Une exception et une honte françaises : six candidats marxistes à l’élection présidentielle

Nous sommes en 2022. Il y a 33 ans s’écroulaient les régimes communistes partout en Europe et aussi dans d’autres endroits du monde. L’idéologie marxiste avait fait faillite et on découvrait – certains le savaient déjà et l’avaient dit et écrit – les ruines de l’économie dirigée. Il semblerait que nombreux ont été (et sont) ceux qui n’ont pas tiré la leçon de cet échec mondial. Parmi eux, les politiques français sont décidément majoritaires. Dans quel autre pays riche et démocratique, la moitié des candidats à l’élection présidentielle se réclame-t-elle encore aujourd’hui du marxisme ? Pire encore, ils affichent ouvertement leur couleur rouge, communiste ! Nathalie Arthaud, Philippe Poutou, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, Anne Hidalgo, Yannick Jadot… tous proposent pour la France l’avenir marxiste, celui qui n’a jamais réussi nulle part et qui n’a provoqué, partout où il a été mis en pratique, que des catastrophes humaines et économiques. Fin du capitalisme, punition des riches, des patrons et des entreprises, nationalisations, taxation massive, omnipotence de l’Etat et de l’administration… tous les ingrédients se trouvent dans les propositions de ces candidats.

Ils sont crédités de 1% jusqu’à plus de 17% pour Jean-Luc Mélenchon que certains sondages voient même au deuxième tour. Oui, il s’agit bien du candidat qui annonce une « Assemblée constituante » pour rédiger une nouvelle Constitution et qui sera chargée de « balayer l’oligarchie et d’abolir les privilèges de la caste : une caste de privilégiés, liée aux plus riches ». Cela rappelle furieusement la Révolution française, la Terreur, et les régimes communistes. Le cadavre du communisme bouge encore en France. Ce n’est pas une passion française, c’est une honte française.