Jeudi 7 juillet, le directeur général de Libération, Denis Olivennes, confirmait l’information selon laquelle le journal a besoin de 15 millions d’euros pour combler ses pertes et atteindre ainsi la rentabilité avant 2026.
En 2014, Libération était racheté par Patrick Drahi, propriétaire du groupe Altice, qui le céda en 2020 à un fonds de dotation pour une presse indépendante, contrôlé par Patrick Drahi. Cette opération de cession a été accompagnée par l’élaboration d’un business plan prévoyant un retour à l’équilibre en 2023. Cela supposait un apport en fonds d’environ 20 millions d’euros. Du fait de la situation économique dégradée pendant la crise sanitaire, le journal n’est pas parvenu à développer suffisamment le niveau de la publicité. De plus, certains investissements, comme l’augmentation de 10% des effectifs, ont coûté cher à Libération.
Le journal commençait pourtant à se porter mieux et affichait une belle progression de sa diffusion payée (+18%) en 2021. Le chiffre d’affaires de Libération s’est accru de 10% pour atteindre 31,5 millions d’euros, et les pertes d’exploitation ont diminué. Malheureusement pour Libé, il manque toujours un investissement massif pour combler les pertes du journal et ainsi retrouver une situation rentable initialement prévue pour 2023 mais finalement reculée en 2026.
Malgré les 4 millions d’aides directes reçues du ministère de la Culture en 2019 (contre 457 003€ pour Le Point par exemple), et presque autant chaque année depuis lors, le fonds de dotation auquel appartient le quotidien va devoir engager un gros investissement alors que son premier donateur (Patrick Drahi) a déjà versé de belles sommes. Une solution pourrait être d’attirer un nouvel investisseur. Mais la meilleure solution serait plutôt de laisser mourir un journal gauchiste qui s’en prend régulièrement même à ceux qui le financent.
3 commentaires
Bien entendu, ce « grand chef d’industrie » ne se pose pas la question de savoir pourquoi son journal, malgré les subventions étatiques, perd de l’argent ! Le ombre de lecteurs baisse, les abonnement s’effritent mais seul une augmentation de capital va permettre de remettre le bateau à l’eau ! Oui, mais pour combien cède temps ?
Libération doit déposer son bilan. Point barre. Ou c’est une entreprise publique et on revoit la copie ou c’est une entreprise privée (déjà largement subventionnée avec des avantages fiscaux colossaux) et si les bilans sont dans le « rouge », soit elle subit un redressement contrôlé, soit elle dépose, comme toute entreprise privée. Il n’y a pas à pleurnicher sur ce phénomène qui touche des milliers d’entreprises chaque année sans émouvoir quiconque.
Bravo OBEGUYX. Toutes ces structures non rentables doivent déposer le bilan. S’il n’y a pas de repreneur (sans aucune subvention) il faudra fermer purement et simplement. Cela suffit les milliards supportés par les français !