Fabien Roussel a présenté un « contre-budget » au siège du Parti communiste français à Paris. Dès le début de son allocution, il a déclaré, en faisant référence implicitement au programme du Conseil national de la Résistance : « Pour nous, les Jours heureux sont toujours possibles et faire le choix de l’austérité (sic) est le pire choix qui puisse être fait ». Un membre de la commission économique du parti a confirmé : « Nous comptons renouer avec l’esprit qui a permis de sortir notre pays des difficultés immenses de l’après-guerre » (L’Humanité, 23 octobre 2024). Ah, le bon temps des nationalisations massives et de la création du « modèle social » que le monde entier nous envie et que nous continuons de traîner comme un boulet !
Le Secrétaire national du PCF a jugé que le gouvernement Barnier se présentait comme l’auteur de « la plus grande cure d’austérité jamais imposée » aux Français, ce qui témoigne d’une grave méconnaissance de l’histoire et d’une mauvaise foi achevée, l’Iref ayant démontré depuis l’origine que le budget de l’État continuerait à croître !
Le temps fort de la présentation du contre-budget a sans doute été l’augmentation massive du nombre des fonctionnaires : il convient « de recruter et de former 600.000 agents publics » d’ici 2030, avec 50.000 embauches dès l’année prochaine. Il s’agira de renforcer l’école, la recherche, la santé (que nul n’y voie de l’électoralisme…), mais aussi dans la police. Il est vrai que l’on manque cruellement de fonctionnaires en France… D’aucuns pourront surtout s’étonner que ceux qui devraient être les partisans du dépérissement de l’État plaident continument pour son renforcement…
Comment financer les nouvelles dépenses ? Au-delà des inévitables hausses d’impôts pour les plus aisés et de la diminution des aides publiques aux grandes entreprises, l’essentiel gît dans la constitution d’un pôle public bancaire réunissant la Banque Postale et la Caisse des dépôts. En effet, cette dernière pourra emprunter auprès de la Banque centrale européenne et le tour sera joué.
Il faut noter que le PCF entend se distinguer de La France Insoumise en visant pour 2030 « l’équilibre budgétaire » et ce, grâce à une hausse de 28 % du Produit intérieur brut (nos lecteurs seront subjugués par le sérieux et le caractère manifestement scientifique du raisonnement puisqu’il parvient à un chiffre si précis) selon l’équation que nous synthétiserons ainsi : emprunt égale dépenses supplémentaires égale investissements égale croissance économique égale recettes supplémentaires. Fabien Roussel s’est exclamé : « Les dépenses d’aujourd’hui font les investissements de demain », une version très détournée de la célèbre formule de Helmut Schmidt : « Les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain »…
Le secrétaire national du PCF a martelé à l’attention de ceux qui n’auraient pas compris : « L’heure n’est pas à se serrer la ceinture (cette heure n’a d’ailleurs jamais existé et elle n’existera jamais), à brider les emplois et les salaires. Au contraire : il faut investir sur la base de critères sociaux et écologiques au service de l’être humain, de la planète et des besoins de notre pays ».
En bref, avec les communistes, la guerre, c’est la paix ; la liberté, c’est l’esclavage ; l’ignorance, c’est la force ; le contre-budget, c’est l’emprunt et la dépense.
8 commentaires
… la droite c’est la gauche (pas faux!)
… et « l’humanité » est le journal du plus inhumain des régimes !
La grosse ficelle de la gauche c’est « d’inverser les valeurs » Quand on manque d’imagination on prend le bon sens et on fait l’inverse, cela est sensé montrer qu’on est plus intelligent que la moyenne des humains!
Vivement qu’ils inversent l’inversion des valeurs!
les.communistes.ont.ont.que.les.idees.de.bonnes.mais.lorqu.ils.ont.le.pouvoir.le.plus.gros.budget.est.la.police.politique.et.leurs.compte.personnel.a.l.etranger.le.peuple.a.droit.aux.miettes.est.fermer.sa.queule.
Ce que monsieur Roussel préconise (fonctionnaires, impôts, .) , c’est ce que l’on pratique en France depuis cinq décennies, et on en mesure les effets. « Les dépenses d’aujourd’hui sont les investissements de demain » ! Cela ne veut rien dire, c’est une formule creuse, presqu’un non-sens. L’investissement productif aujourd’hui, c’est un peu plus de richesse pour demain. Les socialo-communistes n’ont pas évolué depuis un siècle.
Oublie-t-il le plan Marshall ?
Les appels du PCF Ã travailler plus ?
Les grèves insurrectionnelles ?
Avec ce lamentable communiste liberticide Fabien Roussel et ses potes, c’est assurément le retour au joug stalinien !
Roussel Melenchon , c’est le retour du Stalinisme avec 15 millions de fonctionnaires et des milliers f’entreprises assommées d’impôts qui mettront la clé sous la porte . Car pour payer tous ses fonctionnaires il faudra bien prendre le pognon quelque part !!!!On aura un gouvernement a la Chavez !! Les fonctionnaires bien payés et les salariés du Privé a la diète .
ces gens sont complètement fêlés. Des bons à rien, incapables d’enfoncer 1 clou , qui ne créent rien , mais prix Nobel pour donner des leçons. La France est le SEUL PAYS qui fabrique de tels énergumènes . Qui ne sont même pas communistes, juste des parasites , hyper consommateurs de la société capitaliste ….
** on doit vraiment s’interroger : pourquoi notre système scolaire, universitaire , politique , social , administratif ,… engendre ces  » malades » . Pour moi, il s’agit de véritables malades . Inutile de chercher à comprendre.
*** 600 000 fonctionnaires , 28 % de croissance jusqu’en 2030 ??? presque 6 % par an, alors qu’on a du mal à faire 1 % !!
*** au Vénézuela ils ont réussi ceci : départ de millions de personnes , des gens qui se tuent pour 2 tranches de pain .
Qu’il y ait encore un parti communiste dans une démocratie occidentale est véritablement navrant. Surtout en France où l’on trouve une multitude de partis encore plus à gauche que les ouailles de Roussel et où le « quatrième homme », quasi professionnel de la « fonction », est un adepte avoué de l’islamisme combiné au chavisme vénézuélien.
C’est confondant !