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« Doit-on encore faire des enfants ? »

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Ce n’est pas une blague, ni une question posée par Sandrine Rousseau dans un de ses tweets délirants. C’est la Une (voir l’image plus bas) du MAIF mag, le mensuel de l’assureur. Et le sujet de ce dossier : doit-on ou non continuer de faire des bébés, si l’on veut – vous l’avez deviné ! – sauver la planète. Des sociologues, des enseignants, des collapsologues (sic), des pédopsychiatres… en débattent doctement. Selon certains d’entre eux, la planète serait en danger et il faudrait peut-être bien réfléchir avant de faire des enfants. On ne sait pas si les personnes interrogées en ont, ou non. Il est, en effet, plus facile de s’y résigner lorsqu’on a déjà des enfants, surtout s’ils sont grands. C’est facile, aussi, quand on n’en veut pas, ce qui est un choix personnel. Mais de quel droit l’imposer aux autres ? D’autant plus que, déjà, la natalité dans le monde est à la baisse : selon les prévisions, au rythme actuel de baisse du taux de fécondité, la population mondiale risque de diminuer de moitié d’ici à 2100.

Le taux de natalité est même catastrophique dans les pays du sud, de l’est et du nord de l’Europe. En Chine, il a chuté de 50 %. La Russie, le plus vaste pays du globe par sa superficie, est  considérée par les démographes comme menacé de disparition à cause d’un taux de natalité qui est aujourd’hui le plus bas au monde. Pareil pour des pays riches comme le Japon et la Corée du Sud. En France, notre système de retraites est au bord de la faillite parce qu’il y a de moins en moins de cotisants et de plus en plus de retraités. S’il est vrai que certains pays africains connaissent une explosion démographique, elle est cependant moindre depuis quelques années.

Enfin, s’il n’y a plus de bébés, pourquoi sauver la planète ? Pour qui ? Une question que les « experts » du Mag n’ont pas abordée… Bizarrement.

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15 commentaires

Roven 14 octobre 2023 - 8:47

Les statistiques montrent que la natalité baisse fortement alors que les nombreux immigrés ont beaucoup d’enfants : si cela continue, nous serons donc remplacés, que cela plaise ou pas…

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Bruno GERMAIN 14 octobre 2023 - 10:53

Il faudrait aussi stériliser tous les animaux mâles ! Assez des éléphanteaux, girafons et autres cacatoès !!! et surtout le célèbre serpent tentateur d’Adam et Eve !!! Nous aurons enfin la paix sur cette planète dont beaucoup l’ont rendue de plus en plus invivable ! Vive Jupiter et les coupeurs de têtes de 1793 chers à Mélenchon !

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Montenay 14 octobre 2023 - 11:44

Une remarque technique : seuls les migrants subsahariens ont fécondité nettement supérieure à la moyenne française. Celle des autres est moyenne ou basse.

Pour plus de détails sur la situation démographique française et mondiale, et ses causes, voir mes articles récents sur Yvesmontenay.fr.

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Montenay 22 octobre 2023 - 11:39

En plus de ma remarque technique, je voudrais donner mon accord à la remarque : « les couples volontairement sans enfant sont des parasites »

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Moulin 14 octobre 2023 - 12:03

Ne pas faire d’enfants c’est laisser les autres en faire. Les enfants des autres auront ils envie de travailler pour financer les retraites des sans enfants et s’occuper d’eux quand ils ne sont plus autonomes voire les soigner quand ils sont malades? Une nation en décroissance démographique ou en faible densité au km2 par rapport à ses voisins est tôt ou tard envahie. Sans parler du dynamisme économique et innovatif plus grand des pays où les jeunes sont bien là. Dont les petits pays stagnants deviennent dépendants puis colonies puis… Sauver la planète et son territoire c’est d’abord faire des enfants bien éduqués et formés. Les adultes sans enfants doivent être bcp plus taxés pour financer les efforts salués par la récente prix Nobel d’économie Claudia GOLDIN : https://www.rts.ch/info/economie/14375901-le-nobel-deconomie-decerne-a-la-professeure-dharvard-claudia-goldin.html des femmes qui en ont et élèvent 2 ou 3 . Les sans enfants sont des passagers clandestins de la société et pour établir une bonne natalité il faut reporter les efforts des femmes et des entreprises vers la collectivité. Du moins celles qui veulent se perpétuer et progresser parce qu’elles s’estiment être supérieures aux autres 🙂 ce qui est le cas des lecteurs ici je présume :-)))

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Grinderdo 14 octobre 2023 - 3:51

Tout à fait d’accord avec cela. Ceux qui n’ont pas élevé d’enfant pour contribuer à payer leur retraite doivent toucher une retraite amputée en fonction du manque à gagner dans les caisses de retraites par l’absence de ces cotisants. Cela permettrait de maintenir une retraite pour ceux qui ont passé une bonne partie de leur vie à élever des enfants qui paieront les retraites de tout le monde.

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Koris 14 octobre 2023 - 6:04

Il n’y a aucune raison de taxer les personnes qui n’ont pas d’enfant…sauf si on veut continuer dans l’État-Providence qui se mêle de tout.
Et je vous signale que ces derniers paient déjà pour les enfants qu’ils n’ont pas, notamment les études, les allocations sociales et le chômage 😏

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Oncpicsou 16 octobre 2023 - 5:45

1 – La TVA étant la ressource principale de l’état, ceux qui ont des enfants passent plus souvent à la caisse et donc payent bien plus impôts que ceux qui n’en ont pas.
2 – Qui fait vivre l’état dans la génération suivante? …les enfants de ceux qui en ont eu, (et je ne parle pas des retraites) par leur travail et leurs impôts.
3 – Qui doit donner de sont temps (non rémunéré) pour gérer les contraintes quotidiennes, parfois très lourdes, pour elever un petit être dont profiteront ceux qui n’en ont pas?

Non il n’y a pas photo, ceux qui délibérément n’ont pas d’enfants sont des profiteurs.

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Montenay 14 octobre 2023 - 12:06

Autre précision technique : on met souvent en avant le nombre d’enfants des quelques milliers de polygames (officieux). Or, ce qui compte c’est le nombre d’enfants par femme.
Par ailleurs, on fait souvent allusion à une forte fécondité des musulmans. En fait la fécondité dépend du développement et non pas de la religion (voir aussi mes articles sur ce sujet). Un pays subsaharien chrétien est beaucoup plus fécond que la Tunisie, l’Iran ou l’Indonésie

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CLEMENT 14 octobre 2023 - 12:10

Oui, il faut arrêter de faire des enfants… pour accélérer le Grand Remplacement ! Le GR de notre fin de civilisation sur lequel nous marchons avec insouciance ! Belle réussite de la convergence des luttes entre les climato fanatiques et les islamo gauchistes, devant le regard apeuré des Français…

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Picot 14 octobre 2023 - 12:45

Plus un humain sur terre, mais la planète sera sauvée. Génial!

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Gerard 14 octobre 2023 - 5:07

La France est elle un aquarium ou des gens soit disant intelligents sont persuadés que ce que fait la France a une influence significative sur la planète?

L’avenir de l’humanité se développe en Asie alors que l’Europe est en déclin relatif avec peu de ressource naturelles et d’industries.
Si on raye la France et sa population de la carte cela n’a aucune influence significative sur la planète, son réchauffement ni sa population.
On fait des enfants pour créer une famille, pas pour satisfaire une politique.

Heureusement que la robotique viendra suppléer le manque d’humains en age de travailler et de subvenir aux besoins des vieillards. Si ces professeurs Nimbus et vieux cons préfèrent avoir un robot plutôt qu’un enfant ils sont déjà prêt pour l’EPHAD.

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Mathieu Réau 14 octobre 2023 - 5:46

On l’observe partout dans le monde : le niveau de développement fait fortement décroître, à terme, la natalité. Si la démographie africaine est en pleine explosion aujourd’hui, c’est parce que le continent est au début de son développement, situation comparable au dix-neuvième siècle européen où la démographie avait, là aussi, explosé. Avant de devenir ce qu’elle est aujourd’hui.

C’est la même chose en Chine, c’est la même chose au Japon, c’est la même chose en Corée du Sud, c’est la même chose dans tous les pays dits riches.

Je pense qu’on se trompe de débat lorsque l’on se met à implorer le retour d’une forte natalité sur notre sol : cela n’arrivera pas de sitôt. C’est le choix des gens : ils ne veulent plus avoir six enfants comme autrefois, certains n’en veulent même plus. Et l’argument des retraites à payer est absolument fallacieux : dans cinquante ans, les retraités actuels et des années à venir seront morts et le ratio actifs/retraités se rééquilibrera alors naturellement (ce qui implique, du coup, qu’il n’y a pas tant besoin que cela de se soucier du déficit de notre système de retraite : lui aussi se rééquilibrera tout seul le moment venu).

Le vrai débat se situe sur deux points.

Premièrement : s’affranchir de la natalité exogène. Autrement dit, fermer les frontières et arrêter de laisser le monde se déverser chez nous ou notre pays deviendra le monde et plus la France.

Deuxièmement : préparer notre économie à fonctionner avec moins de main d’œuvre. Cela passe par le recours à la robotisation, à l’informatisation, et nécessite d’élever massivement le niveau d’études de nos futurs actifs. C’est précisément ce que font les économies riches d’Asie : elles ne recourent pas bêtement comme certains nous encouragent à le faire à l’immigration pour occuper les postes des secteurs « en tension ». L’immigration, ces pays le démontrent, on peut très bien s’en passer, même avec une natalité au ras des pâquerettes.

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Oncpicsou 16 octobre 2023 - 6:23

La vrai question n’est pas « faut il ou pas faire des enfants » mais « doit on gérer la démographie mondiale »
La réponse est évidement OUI.
La loi de Pareto nous apprend que 20% de la population mondiale impacte 80% des ressources. Si les 80% qui se contentent des 20% restants veulent rattraper le niveau des premiers, cela signifie que l’impact global de l’homme sur les ressources de la Terre sea multiplié par QUATRE, à population CONSTANTE.
… et nous y allons résolument si on en juge par les flux migratoires ! ( au passage, les soi disant ecolos devraient être les premiers à réclamer l’inversion des flux migratoires!)
Cela nous prépare de beaux conflits pour l’accès aux ressources limitées de la Terre, … et l’invasion des lieux touristiques rendra vite la vie infernale aux populations… si ça ne l’est déjà.
L’éternel choix entre quantité et qualité se pose aussi à l’humanité.
Nos politiques ont un problème compliqué à résoudre: comment conduire, de façon harmonieuse, l’humanité vers une population mondiale de 3 milliards dhabitant? Les connaissant, je nous vois mal partis !

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o.icaros 17 octobre 2023 - 11:36

C’est quoi cette blague « sauver la planète? » Nous sommes si peu de chose. Il faut avoir beaucoup de vanité pour croire en sa puissance et avoir cette vanité de sauver la planète. La planète n’est pas en danger. Elle était là avant nous et elle sera là après nous. C’est nous qui sommes en danger. La planète on peut la maltraiter, détourner ses cours d’eau, raser ses montagnes, la déboiser, elle se laissera faire car c’est dans sa nature et qu’elle a toutes les capacités de réparation. En arrachant une branche à un arbre pour se défendre, l’homme préhistorique maltraitait déjà la nature sans jamais l’avoir mise en danger. Aurait-il pu se priver de cette branche? Le problème c’est la surpopulation et c’est à ceux qui font trop d’enfants de régler ce problème et non à nous. Mais çà, aujourd’hui, on ne peut pas le dire car se serait stig-ma-ti-ser certains. Pourtant, cela ne choquait personne quand on le disait à la Chine. Elle avait eu l’intelligence de mettre eu oeuvre une politique des naissances pour résoudre de la famine. Ce qu’on pouvait dire la Chine, sans que cela choque les bons sentiments de certains ayatollahs de l’écologisme, la pire des religions, il est interdit de le dire aux Africains. Car c’est bien d’eux qu’il s’agit. Pour ne pas à avoir un discours jugé culpabilisants, certains dérangés ont créé un mouvement qui milite pour l’extinction volontaire de la vie. De la vie blanche, bien sûr. Je suis contente de ne pas avoir 20 ans aujourd’hui car l’avenir, tel qu’il se dessine, me fait peur.

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