Climat : les GAFAM en font bien plus pour la planète que les militants écologistes

Après Microsoft et Google, c’est au tour d’Amazon d’annoncer des partenariats avec des startups et des producteurs d’électricité. Le GAFAM a l’intention de financer la construction de SMR (small modular reactors), une nouvelle génération de réacteurs nucléaires plus petits, moins puissants et moins coûteux à fabriquer, et complémentaires des réacteurs de grande à moyenne puissance. La start-up américaine X-energy devrait ainsi recevoir 500 millions de dollars pour accélérer le développement de son SMR « Xe-100 », tandis que les opérateurs publics Energy Northwest et Dominion Energy vont conclure chacun un contrat de plus d’un demi-milliard de dollars avec Amazon.

Leader du cloud computing, Amazon a en effet besoin d’alimenter l’infrastructure informatique de sa filiale Amazon Web Service (AWS). Le nucléaire est la source d’énergie la plus à même de répondre aux exigences de l’entreprise en matière d’approvisionnements en électricité, tout en réduisant son empreinte carbone. Ces partenariats sont aussi une opportunité pour créer des emplois temporaires et permanents à échelle locale, que ce soit pour construire les SMR ou les faire fonctionner une fois opérationnels. Le fait d’investir dans la start-up X-energy, par l’intermédiaire du fonds privé Climate Pledge Fund d’Amazon, permettrait d’apporter plus de cinq gigawatts d’énergie nucléaire dans le réseau électrique au cours des 15 prochaines années. C’est bien la preuve que les grandes entreprises, y compris les GAFAM, peuvent réduire efficacement leur impact environnemental sans être contraintes par moult réglementations liberticides. Elles en font probablement plus pour la planète que n’importe quelle association écologiste, trop occupée à saccager des cimenteries, à dégrader des réserves agricoles d’eau, ou à militer contre la création de nouvelles lignes de transports bas carbone.