Plus les élections approchent, plus il est probable de voir s’affronter deux vieillards dont le mental est, chacun à sa manière, plutôt instable. D’un côté, les sorties fracassantes, provocatrices et déconnectées des réalités, de Trump ; de l’autre, les lapsus, les oublis et les phrases incohérentes, de Biden. Lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, le 8 février, parlant de l’aide humanitaire à Gaza, ce dernier a confondu le président égyptien avec celui du Mexique. Il a aussi mélangé les noms des chanceliers allemands et des présidents français avec lesquels il s’était entretenu. Plus grave, le rapport de Robert Hur, conseiller spécial chargé de l’enquête sur les documents classifiés de Joe Biden, sorti il y a seulement quelques jours, dévoile qu’il souffre d’absences cognitives extrêmement inquiétantes. Hur s’est entretenu pendant cinq heures avec lui. Il a pu constater que le président était incapable de se souvenir de certains faits majeurs de sa vie. Il ne se rappelait pas à quelle période exactement il avait été vice-président. Il n’a pas pu dire non plus, même approximativement, à quelle date est mort son fils Beau. Il a confondu des personnalités de l’administration Obama avec des élus républicains. Ces épisodes sont de plus en plus fréquents chez lui. Cela arrive chez des personnes de son âge (il aura 82 ans en novembre) mais Biden, lui, est président des Etats-Unis et il brigue un deuxième mandat… Il est vrai que les institutions américaines prévoient, en cas de défaillance totale du président, son remplacement par le vice-président. Et le Congrès a des pouvoirs qui peuvent assurer sans faille le bon fonctionnement de cette démocratie. Mais pour l’image de l’Amérique, ce n’est pas du tout une bonne chose.
Les démocrates ont misé sur le match Biden vs Trump en novembre car l’ancien président était alors donné perdant. Depuis quelques mois, les sondages commencent à s’inverser, les électeurs ne voulant pas d’un président grabataire dont les pertes de mémoire sont si manifestes et si fréquentes. C’est à ses conseillers de le dissuader de se retirer de la course et laisser sa place à un autre candidat. Les sondages, qui révèlent que les électeurs démocrates doutent de plus en plus de sa capacité à assumer un autre mandat et que sa côte de popularité est au plus bas, à moins de 40 % d’opinions positives, le convaincront-ils ? La candidature de Biden ne serait de toute façon entérinée qu’après un vote formel à la convention démocrate de Chicago, en août. C’est à cette occasion qu’il pourrait annoncer sa retraite, pour que les délégués de son parti puissent choisir un autre candidat. Le monde va retenir son souffle…
9 commentaires
on peut deja se poser la question pourquoi avoir choisit un tel troll ? de plus représenter de nouveau un tel guignol serait la défaite assurée mais j’ai lu quelque part que michelle obama …😆
N’oublions pas qu’un pays est désormais géré comme une entreprise et peut donc être en faillite par une mauvaise gestion.
Donc comme dans une entreprise, les postulants (aux élections) devraient avoir entre 30 et 50 ans : avant 30 ans, ils ne sont pas finis, après 50 ans ils sont déjà finis !
A 50 ans aujourd’hui, on est vraiment jeune…
Jeune dans notre tête, mais pour un chef d’entreprise, à 50 ans on ne sert déjà plus à rien sinon pourquoi des plans seniors ?
c’est à cause des politiques publiques françaises ! Ce n’est pas le cas dans les autres pays
A 85 ans je me reconnais parfaitement dans les problèmes de Biden . Il n’y a rien à faire contre la perte des neurones même si on est pas classé Alzheimer .
J’ai eu une épilepsie temporale visible ,peut-être que lui aussi de manière plus discrète.
C’est comme ça !
Je ne comprends pas la phrase » C’est à ses conseillers de le dissuader de se retirer de la course et laisser sa place à un autre candidat. » Que voulez-vous dire ?
Que ses conseillers pourraient lui dire qu’il a vraiment pris un coup de vieux et qu’il ne se représente plus. Mais, pour le moment, ils le couvrent…
je verrais bien michelle obama