Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » La leçon de libéralisme et d’antisocialisme du président argentin Milei aux Français

La leçon de libéralisme et d’antisocialisme du président argentin Milei aux Français

par
21 vues

Le Canard Enchaîné (« Un si doux son de cloche argentine », 2 octobre 2024) s’en est étouffé : le nouveau président argentin donne une leçon de libéralisme aux Français dans son premier entretien dans la presse de notre pays (Le JD News, 25 septembre 2024). Javier Milei, celui qui, selon le volatile très à gauche et à la bonne foi tout aussi évanescente, serait responsable du basculement dans la misère de trois millions d’Argentins depuis son arrivée au pouvoir le… 10 décembre 2023.

Présenté comme un « libéral-conservateur » par Le JD News, Javier Milei confirme, lui, se définir comme un « libéral-libertaire », ni de droite ni populiste. Son objet est de « sortir de la pauvreté en générant de la croissance économique » (en gros, l’inverse du projet de Sandrine Rousseau), le « respect de l’effort du travail et de l’épargne » dans le cadre du respect de la propriété, en bref la trilogie « capitalisme, travail et épargne ».

Le Président se fonde sur le contre-exemple argentin : 20 crises sur les 22 que son pays a connues depuis le début du XXe siècle ont été dues au déficit public (aucun rapport avec notre pays bien entendu…). Les solutions qu’il a mises en place depuis sa récente arrivée au pouvoir ont été drastiques : réduction de 30 % des dépenses de l’État (quand on connaît les difficultés pour le gouvernement Barnier de trouver 40 malheureux milliards d’économies, au surplus sans baisse des dépenses de l’État !), lesquelles ne profitaient qu’à une « petite caste » ; diminution de l’inflation, réduite de 17.000% (!) à 54 % en un mois seulement (pas un mot du Canard Enchaîné à ce sujet, un oubli sans doute) ; arrêt des chantiers publics ; diminution du nombre de fonctionnaires.

Javier Milei souligne le poids de la gauche collectiviste sur l’éducation, la culture et les médias. Il insiste sur le nécessaire combat contre ce triple gauchisme : « Le journalisme doit se soumettre aux lois du marché » (on comprend que Le Canard Enchaîné ait tiqué, lui qui est subventionné par les contribuables comme l’essentiel de la presse française…) ; l’agence de presse Telam, l’équivalent de notre AFP, a été purement et simplement fermée (nous nous en étions fait l’écho dans une pendule).

Prononçant l’éloge du libéralisme, entendu comme le « strict respect du projet du prochain » et la défense de la trilogie lockienne (vie, liberté et propriété), Javier Milei s’attaque de manière virulente au socialisme et à ses avatars. Les socialistes ? Les « champions des droits », mais « les premiers à les réduire ». Les valeurs de la « gauche » ? L’envie, la haine et le ressentiment. Le « wokisme » ? Une variante du socialisme et un chemin vers l’appauvrissement, un « cancer ».

Une dernière leçon pour la France en général et le gouvernement Barnier en particulier : lorsque le Président argentin a pris les rênes de l’Etat, il existait 22 ministères ; il n’en existe plus que 8 aujourd’hui.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire