameron au pouvoir…
Par une décision du 22 janvier dernier, la BCE a décidé qu’à partir du mois de mars, et pour une période courant jusqu’en septembre 2016, voire au-delà si l’inflation n’est pas remontée à 2%, elle pourrait racheter chaque mois EUR 60 milliards de titres financiers et principalement des obligations souveraines ayant une maturité jusqu’à 30 ans. Ces rachats interviendront dans la limite d’un plafond de détention à 33% de la dette nationale de chaque pays, ce qui laisse une marge d’intervention très confortable. Ces achats couvriront aussi des titres du secteur privé.
L’immigration est devenue la préoccupation principale de la plupart des politiques, surtout ceux qui courent après les voix du Front national. Le problème est bien réel et personne, sauf les inconscients, ne peut le nier. Sauf qu’on lui attribue des conséquences imaginaires et des causes inexistantes.
Sous le gouvernement Cameron, l’économie britannique a créé 1 000 emplois par jour
Ce chiffre ressort du discours du mercredi 3 décembre, tenu par le Chancelier de l’Echiquier, George Osborne, – dans lequel il dévoile son projet économique pour l’année prochaine. Cet « Autumn Statement » a lieu chaque année et c’est une sorte « d’état des lieux » économique du pays.
Les chiffres du chômage qui viennent d’être publiés sont, encore une fois, très mauvais ! Ils témoignent d’une explosion réelle du chômage de longue durée: + 10 % en 1 an ; et + 30 % depuis 2012, avec le changement de majorité.
La France compte environ 684.000 chômeurs de plus depuis 3 ans ; tandis que la durée moyenne de ce chômage s’élève à 536 jours !
David Cameron, le Premier ministre britannique, a fait paraître le 30 octobre un article dans The Times, plaidant pour une baisse des impôts. L’article débute sur l’affirmation que la concurrence fiscale est fondamentale au sein d’un monde globalisé. Et Cameron de souligner les arguments économiques bien connus pour une fiscalité moindre. Ajoutant qu’il fallait encourager le travail plutôt que les allocations et que si l’on taxait les entreprises, en amenuisant leurs bénéfices : »on mordait la main qui nous nourrissait ! ».
Dans un article publié par le quotidien The Guardian en novembre 2013, le maire de Londres, Boris Johnson, affirmait être très fier de diriger la ville avec le plus grand nombre de millionnaires. « Ce sont eux qui payent le plus d’impôts et qui créent le plus d’emplois », souligne le maire avec beaucoup de lucidité. Il faut rappeler qu’en 2009, l’ancien ministre du Budget, Gordon Brown, à décidé l’adoption d’une « Super Tax for the Super Rich » pour des raisons idéologiques et aussi dans l’espoir d’assainir les comptes de l’Etat. Le taux d’imposition des plus riches (les revenus de plus de 150 000 livres sterling ou 186 000 euros/an) est passé à 50 % au lieu de 40 %. Le produit supplémentaire de rentrées fiscales espéré était de 7.2 Mds de livres sterling. Deux ans après, la Trésorerie britannique publiait les résultats de cette hausse des impôts : les impôts payés par les plus riches avaient baissé de 116 Milliards de livres sterling à 87, une perte de presque 30 Milliards ! Du coup, David Cameron a baissé la tranche la plus haute à 45 % et les rentrées fiscales augmentent. En 2013, les 1 % les plus riches payent 29.8 % du total de l’impôt sur le revenu alors qu’ils n’en payaient que moins de 20 %.
Lors de son intervention du 14 juillet, François Hollande a affirmé que « la reprise économique était là ». Se trompe-t-il de pays ? D’après les prévisions, la France connaîtra une hausse du PIB de 0.9 % en 2014 alors que, de l’autre côté de la Manche, en Grande-Bretagne, elle atteindra 3 %. Trois fois plus !