Le dernier prix Goncourt a été accordé au roman L’Anomalie. On sait bien, évidemment, que Jean-Luc Mélenchon n’en est pas le héros. Mais le titre lui sied parfaitement. Ce personnage apparemment désarticulé qui s’agite dans le paysage politique français, secoué de colères frénétiques et de rages baveuses, paraît trop déglingué pour être vrai. Cependant, ses harangues dictatoriales, ses diatribes contre les riches, le capitalisme, la mondialisation, les institutions de la Ve République, atteignent quelques cibles. Et comme le Goncourt, il vend. Les médias sont sensibles à ce genre de charme et des Français – surtout des jeunes – votent pour lui. Il a obtenu presque 20 % des voix aux élections présidentielles de 2017 et dans certaines régions il a été très proche de 25 %.
autoritarisme
Barbara Pompili chante les louanges de la dictature écologique
En début de semaine, Barbara Pompili présentait la fameuse loi Climat à l’Assemblée nationale dans un plaidoyer vibrant. L’écologisme, avec ses zones à faibles émissions, ses normes contraignantes pour les…
Loi de sécurité nationale de Hong Kong : un levier de censure aussi à l’étranger ?
Depuis l’instauration de la loi de sécurité nationale en juin 2020, il est difficile de considérer Hong Kong comme une démocratie. Malgré la résistance de ses citoyens, les institutions de…
La Turquie du sultan Erdogan sombre dans la dictature à mesure que le régime durcit sa politique. A l’aube des années 2000, le régime s’était démocratisé afin de répondre aux exigences de l’Union européenne, condition préalable à une potentielle intégration. Ce temps est révolu. Depuis la révolte de Gezi, puis le coup d’Etat manqué de 2016, Erdogan a imposé son pouvoir d’une main de fer à un pays sonné par la brutalité et la rapidité de son action. L’économie souffre de ce virage autoritariste et une partie de la population s’est paupérisée à mesure que l’Etat renforçait son emprise sur l’économie.
Le récent détournement d’un avion civil de la compagnie Ryanair dans l’espace aérien Bélarus est un acte extrême, de la part d’un État. L’avion, qui effectuait un vol Athènes – Vilnius (Lituanie), a été détourné par un appareil militaire Mig-29 qui a obligé l’équipage à se poser en urgence à Minsk, la capitale du Bélarusse. Officiellement, pour cause d’alerte à la bombe. En réalité, le dictateur Alexandre Lukashenko voulait arrêter un opposant politique en exil qui était à bord, Roman Protassevitch. L’avion est d’ailleurs reparti sans qu’aucune bombe soit découverte et avec un seul passager manquant à l’appel, l’opposant politique en question.
Le G7 a condamné « avec la plus grande fermeté » le détournement de l’avion civil par le régime du dictateur bélarusse afin de capturer l’opposant politique Roman Protassevitch se…
Le dictateur Loukachenko nargue l’Europe en « peaufinant » les méthodes d’élimination des opposants
Tous les dictateurs veulent se débarrasser de leurs opposants. De Staline à Hitler, en passant par Poutine, Ceausescu et les dictateurs africains, asiatiques ou sud-américains, ils ont tous leurs méthodes…
Emmanuel Macron aurait aimé célébrer Napoléon, car il est sans doute son modèle. Napoléon a cultivé son pouvoir personnel, considérant que lui seul était à la mesure de la tâche qu’il s’était assignée. L’Etat, c’était lui et sa grandeur, qu’il voulut toujours plus brillante, était celle de l’Etat.
« Citizen Miro. Une histoire de famille » par Estelle MIRONESCO
L’exil politique est un thème littéraire inlassable que l’auteure aborde avec originalité en laissant la parole à plusieurs membres de la famille Mironesco meurtrie par la dictature de Ceausescu.
Inspecteur du travail. Dix-neuf lettres que craignent les chefs d’entreprises, car à l’instar du docteur Knock qui voyait dans tout bien portant un malade qui s’ignore, l’inspecteur du travail voit dans tout entrepreneur un coupable patenté.
Martine K. (l’anonymat est requis pour éviter les « représailles ») est directrice générale d’une ESN (entreprise de services du numérique) située en Ile-de-France. Elle a eu la surprise de recevoir dernièrement la visite de l’inspecteur du travail. Elle a tenu à nous la raconter tant cette visite, rien moins que courtoise, révèle le mépris de ces fonctionnaires pour les entrepreneurs, mais aussi pour les travailleurs qu’ils sont censés protéger.