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Déficit de la Sécurité sociale : une vraie réforme s’impose

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Lundi 17 février, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 a été définitivement adopté par le Sénat. Selon la ministre du Travail et de la Santé, le PLFSS a permis de contenir le déficit entre 22 et 23 milliards d’euros en 2025 au lieu de 30 milliards.

Ce gouffre financier, en progression constante, illustre l’incapacité chronique de l’État à gérer efficacement notre système de protection sociale et à réformer en profondeur. L’objectif national de dépenses d’assurance-maladie (Ondam) s’élève à 265,9 milliards d’euros – une hausse de 3,4 % par rapport à 2024 – et comporte 1 milliard d’euros supplémentaires pour les hôpitaux publics qui s’engouffrent dans le déficit. Pour les entreprises, le coût du travail augmente : les exonérations de cotisations sociales seront réduites à 1,6 milliard d’euros pour redresser les comptes de la Sécurité sociale. Quant à l’augmentation de la taxe sur les boissons sucrées, elle témoigne davantage d’un opportunisme fiscal que d’une réelle volonté de responsabiliser les citoyens. En résumé, on continue d’injecter toujours plus d’argent dans un système défaillant, sans jamais questionner son mode de fonctionnement. L’argument de la solidarité est devenu le paravent d’une organisation publique en situation de monopole légal.

Contrairement aux entreprises du secteur privé, la Sécurité sociale ne subit aucune pression concurrentielle et n’est donc pas incitée à optimiser ses coûts. Elle a déjà été épinglée à de multiples reprises par la Cour des comptes, notamment pour des erreurs de règlements de frais de santé, de prestations de retraite, mais aussi pour des fraudes à l’Assurance maladie. C’est pourquoi l’IREF soutient sa privatisation et sa mise en concurrence afin d’encourager une meilleure gestion financière et, plus fondamentalement, d’offrir aux citoyens la liberté de choisir leur assurance auprès de mutuelles ou de compagnies privées à des prix plus compétitifs.

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6 commentaires

Almaviva 19 février 2025 - 10:06 am

Oui, le système suisse en somme !

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Alain 19 février 2025 - 11:15 am

“Contrairement aux entreprises du secteur privé, la Sécurité sociale ne subit aucune pression concurrentielle et n’est donc pas incitée à optimiser ses coûts”

Pourtant, il faut rappeler qu’il y a environ une quinzaine d’années, la Cour de Justice de l’Union Européenne avait statué, dans un arrêté violemment bafoué par le gouvernement français, deux choses:

1) Chaque individu a l’obligation d’assurer sa santé, auprès de la compagnie d’assurance de son choix,

2) La sécurité sociale française est une compagnie d’assurance comme les autres.

Je cite de mémoire, je ne retrouve plus la référence, mais elle doit se trouver quelque part. Il était donc logique, suite à cet arrếté, que les personnes qui le souhaitent puissent se désinscrire de la sécurité sociale, pour souscrire une assurance où bon leur semble. Les rares personnes, essentiellement des petits entrepreneurs, qui ont essayé, ont été littéralement assassinés économiquement parlant par l’Urssaf. On aime bien, dans ce pays, se cacher derrière les institutions européennes pour faire avaler au citoyen les pires potions, mais quand ces mêmes institutions pondent quelque chose qui ne plaît pas au gouvernement français, on sait parfaitement l’ignorer.

Il faut marteler, à chaque occasion, que la sécurité sociale n’a jamais soigné personne. Ce sont les médecins, les infirmières, etc., qui soignent. La sécurité sociale n’est qu’un intermédiaire financier entre les soignants et leurs clients. Ca peut sembler évident pourtant, mais il est bon de le rappeler!

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Thierry 19 février 2025 - 11:17 am

Privatisation est la seule solution
et on ne garde que le régalien en Fonction Publique

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Yves Heulenote- Poh 19 février 2025 - 4:24 pm

A croire que ces êtres supérieurs qui nous gouvernent n’ont jamais compris que pour régler un mal il fallait s’attaquer aux causes et non pas aux conséquences .

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lemen,t b ons à rien tout comme lui. 19 février 2025 - 6:12 pm

La Sécurité Sociale ne devrait concerner que les Français qui ont cotisé, et n’a pas à soigner les saletés de migrants, les Algériens pourris ou autres fraudeurs. Tant que la pauvre France sera gouvernée par des ordures ne pensant qu’à leurs prébendes, tout ira de mal en puis. Destitution de macron , cette nullité.

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Alain 20 février 2025 - 8:24 pm

Je suis né hors du territoire français, donc je suis une saleté? Merci, c’est sympa, alors que je me lève tôt tous les matins pour aller bosser, et que je reverse au gouvernement la plus grosse partie de ce que je gagne.

Quant à cette pauvre France, comme vous dites, elle a les dirigeants qu’elle mérite. Si vous pensez vraiment que vous valez mieux que Macron, allez y, présentez vous aux élections.

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