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Le serpent de mer de la taxation des « profiteurs de crise »

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Le Gouvernement, par la voix du ministre de l’Economie, avait enterré l’idée de taxer les « super bénéfices » des entreprises qui auraient profité de la crise. Les géants de l’énergie, au premier rang desquels TotalEnergies, sont particulièrement ciblés, mais aussi Vinci ou l’armateur CMA-CGM. Ces entreprises ont dernièrement réalisé des bénéfices records et sont donc sommées de contribuer plus fortement à l’effort national. Jamais les derniers pour attaquer les grandes entreprises, les députés de la Nupes ont déposé plusieurs amendements allant dans ce sens lors de l’examen du texte relatif au pouvoir d’achat que ce soit en commission ou en séance publique. Selon les dernières rumeurs de l’Assemblée nationale, certains députés de l’aile gauche du parti présidentiel Renaissance, ainsi que quelques députés LR et RN pourraient se positionner en faveur d’une taxe de 25% à 50% sur les entreprises réalisant plus d’un milliard de bénéfices.

Les entreprises visées par cette nouvelle taxe s’inquiètent, notamment celles qui ont été fortement impactées par la crise énergétique et qui dépensent des trésors d’ingéniosité pour tenter d’en limiter les conséquences sur leurs clients. C’est ainsi que le président de TotalEnergies a récemment annoncé une remise à la pompe pour les automobilistes. L’autre crainte des énergéticiens est que la taxe les prive de moyens pour investir dans la transition écologique. En effet, la décarbonation de notre économie et la fin de notre dépendance aux énergies fossiles vont coûter très cher. Si les entreprises privées ne peuvent pas réaliser ces investissements, l’État demandera-t-il aux contribuables de mettre la main à la poche ? Sous couvert de justice sociale, c’est finalement une injustice économique et environnementale que promet la gauche.

En cas de vote en faveur d’une taxe sur les « super profits » à l’Assemblée, il est à souhaiter que le Sénat, à majorité à droite, ne retienne pas cette mesure, pas plus que la commission mixte paritaire.

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2 commentaires

Laurent46 20 juillet 2022 - 5:45

Dans le pays le plus taxé au monde, parmi les plus endettés au monde par habitant a les caisses vides et n’a rien qui est en état de fonctionner ! mais il continue à donner des leçons au monde entier, à entretenir la misère du monde et à cultiver des fainéants qui travaillent trop avec 20 h par semaine si tout va bien ! C’est la culture communiste qui a détruit tous les pays qui ont pris cette voie. Le pire c’est que toute l’UE est sur cette ligne stupide. Et comme dans tous les pays communistes il y a une minorité dans les hautes fonctions publiques nationales et locales qui s’en mettent plein les fouilles.

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Obeguyx 20 juillet 2022 - 8:57

Et l’Etat voudrait la réindustrialisation de la France ? Ceux qui le font ont, à coup sûr, des projets bien définis, tel que le pillage de nos brevets par exemple (voir affaire ALSTOM). Tiens, une petite précision : les comptes aux îles Caïmans se portent magnifiquement bien avec beaucoup d’ouvertures de comptes d’origine européenne. On ne nous dit pas tout !!!

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