Un temps héraut de la mouvance soixante-huitarde en qualité de membre actif de l’Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes, Alain Finkielkraut a viré sa cuti au point désormais de compter parmi les contempteurs les plus sévères de l’idéologie wokiste.
Dans son dernier ouvrage » Pêcheur de perles« , il cite l’avis de concours de l’Université Paris VII pour recruter un enseignant en philosophie :
« On attendra une pratique de l’intersectionnalité réfléchie, non comme méthodologie régionale, mais comme mode de problématisation générique, transversale, susceptible de complexifier l’analyse des logiques de domination, dans leur épaisseur généalogique comme dans leurs configurations contemporaines, et de transformer les conditions de lisibilité des trajectoires individuelles et collectives de la subjectivation émancipatrice, des inventions de corps, de mémoire et de langage, opérant dans la reconstruction d’une capacité politique. »
En matière de wokisme, l’université française semble avoir fait sienne la devise olympique : Citius, Altius, Fortius – Communiter » (Plus vite, plus haut, plus fort -Ensemble »).
Elle peut légitimement aspirer à une médaille d’or. Pétrie d’égalitarisme, à l’avant-garde de la destruction de notre langue, l’université française par-delà les discours lénifiants de nos ministres de l’Education et de l’Enseignement supérieur, s’enfonce dans « la médiocrité mais la médiocrité pour tous ».
2 commentaires
Et les meilleurs WOKISTES sont les bons fonctionnaires payés par le peuple et qui gèrent les grandes écoles comme Science Po ,l’ENA …..
Charabia absolument effarent ! L’université a besoin d’une sévère reprise en main. Ce genre d’enseignement est une gabegie d’argent public. Leur suppression s’impose.