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SNCF : les syndicats veulent maintenant une prime pour récompenser… leur travail

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Les syndicats Unsa-Ferroviaire et la CFDT-Cheminots ont demandé, mercredi 18 septembre, le versement d’une prime ou une « gratification exceptionnelle » pour récompenser leur travail pendant les Jeux olympiques. Le secrétaire fédéral de l’Unsa-Ferroviaire estime que les agents ont « réalisé un grand travail et relevé le défi des JO avec succès » et qu’une nouvelle « reconnaissance » est nécessaire. Il souhaite une « prime de partage de valeur ». De son côté, la CFDT Cheminots veut sa part du gâteau après les « bons résultats financiers de l’entreprise, notamment pendant l’été ». Pourtant, les cheminots ont déjà obtenu des avantages et une prime pour les JO. Rappel des faits. Fin avril, l’IREF a révélé un accord scandaleux conclu entre la direction de la SNCF et les syndicats qui prévoit d’allonger le dispositif de « cessation anticipée d’activité » préexistant et de relever les rémunérations, afin de permettre aux cheminots de partir à la retraite plus tôt et dans de bien meilleures conditions. Cet accord n’a pas suffi aux syndicats. Ils ont réclamé aussi une prime pour la période de Jeux olympiques qu’ils ont obtenue : les agents de la SNCF, qu’ils soient roulants ou non, c’est à-dire environ 50 000 personnes, ont reçu au titre de cette prime 95 euros brut par jour travaillé pendant les JO. Tout cela payé par les contribuables !

Lorsque Lionel Ledocq, secrétaire fédéral de l’Unsa-Ferroviaire, parle d’une « prime de partage de valeur », il semble ignorer que la SNCF est une entreprise publique sous perfusion. En plus du fait que 35 milliards d’euros de dettes ont été repris par l’Etat ces trois dernières années, la SNCF a reçu en 2022-2023 environ 20 milliards d’euros de subventions publiques (Etat + régions). Cette somme représente presque deux fois le budget du ministère de la Justice. Quand la SNCF ne sera plus endettée et sera une entreprise privée qui fait du chiffre sur le marché du transport ferroviaire concurrentiel, alors on pourra parler de « partage de la valeur ».

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6 commentaires

Laurent46 20 septembre 2024 - 8:56

Une prime pour se lever le matin, une autre prime pour aller au boulot, une troisième prime pour le casse croute, une quatrième pour le repas de midi, une cinquième pour la sieste de 14h et bien entendu la prime pour 22 h de travail / semaine. Les jours fériés, vacances et nombreuses maladies ne sont pas décomptés pour l’obtention des primes. Et pour finir la retraite bien méritée à 55 ans date limite pour prévenir les usures du temps qui passe.
Il serait temps de multiplier également les primes aux assistés et autres fainéants de la République.
Bien que si on regarde le monde politique et celui de la haute fonction publique il apparaît normal de demander toujours plus sans arriver à leurs chevilles. Pas étonnant que la petite minorité qui a du talent et qui veut travailler quitte la France sans regrets, pays communiste qui ne veut pas dire qu’il l’est.

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JC 20 septembre 2024 - 9:19

La vraie question, que personne ne pose jamais : « Pourquoi le contribuable qui ne prend jamais le train, parce qu’il vit loin de toute gare, ou que son mode de vie ne le justifie pas, devrait-il financer avec ses impôts une partie du prix du billet de train ? »
J’avais entendu un jour Bernard Roman, Président de l’autorité régularisatrice du transport, dire que 40% du prix était payé par le contribuable, et ceci au profit de gens qui sont peut-être plus riches, ou de chefs d’entreprise qui devraient être défrayés par leur entreprise, ou d’étrangers qui voyagent en France sans y payer aucun impôt.
La SNCF ne doit être financée que par les seuls voyageurs. Et qu’on ne me parle pas de « service public » puisque deux des principes légaux qui définissent le SP ne sont pas assurés par la SNCF : l’égalité devant le SP, l’accès permanent au SP.
Quant aux citoyens qui ne prennent pas le train, mais leur voiture, c’est la double peine, puisqu’ils financent à la fois le train, mais paye aussi 60% de taxes sur leurs essence, qui elle n’est pas subventionnée.

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louis 20 septembre 2024 - 11:53

des qu’il y a un nouveau gouvernement le s syndics gonflent leur muscle alors que la france est au bord du gouffre ces trolls ne pensent qu’a se remplir les poches , qu’ils fassent en sortent que les chemineaux fassent leur travail convenablement avant d’avoir des primes pour une sncf qui est en déficit chronique

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BRUNO GERMAIN 20 septembre 2024 - 12:16

Il paraît que les sans-culottes ont fait la révolution de 1789 pour la LIBERTE, l’EGALITE et la FRATERNITE.
Ah bon ?
Aujourd’hui, on subit leurs CHANTAGES, leurs INCROYABLES PRIVILEGES SYNDICAUX et surtout pas la moindre FRATERNITE, sans parler du reste. La PESTE et le CHOLÉRA !!!
Mais à l’occasion d’un autre article de Nicolas LECAUSSIN sur ce thême, j’ai développé toutes les trahisons de ces maîtres chanteurs et leurs bons amis fonctionnaires bien récompensés pour leurs médiocrités.

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Duhamel 20 septembre 2024 - 6:18

Les maitre chanteurs vont continuer a reckamer , ca marche !!! Ils vont reclamer 12 semaines de congés payés , une tesla , des congés a l’Ile Maurice et si bien , ceux sont les imbeciles du Privé qui vont payer . Privatisons la SNCF …

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AlainD 23 septembre 2024 - 10:46

Les syndicats de cheminots osent tout et même plus, d’ailleurs pourquoi devraient ils se priver de revendiquer toujours et encore de primes, d’augmentations, d’aménagements, etc puisque la direction de la SNCF (avec à sa tête un cheminot) cède toujours pour éviter le conflit qui cependant finit par arriver.
Cet espèce d’Etat dans l’Etat qui est dans la revendication permanente, ne parlant que de valeur feignant de ne pas voir l’énorme déficit que les contribuables sont priés de combler. Contrairement à leurs assertions, la SNCF ne fait pas de bénéfice et devrait présenter un bilan sincère.

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