Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

anglais
Accueil » Le sentiment d’insécurité en France ne cesse d’augmenter

Le sentiment d’insécurité en France ne cesse d’augmenter

par
292 vues

Notre ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, nous expliquait, il y a un peu plus de deux ans dans la presse, que les Français avaient une « vision mensongère » de l’insécurité. Ses opposants politiques lui ont reproché d’avoir employé l’expression de « sentiment d’insécurité », ils l’ont accusé de réduire le phénomène à une simple impression. Il s’était alors défendu devant les journalistes : « Moi j’entends rétablir un certain nombre de vérités et elles me paraissent essentielles, on ne peut pas ne raisonner que dans la surenchère permanente. »

Ce que le ministre a qualifié n’être qu’un « sentiment » est de plus en plus partagé par des gens qui ne font que constater ce qu’ils voient. Parmi le classement des 470 plus grandes villes de la planète où on a le sentiment d’être le plus en sécurité (indice de sécurité), une seule est française dans le top 200, Strasbourg (162e). Et parmi les onze autres villes françaises que compte le classement (Paris, 363e et Marseille, 409e), Nantes se retrouve à la 420e place, juste devant Bogota en Colombie.

Dans le dernier classement mondial de Numbeo, basé sur le sentiment de sécurité des visiteurs, la France est particulièrement mal placée. A la 41ᵉ place, elle est le dernier des pays européen. Elle devance à peine le Brésil et l’Afrique du Sud et se retrouve derrière le Mexique… Comme le fait remarquer le Figaro, la méthodologie est particulièrement intéressante puisqu’elle se base uniquement sur le ressenti des voyageurs et ne souffre d’aucune « harmonie périlleuse des statistiques officielles ».

Accepter de dire que la situation sécuritaire dans nos villes, principalement tenues par l’extrême-gauche, est préoccupante sera le premier pas vers la recherche de solutions. L’Etat doit se concentrer sur ses missions régaliennes plutôt que de s’éparpiller. D’autres y arrivent bien, pourquoi pas nous. L’insécurité n’est pas une fatalité, c’est une question de volonté.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

4 commentaires

Laurent46 26 septembre 2022 - 5:06

Deuxième sujet dont les grands responsables sont aussi les médias. Vous l’avez voulu le seul qui en parlait et qui avait la culture et le courage de changer les choses Zemmour à été détruit par vous les médias et stupides journaleux. MLP est une fainéante et incapable on le sait depuis longtemps il suffit de regarder ses temps de présence quand elle était Députée et incapable de gérer les finances de son parti alors la France vous rigolez !

Répondre
Gerard 26 septembre 2022 - 4:07

Les dernières données officielles du Ministère de l’Intérieur montrent que ca n’est pas un sentiment mais une réalité!
Les violences sexuelles (+21%) et coups et blessures volontaires (+20%) explosent depuis l’année dernière
(cf. note N°84 p.2).

https://www.interieur.gouv.fr/Interstats/Actualites/Interstats-Conjoncture-N-84-Septembre-2022

Répondre
Obeguyx 27 septembre 2022 - 9:07

J’ai quitté ma région et ma ville, où j’ai exercé pendant 42 ans, à cause de l’insécurité. Au bout de 6 ans, dans ma nouvelle région, je vois arriver ce que j’ai vécu il y a une trentaine d’années. La différence est que la déferlante n’a rien à voir avec les années « 90 ». Nous sommes dans une accélération impressionnante. Si rien n’est fait, à cette vitesse, le chaos interviendra avant 2030. En tout cas, ici, nous sommes prêts, et à 80 « balais », j’aurai toujours ma « fourche » à portée de mains.

Répondre
Astérix 27 septembre 2022 - 4:05

Mais que font les français face à l’incurie des juges ?

Répondre