Lorsqu’un gouvernement veut se déculpabiliser en matière économique, il fait diversion. C’est ce que vient de faire le gouvernement argentin en nationalisant la compagnie pétrolière YPF. En l’accusant de « ne pas assez investir » (prétexte classique), l’Etat fait main basse sur cette société. Comme la Bolivie ou le Venezuela d’Hugo Chavez, l’Argentine prend donc la voie des nationalisations et de l’échec économique. Le Brésil a choisi l’autre solution, celle des privatisations. Et les résultats ne se sont pas fait attendre : le pays connaît une croissance économique forte et les investisseurs étrangers s’y bousculent.