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Les partenaires sociaux forcent les PME à adopter des dispositifs de partage de la valeur ajoutée

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Les représentants du patronat et des grandes intersyndicales françaises ont finalisé vendredi dernier la rédaction d’un accord, qui doit désormais être transmis au gouvernement, sur la question du partage de la valeur ajoutée créée par les entreprises.

Cette thématique fait d’ailleurs actuellement l’objet d’une mission parlementaire devant déboucher sur un futur projet de loi censé recueillir l’approbation des partenaires sociaux, invités par le ministre du Travail à créer un consensus en la matière.

De fait, l’accord prévoit de forcer les entreprises comptant entre 11 et 50 salariés et dont le bénéfice net représente au moins 1% de leur chiffre d’affaires durant trois années consécutives à adopter au moins un dispositif de partage de la valeur (intéressement, participation, abondement dans le cadre d’un plan d’épargne salariale).

Depuis les années 50, pourtant, la répartition de la valeur ajoutée entre le capital et le travail est restée relativement stable : la part du capital, environ un tiers, n’a augmenté que d’1 point au détriment de celle du travail, qui est d’environ deux tiers.

Comme le révélait Dominique Potier, député socialiste de Meurthe-et-Moselle, le facteur travail a pris de l’ampleur dans les années soixante-dix (avec un pic atteint en 1981 de l’ordre de 73 % du total de la valeur ajoutée produite). Durant la décennie suivante, avec la désindexation des salaires sur l’inflation, cette part a baissé de 10 points pour atteindre un taux resté stable jusqu’à aujourd’hui (64,1 % en 2019) :

Même si l’usine à gaz du dividende salarié, proposé par le gouvernement, n’a pas été retenu, le fait de tordre le bras des PME en période de crise économique apparait dangereux. L’accentuation de la mise en œuvre des dispositifs de partage de la valeur ne saurait donc se faire sans contrepartie de la part des pouvoirs publics comme une baisse accélérée des impôts de production par exemple.

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3 commentaires

Laurent46 15 février 2023 - 7:56 am

Il ne faut plus prendre de risque pour créer une entreprise dans cette République gauchiste, le peu que vous gagnerez en tant que chef d’entreprise vous sera confisqué par tout ce ramassis de fainéants Républicains.
à proximité de chez moi, le département non satisfait de faire de la concurrence au privé coupe quelques arbres ! 3 semaines à 8 personnes et 2 véhicules pour couper les arbres, aujourd’hui il faut les sortir du bois j’ai compté 6 personnes à l’heure 2 véhicules et un tracteur. Il est 8h45 ils n’ont pas encore commencé, et le bois n’est pas encore empilé en stères de 1 m ! Pour une telle quantité de bois à couper et à sortir une entreprise privée de 2 personnes est obligée de le faire en 1 semaine bois en 1 m prêt à la vente pour gagner un peu d’argent. C’est cela le partage Républicain ! pas étonnant que cette République soit dans un état catastrophique.

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JR 15 février 2023 - 5:05 pm

Bonjour, l’état ne comprendra décidemment jamais que ce qui tue la rentabilité des entreprises, donc qui impacte directement le niveau des salaires, ce sont les taxes, les impôts, les malus et le parasitage administratif et normatif. Nous sommes dans un pays communiste. L’état et ses 5,7 millions de fonctionnaire veulent tout prendre, tout imposer et ensuite faire survivre à l’aide de subvention. A l’instar du chèque énergie, du chèque carburant, de la ristourne à la pompe, bien en fasse aux bénéficiaires là n’est pas la question, mais tout est dégradé par ce gouvernement de polichinelle, qui ensuite vous donne la béquée. Tout ceci est amplifié par la néo-religion carbocentriste qui nous conduit à notre perte.
Une entreprise qui gagne de l’argent ne rechigne jamais à ajuster les salaires.
Travaillez sur la nouvelle chartre RSE des entreprises et vous constaterez avec stupéfaction qu’un patron ne dirige plus son entreprise. Merci. Bien à vous

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Patrice Coconnier 17 février 2023 - 8:42 pm

Bonjour. Le graphique est extraordinairement parlant : c’est à partir de 1982 que la part des salaires dans la répartition de la valeur ajoutée a drastiquement chuté ! Merci les socialos…

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