La Ligue des droits de l’homme (LDH) a clos son congrès le 20 mai à Bordeaux avec l’élection d’une nouvelle présidente, proche des indépendantistes calédoniens. Dans un entretien à L’Humanité (20 mai 2024), Nathalie Tehio a déclaré qu’il y avait urgence à contrer l’extrême droite et les « néolibéraux » dans la perspective de l’élection présidentielle de 2027.
Pour cela, la LDH porte sur les fonts baptismaux une « alliance durable sur un socle de valeurs partagées »… avec 70 organisations dont les incontournables CGT, Confédération paysanne, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature, Attac, Greenpeace, Oxfam, etc. Autrement dit, la LDH entend lutter contre l’extrême droite et les « néolibéraux » avec la gauche extrême.
L’objectif est « de constituer une sorte de lobby d’intérêt général », mais « sans pour autant s’allier à aucun parti politique ». Le suspense est effectivement insoutenable : on se demande bien pour qui ce regroupement d’extrême gauche pourrait se prononcer lors de la prochaine élection présidentielle…
Pour en avoir le cœur net, il suffit de se plonger dans la résolution adoptée lors du congrès et intitulée « Pour une alternative démocratique, sociale et écologique », en ligne sur le site de la LDH. On y trouve le vocabulaire propre aux gauchistes avec un mélange peu original de néomarxisme et d’écologisme sirupeux. Le constat erroné est celui de l’accroissement des inégalités, du « désastre écologique », de la « casse de l’État social », sur fond de « violences policières » et de « multiplication d’actions violentes de groupes d’extrême droite ». La saine politique s’en évince : « le développement des communs » (traduisons : la voie vers le communisme), l’effectivité des « droits à  », « davantage d’égalité, de justice et de solidarités, sans détruire les écosystèmes ».
Bref, la LDH avec sa rhétorique qui fleure bon les Insoumis, apparaît effectivement bien placée pour donner des leçons de morale.
Au fait, qui finance cette aimable association ? Selon son dernier rapport financier en ligne, 29 % des ressources de la LDH proviennent de subventions publiques, soit la bagatelle de 725.000 € en 2022, dont 278.000 € par l’État et 358.000 € par les collectivités locales ! Un véritable scandale qui devrait prendre fin au plus vite dans l’intérêt des (vrais) droits de l’homme et des portefeuilles des contribuables.
5 commentaires
La gauche sterile s’active… pour le malheur des peuples !
La semaine dernière j’ai assisté à un colloque sur l’alimentation. Plusieurs associations ont présenté leurs projets. parmi ceux ci, une veut instituer une sécurité sociale de l’alimentation. C’est à dire le droit à l’alimentation gratuite associée au libre choix de se nourrir conformément à sa culture et à sa religion. Une autre veut créer un groupement d’achat alimentaire pour diminuer les coûts alimentaires des personnes en difficulté. Pour ce faire cette association demande une subvention de 50 000 €. Autrement dit pour gagné 5000 € les contribuables en paieront 50000 !
stopper les subventions ?? ça va pas non ? et de quoi vont vivre nos haut fonctionnaires si ils ne peuvent plus cumuler des mandats d’assocs inutiles ? fachiste !😂
Le boulet ou carcan Franco européen est tellement rebutant qu’il donne des envies naturelles d’exotisme..
Bien à vous
Bravo à M Mélenchon qui continue à placer ses pions …. avec l’argent publique