Après avoir atteint des niveaux extrêmement faibles pendant la crise sanitaire, du fait de la politique du « quoi qu’il en coûte » mise en œuvre par le Gouvernement, le flux des faillites d’entreprises a littéralement explosé (+ 34,6%) entre le premier trimestre 2021 et le premier trimestre 2022, comme le révèle une étude du cabinet Altares.
« Dans ce contexte très incertain, il y a une hausse de la peur de stagflation et les craintes de récession. Les conséquences de la guerre en Ukraine peuvent donner un coup de grâce à l’économie mondiale », a commenté l’économiste du cabinet Oxford Economics, Daniela Ordonez.
Avec 10 000 entreprises en défaillance, le chiffre s’approche mécaniquement du niveau du premier trimestre 2020, touchant plus durement les entreprises les plus jeunes et les TPE, le nombre de faillites des sociétés ayant moins de trois ans d’existence a augmenté de 52%.
Concrètement, il s’agit d’entreprises créées pendant la crise et qui n’ont pas réussi à trouver de débouchés, notamment parce que 50 000 sociétés qui auraient fait défaut en temps ordinaire ont été artificiellement maintenues en activité. Le marché prend ainsi sa revanche sur l’Etat prouvant, par la même occasion, l’impasse dans laquelle mène les politiques publiques de soutien aux canards boiteux.
2 commentaires
Bonjour , le poids de l’imposition passé de 33 % sous De Gaulle à 47 % du PIB aujourd’hui est un cancer pour les entreprises, pour les salariés et pour notre pays. De plus, en France, il est généralement plus avantageux de ne surtout rien faire, plutôt que de travailler beaucoup pour essayer de gagner sa vie et de payer ensuite des impôts qui bénéficient à la communauté. Si vous travaillez, vous êtes suspecté de gagner un peu d’argent et dans ce cas, vous devenez un suspect et une vache à lait pour l’administration fiscale. Bien entendu, ceci, en plus des malus à 50 000 €, des radars tourelles, des 80 km/h et des 67 % de taxes sur les carburants. Merci. Bien à vous
Tout ceci n’est pas un scoop. Le mensonge permanent après le coup d’état permanent ne ferme pas nécessairement les yeux à toute la population. On sait que la France est en faillite, on sait qu’il va falloir payer et on sait que le français ne veut plus travailler. L’équation est donc très simple. D’où, du reste les résultats du 1° tour des élections…