L’Etat aime prendre des décisions à la place des consommateurs. Il est devenu le Grand Guide de nos vies, qui trouvera toujours pour nous les meilleures solutions et nous conseillera toujours les meilleurs produits, de l’alimentation aux technologies les plus modernes. La voiture électrique fait partie de ces biens de consommation que les décideurs politiques veulent absolument nous imposer grâce aux subventions, aux aides et autres avantages commerciaux. Sauf que ça ne marche pas. Malgré l’intervention de l’Etat, la voiture électrique reste chère autant pour le fabricant que pour les clients. Nous avons récemment écrit que le célèbre constructeur Ford a estimé à 3 milliards de dollars les pertes pour sa branche de voitures électriques. Et aussi qu’en Allemagne, les ventes de véhicules entièrement électriques (VE) ont chuté de 13,2 % en janvier 2023 par rapport à janvier 2022 et celles de véhicules hybrides, de 6,2 %. La raison principale est la fin des aides. Aux Etats-Unis, le fabricant Lordstown Motors a déposé son bilan en juin. Nikola Corp. a annoncé qu’il avait des « doutes substantiels » quant à sa capacité à rester en activité après 2023.
Il y a quelques jours, Tesla a réduit ses prix en Chine pour stimuler ses ventes sur un marché des véhicules électriques saturé. La joint-venture Volkswagen en Chine a annoncé mi-août jusqu’à 8 200 $ d’aides pour son modèle électrique ID.6 X. Les concessionnaires GM Chevrolet là-bas offrent plus de 25 % de réduction. Même si l’électrique représente désormais un tiers des ventes automobiles en Chine, l’offre y dépasse encore largement la demande. Cet écart va probablement se creuser à mesure que la consommation s’affaiblit.
Car même le marché chinois des voitures électriques va mal, très mal. L’un des plus gros promoteurs du pays, le géant Evergrande Group, a lancé un modèle alors que son empire immobilier commençait à s’écrouler. Et maintenant, la voiture est également en train de sombrer. Environ 400 constructeurs chinois de voitures électriques ont fait faillite ces dernières années, au moment où Pékin réduisait les subventions publiques. Contrairement à ce que pensaient les politiques, imposer la voiture électrique avec des aides et des subventions n’est pas un succès. Au contraire.
10 commentaires
Il y a le prix d’achat et le temps nécessaire aux recharges en cours de trajet, si vous mettez la clim et la radio, les kilométrages d’autonomie annoncés par les constructeurs sont à diviser par 2, voire 3 ! De plus, le prix des recharges chez Tesla équivaut à un plein d’essence.
Un peu d’histoire, trouvé sur le Net : « La toute première voiture électrique date de 1834. Le moteur à explosion, plus complexe, a vu son émergence plus tard, en 1861. La première commercialisation d’un véhicule électrique remonte à 1852. » . Depuis ce type de propulsion n’a pu s’imposer ….. parce qu’il est moins efficace et plus coûteux ! Les subventions ne suffisent pas à combler l’écart… pour que ça marche, il faut la voiture électrique gratuite….. sans oublier l’exploitation de ressources indispensables : matières premières et électricité pas chère, avec les moyens de production adaptés…. la réalité rattrape les utopies.
Le seul problème de la voiture électrique au 19eme et au début du 20eme siècle, fut la batterie. Les seules qui existaient alors étaient des batteries au plomb, avec un rapport poids/puissance absolument prohibitif. Le prix du pétrole a eu vite fait de détrôner le VE, même si le VT était (et est toujours) une aberration mécanique. Il y eut cependant une résurgence de l’électrique dans les années 50: à Besançon, par exemple, la flotte municipale des camions fut électrique pendant une dizaine d’années.
Bsr, sans compter que via linky le compteur espion « si gratuit » le fisc va pouvoir récuperer taxes et surtaxes quand vous mettrez vvotre poubelle å 4 roues à la recharge. Qui a eu la belle de linky? Nos politocards bien sur!
Supprimons les primes aides et autres déséquilibres toujours en décalage par rapport au marché
Au final il faut surtout éviter ces changements brusques imposés par des décisions « politiques «
Après, en fonction du prix de l’énergie, chacun fera son arbitrage
Bonjour, la politique forcée sur les véhicules à motorisation macrono-borno-électrique est une ineptie, une mode et une néo-religion créée par des incompétents et des traitres à la France et au peuple Français. Le nouveau Malus de 100 000 € annoncé pour 2024, confirme que la France a basculé irrémédiablement dans le communo-nazsisme. Les responables devront répondre de ce massacre devant un Nuremberg Carbo-climatique https://www.autojournal.fr/environnement/malus-ecologique-100000-euros-2024-315655.html#item=1 .Nous devons nous libérer coûte que coûte de cette caste destructrice à brassard verdâtre (force de l’axe) qui conduit la France au déclin (ex 3 ème puissance) et les français au déclassement, ceci aux profits de puissances économiques étrangères. Vive la France libre. Merci
très belles paroles bien dit
Quand on est courant des conditions de ceux qui bossent pour extraire les matériaux nécessaires aux batteries , ainsi ce que ça représente comme pollution, ces histoires d’autonomie ridicules ,et de ces recharges incessantes et souvent compliquées .Avec un peu de mémoire , il faut se souvenir qu’il y a peu de temps, on nous demandait de limiter l’utilisation du grille pain , je me demande s’il ne faut pas être un peu idiot pour comprendre le but de cette histoire . On sait aussi par exemple ( entre autres ) qu’un paquebot pollue autant qu’un million de voitures . En ville pourquoi pas , mais à un moment il faut arrêter d’avaler ces inepties . Surtout qu’il y a des carburants à zéro émission, compatibles aux moteurs thermiques qui fonctionnent très bien . D’ailleurs des constructeurs allemands s’en occupent.
J’ai cru voir une étude d’impact pour une fois.
Bien à vous
Plusieurs raisons, mais non rédhibitoires, défavorisent l’émergence de la voiture électrique: 1) les constructeurs occidentaux avaient (ont encore) beaucoup de mal à fourguer à la casse un outil industriel qu’ils avaient mis un siècle à optimiser pour fabriquer des machines extrêmement compliquées du point de vue mécanique. 2) Même combat de la part des pétroliers, qui ont mis en avant, avec les constructeurs, l’argument massue du manque d’autonomie, ce qui fut pertinent au début, sauf pour Tesla. 3) A ce manque d’autonomie, les états ont tardé à installer ce qui aurait dû aller de pair, c’est à dire les chargeurs rapides. Ici encore, Tesla, conscient de ce problème, y a pallié en créant son propre réseau de chargeurs rapides. Ce qui fait, d’ailleurs, que les propriétaires de ces VE sont sereins (je ne vends pas Tesla, mais le cité comme modèle de stratégie que les gouvernements auraient dû appliquer… plutôt que les subventions)
Une des rares bonnes directives de l’UE fut d’imposer le VE à partir de 2035, obligeant ainsi les constructeurs à progressivement adapter leur outil industriel à une voiture beaucoup plus simple que le VT, pour finalement faire chuter les prix en conséquence. Cette directive n’a pas eu l’effet voulu, devant les réticences des constructeurs, allemands et italiens, en particulier. Il s’en suivra, que la Chine, malgré ses difficultés économiques, raflera le marché du VE grâce à son avance industrielle (les constructeurs sont partis d’une feuille blanche), et sa demande intérieure.
En même temps, la technologie des batteries progresse rapidement, si bien que le prétexte de l’autonomie est de moins en moins crédible.