Non, ce n’est pas de la provocation. C’est l’idée qui resort d’un article scientifique intitulé « Global Warming Has Accelerated : Are the United Nations and the Public Well-Informed? » publié dans la revue Environment et co-signé par pas moins de… 18 chercheurs ! (James E. Hansen, Pushker Kharecha, Makiko Sato, George Tselioudis, Joseph Kelly, Susanne E. Bauer, Reto Ruedy, Eunbi Jeong, Qinjian Jin, Eric Rignot, Isabella Velicogna, Mark R. Schoeberl, Karina von Schuckmann, Joshua Amponsem, Junji Cao, Anton Keskinen, Jing Li & Anni Pokela) Les auteurs soutiennent que le réchauffement climatique s’est fortement accéléré. La température mondiale a augmenté de plus de 0,4 °C (0,7 °F) au cours des deux dernières années, la moyenne sur 12 mois atteignant un pic en août 2024 à +1,6 °C par rapport à la température du début du siècle dernier (moyenne entre 1880-1920). Cette hausse a été provoquée par El Niño, l’un des épisodes périodiques de réchauffement, d’origine tropicale, mais de nombreux scientifiques ont été surpris par l’ampleur de ce réchauffement climatique, deux fois plus important que prévu. L’article révèle qu’une part en est due à la restriction des émissions d’aérosols par les navires, imposée en 2020 par l’Organisation maritime internationale (OMI) afin de lutter contre les effets des aérosols polluants sur la santé humaine. Les aérosols sont de petites particules qui participent à la formation des nuages, dont ils augmentent considérablement l’étendue. Certains aérosols dévient le rayonnement solaire dans toutes les directions, y compris vers l’espace, ce qui réduit d’autant la chaleur atteignant la surface de la Terre. Et les navires, dans le Pacifique nord et l’Atlantique nord, sont la principale source de ces aérosols… bienfaisants !
En conclusion, les auteurs proposent une « approche alternative » à celle du GIEC pour lutter contre le réchauffement climatique : plus de particules dans l’air, donc encore plus de pollution.
5 commentaires
mouhais… je ne crois pas à tout cela… comment l’interdiction des aérosols pour les navires pourrait-il avoir une influence mesurable sur le climat (a fortiori en 4 ans)… de même qu’on essaye de nous faire croire que le climat aurait été réchauffé à partir de 1850 par les premières implantations industrielles… Ce n’est pas crédible. Si tant est que l’industrie puisse avoir un effet sur le climat, celui-ci n’aurait pu intervenir qu’après des décennies. La première manufacture anglaise n’a pas pu réchauffer le climat terrestre de manière mesurable. A proportions égales, vu le décollage des émissions carbonées mondiales à partir des années 1970, nous devrions déjà aujourd’hui tous vivre au Sahara.
Attention Monsieur Lecaussin, ces scientifiques vont certainement être baptisés d’extrême droite, voire de nazis par tous les fanatiques pastéque, et vous qui osez les citer, vous risquez des menaces sur votre vie. Regardez derrière vous dans la rue…
C’est une bonne question, comme on ne sait rien, on peut essayer de comprendre : https://www.youtube.com/watch?v=kRI7ATCTucM&t=85s , c’est quand même du niveau collège/ lycée ; dans cet exemple, on comprend que seule une partie de l’énergie est utile…. (20 à 30 %) le reste est perdu en chaleur…. bon, voyons la suite : https://www.youtube.com/watch?v=6QSeQhN-OAc ; ben c’est pas mieux !!!
Dans la suite de ces vidéos, ( si vous voulez poursuivre sur youtube on trouve les notions de rendements… jamais supérieurs à 30%…..)
Mais au fait ces installations sont faites pour lutter contre quoi ?? hum pourquoi ??
Il faut remarquer qu’en vertu du premier principe de la thermodynamique (conservation de l’énergie) , l’énergie prélevée par les éoliennes diminue l’énergie cinétique du vent…
Ah oui, qui a parlé de dérèglement climatique ?
heureusement nos collégiens et lycéens apprennent tout ça….. mais nos “élites” ?
Pour plus de précisions : https://www.nature.com/articles/s41598-023-49650-9, en anglais mais traductible facilement avec google . bonne lecture. Décidément on ne sait rien et on fait n’importe quoi ! alors augmenter ou pas la “pollution” ??
Le refroidissement temporaire de la terre lors de grandes éruptions volcaniques est connu depuis plus d’un siècle : lors de l’éruption du Tambora en 1815, l’Europe a subi un “hiver climatique” qui a duré trois ans. La première cause en étant les grandes quantités de SO2 libérées dans l’atmosphère supérieure
Dommage d’en arriver à un face à face entre l’Homme et mère nature !