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Quand une sociologue féministe er révolutionnaire débloque en rafale

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Il y a quelques jours, deux pilotes français sont décédés lors d’une collision de leurs rafales. L’émotion a été unanime, enfin presque…

C’était sans compter sur la sociologue Gwenola Ricordeau qui, le lendemain, a réagi ainsi sur X : « Ca sème la mort et le désespoir aux quatre coins du globe et puis après… bref… cheh [« bien fait » en arabe] ».

Les réseaux sociaux ont été emplis de réactions indignées et pourtant les précédentes déclarations de celle qui se définit comme une féministe révolutionnaire permettent de comprendre combien sa dernière sortie était prévisible.

En 2022, Gwenola Ricordeau se présente comme une « abolitionniste » : contre la prison, contre les tribunaux et contre la police (manifesto-21.com, 15 février 2022). Elle se moque de cette « gauche qui se dit radicale »… « comme si la police pouvait ne pas faire violence aux pauvres, aux personnes issues de l’immigration et de l’histoire coloniale », « comme si la cause révolutionnaire pouvait s’accommoder de ces institutions ». Après avoir regretté la présente « période réactionnaire », elle allègue que « le système capitaliste et colonial mène à la destruction de l’environnement ».

L’année suivante, elle publie un entretien dont le titre se passe de commentaire : « Le rôle de la police est de maintenir cet ordre social, racial et capitaliste » (Politis, 19 avril 2023). Sa conclusion mérite une citation complète : « détester la police, c’est une opinion politique, pas une aversion personnelle. Cette position est ancrée dans l’analyse du rôle de la police et de son antagonisme avec les luttes progressistes. Se placer dans le camp des luttes pour l’émancipation, c’est forcément avoir la police pour ennemi ».

En 2024, donc, la haine de la sociologue s’abat sur l’armée.

En lisant ces billevesées, on se remémore les grandes pages de L’Opium des intellectuels que Raymond Aron eut le courage de faire paraître en 1955, en pleine période de marxisme triomphant, ou celles des nombreux ouvrages du regretté Jean-François Revel, notamment La Connaissance inutile. Jusqu’où la haine de la civilisation peut-elle conduire ?

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