« Originaire d’un pays membre de l’Union européenne, maîtrisant parfaitement le français, je suis actuellement en France où je compte séjourner pendant 2 ou 3 ans. En tant que webmaster, j’ai assez facilement trouvé des missions ponctuelles pour lesquelles j’ai dû prendre le statut d’autoentrepreneur. Rien de plus facile, en principe, que de monter le dossier, il suffit de remplir quelques papiers et de fournir les photocopies des pièces d’identité. Il faut aussi un numéro de Sécurité sociale, que j’ai donc demandé à la CPAM de la région parisienne où j’habite. Elle m’envoie un numéro provisoire, que je communique selon le processus en vigueur à l’Urssaf, tout va bien. Sauf que, la machine bureaucratique s’était mise en marche… sur de mauvais rails. Je reçois certes mon inscription en tant qu’entrepreneur, mais avec la mention « activités commerciales » qui ne correspond pas du tout à ma situation. Je demande une rectification par mail, je consulte peu après mon compte d’autoentrepreneur, la correction a été faite, parfait. Sauf que … un autre nom apparaît à la place du mien ! Je contacte l’Urssaf et découvre que le numéro provisoire que l’on m’a attribué est en fait celui d’ une autre personne (autoentrepreneur et du même sexe) née le même mois et la même année que moi. Comme les numéros de SS commencent avec ces chiffres, jour mois et année, il est évident que la CPAM m’a confondue avec cette autre personne. Nous sommes donc deux à posséder le même numéro ! Entre temps, la Sécurité sociale envoie à mon domicile un nouveau numéro, en principe définitif. Ouf. Sauf que (encore un « sauf que », le 3ème), lorsque j’ai demandé le remboursement d’une consultation, j’ai fait chou blanc : le numéro ne fonctionne pas, on me renvoie vers la… CPAM.
L’épisode suivant est le plus palpitant : je reçois un courrier de l’Urssaf avec mon (bon) numéro de Siret et un numéro de sécurité sociale… qui ne correspond à aucun des deux précédents. Après des heures au téléphone, des explications à chaque fois répétées, je me retrouve dotée de 3 numéros de Sécurité sociale. Cette situation s’étire depuis février 2022. Les semaines, les mois passent, et pendant ce temps je paie consciencieusement les cotisations obligatoires. Et là, l’administration se montre efficace : aucun dysfonctionnement pour les encaisser. A suivre…
AC (courrier envoyé à la rédaction de la Lettre des libertés)
Ce témoignage que nous avons reçu (et que nous avons vérifié) est symptomatique de la bureaucratie qui règne dans notre pays. Tout le monde ne s’en rend peut-être pas compte, mais l’IREF vous le rappelle : la fraude sociale, qui s’épanouit dans cette mangrove inextricable d’incompétences cumulées, nous coûte, à nous contribuables, plusieurs milliards d’euros par an selon la Cour des comptes.
6 commentaires
40 minutes de téléphone puis raccroché, puis 15 minutes à nouveau , tout cela accompagné de 3 courriers successifs de menaces depuis 6 mois pour réclamer 700€ qu’on a déjà donné . La semaine dernière , dernier courrier de menace dont on ne doit pas tenir compte paraît il . Épuisant et stressant
Bonjour,
Sécurité sociale :
Un point sur lequel on pourrait économiser beaucoup : lorsqu’on prend un médicament « à vie », le médecin n’a plus le droit de nous donner une ordonnance renouvelable 3, 6 mois ou 1 an par exemple. On est obligé de retourner tous les 3 mois chez son médecin, même si c’est pour une ordonnance de vitamines (D ou C par exemple). Pour des médicaments pour le cœur, c’est compréhensible mais sinon, c’est inutile. En plus, lorsque l’on considère les problèmes pour obtenir un RV et le manque de médecins dans les campagnes… = contribution au trou de la sécurité sociale… à mon avis.
Bonne journée
Le numéro de SS est unique, propre à chaque personne. Il est le seul « indicateur » qui permet de ne pas confondre les personnes entre elles. Du reste, la CNIL est extrêmement vigilante sur l’utilisation qui peut en être faite lorsqu’elle autorise un applicatif informatique. Dès lors, si l’administration française perd la maîtrise de son attribution à chacun d’entre nous, elle perd tout repère et alimente sa propre désorganisation, ouvrant la porte à toutes les fraudes et manipulations.. C’est très grave.
N’oubliez pas 6 millions (environ) de fonctionnaires sont là et contrôlent tout de manière stricte. Bénéficiant d’un salaire à vie bien calculé.
Bureaucratie exemple : Je me suis rendu 3 fois en un mois à la CPAM pour un dossier de ma maman très âgée , le même agent à scanné à chaque rendez-vous , sa carte d’identité (périmée) et une procuration étable à mon nom par son notaire. C’est absurde ,idiot et improductif voilà.
Entre 90 et 220 milliards voilà ce que coûte la fonction publique française en gabegies. 90 pour les seuls fonctionnaires, mais jusqu’à 220 si on y ajoute les associations diverses, les syndicats et toute la crapulerie de ce monde fermé. Et ça TOUS LES ANS !!! Dans ces chiffres ne sont, bien sûr, pas comptés le coût des sureffectifs ubuesques. Mais continuez à voter pour les mêmes abrutis mondialistes et l’avenir sera tracé …
Le désastre de notre administration ! Déjà vécu, pour un dossier retraite, vous apportez tous les documents demandés, quelques jours plus tard, il vous est répondu, « on les a perdus, veuillez nous les rapporter » Il faut donc recommencer ….. Et nos fonctionnaires sont de plus en plus nombreux !! Attaquons le mal à mal racine !
Les éléments improductifs ou néfastes devraient être « virés » et non mutés comme cela se fait quotidiennement !