« On fera par la loi passer une disposition qui contraindra les entreprises qui versent des dividendes aux actionnaires à en verser aux salariés, parce que c’est plus de pouvoir d’achat », a déclaré Olivier Véran lors d’une émission sur France 2. On connaissait déjà l’inculture économique des politiques français de tous bords. Le porte-parole du gouvernement vient d’en apporter une très belle nouvelle preuve. Il veut imposer la redistribution des dividendes car, selon lui, « Il faut que les salariés puissent devenir quelque part un peu propriétaires de leur outil de travail. » M. Véran aurait pu tout simplement vérifier sur Wikipédia la définition d’un dividende. C’est le versement, par une entreprise, d’une part des bénéfices ou des intérêts à ses actionnaires. Parce que c’est grâce à eux, qui ont apporté de l’argent, qu’elle se développe, qu’elle crée des richesses et qu’elle embauche.
Les actionnaires prennent des risques. Ils peuvent très bien perdre tout ou partie de leur investissement (voir, par exemple, les pertes récentes des actionnaires de Facebook). Ils peuvent aussi en gagner… grâce aux dividendes qu’ils touchent lorsque l’entreprise prospère. Et dans ce cas-là, les salariés bénéficient de hausses de salaires et/ou de primes car l’entreprise n’appartient pas aux salariés. En parlant d’imposer une (re)distribution des dividendes ou d’introduire la notion de « dividende salarié », qui n’a aucun sens, après avoir voulu instaurer une taxation des superdividendes, le gouvernement s’immisce dans le fonctionnement des entreprises et risque de beaucoup effrayer les actionnaires. Comme si le fait de taxer et de réglementer ne suffisait pas. Tout est bon pour compliquer la vie des entrepreneurs français.
9 commentaires
En fait tout le problème est le mépris affiché par nos dirigeants politique du droit de propriété (portant inscrit dans la constitution). Mépris pour la propriété d’action qui voudrait que les salariés touchent des dividendes comme les actionnaires. mépris pour al propriété de foncier agricole, qui voudrait que des commissions ad hoc vous dise à qui louer ou vendre vos terres, mépris pour la propriété immobilière (surtaxation). Non dans ce pays il ne fait pas bon être propriétaire, alors que l’Etat est si généreux avec l’argent ponctionné à ces mêmes propriétaires (cf augmentation de la taxe foncière à paris et distributions aux associations de passeurs de migrants
Vous avez raison. Mais le Conseil Costitutionnel bien souvent fait toutes sortes de contorsions pour avaliser des lois qui lui sont soumises, et surtout ne pas contredire le Gouvernement. Ce serait en effet bien risqué pour le portefeuille de ses membres, étant donné que ces derniers touchent depuis des années des primes et indemnités auxquelles ils n’ont juridiquement pas droit. Ils sont ainsi vendus au pouvoir exécutif… et c’est ce qu’on ose appeler encore « l’état de droit » !
Question : Peut-on me dire en quoi véran est compétent ? Il ne sait pas compter les masques, il raconte n’importe quoi sur les vaccins etc…
En fait, il est l’archétype du parfait ministre macroniste : Incompétent, méprisant et menteur !
Les dividendes sont attachés aux actions détenues par leurs propriétaires. La loi prévoit de nombreuses possibilités pour que les salariés deviennent eux aussi actionnaires: stock options, attributions d ‘actions, participation investie en actions, etc. C’est alors que les salariés peuvent toucher des dividendes. Mais on a l’impression que M. Vééran ignore tout cela… et cela ne m’étonne pas. C’est un incapable, et la gestion du Covid l’a montré déjà.
Merci Mme Bouchet pour cette précision.
Il y a quelques années , nous les représentants du personnel, avions abordé la question de l’actionnariat salarié avec la direction.
Cette possibilité, rendant tout salarié intéressé « actionnaire », pourrait remotiver ces derniers et serait profitable pour tous à commencer, pour l’entreprise.
PhB
Véran
L’article est court, mais bon. Merci Nicolas. Je suis effaré de la bêtise crasse de nos gouvernants. Celui-là le Véran devrait s’appeler « Varan » car c’est exactement le même type de prédateur que l’animal, il sort tout droit de la préhistoire et se retrouve dans la partie supérieure de l’Etat sans avoir compris rien à rien. Il passe son temps à « emmerder » les Français. Il nous manque vraiment un « Le Luron » ou un « Coluche » pour remettre un peu les choses dans l’ordre … pour ne pas dire les « pendules à l’heure » …
MONSIEUR VÉRAN MÉLANGE TOUT
Comment peut-on déléguer à la communication du Gouvernement quelqu’un qui ne sait même pas faire la différence entre un actionnaire et un salarié? L’ignorance nationale a des limites…
Il va de soi que M. VÉRAN a voulu dire que les salariés participeraient aux bénéfices (quand il y en a) et bien entendu participeraient aussi aux pertes (car il faut bien que quelqu’un les paie).