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Les travaillistes britanniques abandonnent les dépenses en faveur du climat

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Le Parti travailliste britannique vient de prendre une décision capitale. Keir Starmer, son chef, a déclaré qu’il abandonnait les engagements pris par son mouvement en faveur du climat. Présenté en 2021, le « Green Prosperity Plan » (« Programme de prospérité verte ») du Labour était considéré comme l’un des plus « ambitieux plan pour sauver la planète ». L’objectif était de consacrer chaque année 28 milliards de livres (33 milliards d’euros) à des programmes pour la décarbonation de l’économie, comme les batteries électriques, les éoliennes maritimes ou la construction de digues. Déjà, les dirigeants travaillistes avaient revu l’année dernière leur promesse à la baisse, lorsqu’ils ont déclaré qu’ils augmenteraient progressivement leurs dépenses plutôt que d’ouvrir immédiatement le robinet de l’argent. M. Starmer et son équipe ont réalisé que beaucoup d’électeurs seraient plus découragés qu’heureux par des dépenses en faveur, par exemple, de politiques qui menacent les emplois dans l’industrie manufacturière et le secteur pétrolier de la mer du Nord. Ils savent aussi que les contribuables britanniques, qui paient déjà un montant record d’impôts d’après-guerre, équivalant à 36 % du PIB, ne toléreraient pas des prélèvements supplémentaires pour l’action climatique. À quelques mois des prochaines élections, dont il est l’écrasant favori, le Labour fait finalement le choix des économies, au détriment de la transition énergétique.

Du côté des conservateurs, comme nous l’avons écrit, le Premier ministre Rishi Sunak a supprimé le bonus à l’achat des véhicules électriques et a abandonné une taxe sur les chaudières au gaz naturel utilisées pour le chauffage central et l’eau chaude. Pourtant, la pression politique, notamment de la part des conservateurs verts, a empêché M. Sunak d’admettre ouvertement que zéro émission nette est un objectif insensé pour l’économie britannique. Peut-être la décision des travaillistes les fera-t-elle changer de position.

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8 commentaires

louis 10 février 2024 - 8:37 am

ce starés d’ écolos veulent tuer l’europe ; il serait temps que les français comprennent quel est l’objectif de ces malades

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nanard 10 février 2024 - 9:29 am

Effet du brexit ? Dans tous les cas cette libération de la doxa écolo ne pourra être que bénéfique à l’économie britannique. La décarbonation c’est le refus de la maitrise du feu de nos ancêtres qui a permis à l’humanité d’améliorer les conditions de vie, avec des progrès dans tous les domaines.

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Nicolas Lecaussin 12 février 2024 - 11:58 am

Rien à voir avec le Brexit…

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Montoya Antoine 13 février 2024 - 3:11 pm

GIEC il le seul organisme a détenir la vérité sur le changement climatique ne serait il mieux d informer sûr les études en cours sur par exemple Les travaux des coraux Hawaii pour mieux prédire le climat de demain et peut être ‘ne pas avoir comme cible que le C O 2

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Eric Pecquerie 10 février 2024 - 10:49 am

Le vent tourne. Les khmers verts devraient se poser des questions. Je trouve cela tres sain que l’on commence a prendre en compte les aspects économiques avant les d’îlotier vertes.

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TIRIOU 10 février 2024 - 12:05 pm

Bonjour,
que voulez-vous dire dans :
« les contribuables britanniques, qui paient déjà un montant record d’impôts d’après-guerre, équivalant à 36 % du PIB ».

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Nicolas Lecaussin 12 février 2024 - 11:51 am

Le taux n’a jamais été aussi élevé

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Jacques Baudouin 10 février 2024 - 12:08 pm

« Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine. mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue ».
Einstein aurait probablement dit la même chose à propos des escrologistes. Combien faudra-t-il de temps pour se rendre compte que l’incidence de l’homme sur le climat est négligeable ? J’attends avec impatience la réponse du GIEC à ma question :  » Comment avez-vous intégré dans vos algorithmes les effets des éruptions solaires sur le climat sur terre ? »
Bien évidemment, comme ces pseudos experts ne peuvent pas agir sur le soleil, ils préfèrent éluder la question ! Et pourtant …

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