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Grève dans le secteur public : le retour des vieilles lunes

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Chez les syndicats, on n’oublie pas les bonnes habitudes, on continue de faire grève. Cette fois-ci, les secteurs des transports en commun et de l’enseignement s’unissent aux organisations de jeunesse pour faire les propositions suivantes : retraite à 60 ans et hausse des pensions, SMIC à 2 000 €, augmentation des salaires, ouverture du RSA aux moins de 25 ans, augmentation des minima sociaux et des bourses, et enfin, baisse du prix du carburant.

Malheureusement, la solution du gouvernement à n’importe quel problème est toujours d’offrir plus d’argent public, sorti des poches des générations futures, et nous le déplorons régulièrement. D’un autre côté, et c’est là tout le cercle vicieux dans lequel la France est prise depuis des décennies, les syndicats n’ont jamais que cette demande à la bouche.

Il y aurait pourtant bien d’autres choses à demander. Pour les enseignants, la fin du statut de la fonction publique afin qu’ils puissent être rémunérés selon leurs compétences et ne soient plus bloqués par la grille salariale. Pour les retraites, ouvrir le régime complémentaire par capitalisation (RAFP) dont bénéficient les fonctionnaires à l’ensemble des salariés. Pour les étudiants, la fin du bac pour tous et une orientation plus efficace des lycéens, ce qui éviterait les multiples échecs en licence. Pour les bénéficiaires d’aides sociales,  l’allocation unique, qui simplifierait l’attribution des aides tout en favorisant le retour à l’emploi et, par conséquent, la sortie de la précarité. Pour les salaires enfin, la diminution drastique des charges salariales et patronales.

Mais des syndicats qui s’accrochent, coûte que coûte, à leur sacro-sainte lutte des classes et exigent que l’Etat s’occupe de tout ne se risquent pas sur le terrain de ce genre de revendications. Cette nouvelle grève débouchera donc, au mieux, sur rien, au pire, sur des mesures qui affaibliront encore le pays.

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3 commentaires

Laurent46 30 septembre 2022 - 4:45

Les mieux payés, ceux qui travaillent le moins et qui ont le plus d’avantages en grève permanentes. Un peu comme si vous embauchez une personne d’aide au ménage qui fini par travailler moins que vous, qui a plus de vacances et de temps libre et qui gagne plus que vous ne pouvez rapporter à la maison. Au début vous faites le dos rond, vous vous dites que c’est un problème de moyens puis vous faites emprunts et dettes jusqu’à devenir insolvable. C’est cela la République selon Macron. Et ensuite ? vous perdez vos biens, votre âme pour finir par être vendu au diable en personne et c’est cela la France.

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Obeguyx 30 septembre 2022 - 4:12

Dans la plupart des vraies démocraties de la planète, la grève n’est pas acceptée chez les « employés de l’Etat ». Ces gens sont employés à VIE et bénéficient de la SECURITE de l’emploi sans être responsables de RIEN. Dans la plupart des vraies démocraties de la planète les syndicats ne sont pas subventionnés par l’Etat, mais vivent des cotisations de leurs adhérents, sinon ils disparaissent. En France en regard de ses éléments, il est facile de régler DEFINITIVEMENT CE PROBLEME. Alors arrêtez de nous les « casser » !!!.

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Astérix 6 octobre 2022 - 7:34

Le secteur public ? 7 millions de fonctionnaires qui pondent tous les matins des règles imbéciles et inutiles. Il faut bien comprendre qu’ils ne sont là que pour emmerder les français, les paralyser, alors que le secteur privé doit supporter les salaires, les charges, les retraites de ces parasites !
Les français ne comprennent rien et vont crever à petit feu.

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