Dans les années 2000, un sondage inquiétait tous ceux qui, comme nous, demandaient moins d’Etat. Plus de 70 % des jeunes de moins de 30 ans souhaitaient devenir fonctionnaires. Il était difficile, avec ces chiffres, de défendre la baisse massive du nombre d’agents publics qui étaient, déjà, largement plus nombreux en France que dans les autres pays. Comment tailler dans les effectifs alors que les Français se bousculent pour en faire partie ? Aujourd’hui, selon les derniers sondages, la situation a complètement changé. En un quart de siècle, le nombre de candidats aux concours a quasiment été divisé par quatre. Les chiffres officiels montrent que, dans la fonction publique d’État, seuls 177.000 candidats se sont présentés en 2021 pour 41.000 postes offerts, contre 642.000 pour 38.800 postes au début des années 2000. Les jeunes boudent les emplois publics, réjouissons-nous ! C’est le moment de dégraisser l’Etat et de confier la plupart de ses missions au privé. Si les Français ne veulent plus travailler dans une administration pléthorique, inefficace et sans réelles perspectives de carrière, ils choisiront une société privée qui peut aussi accomplir ce que l’Etat fait si mal.
Les exemples ne manquent pas, on peut en trouver un peu partout dans le monde et l’IREF les a souvent mentionnés. Cela fait longtemps que les Anglais sous-traitent tout ce qui concerne les actes administratifs et les Suédois le font même avec les contrôles fiscaux ou l’assurance chômage. Dans ce pays, la plupart des services sont privés ou semi-privés, alors qu’ils sont chez nous publics. Aux Pays-Bas, la gestion des prisons est sous-traitée au privé, en Suisse et en Allemagne on gère les hôpitaux comme des entreprises privées. L’exemple de l’école est encore plus parlant. Dégraissons le mammouth, comme le nommait Claude Allègre, en introduisant l’autonomie, la concurrence entre les écoles et le chèque-éducation. Les directeurs et les enseignants auront plus de liberté pour prendre des initiatives. Les meilleurs seront mieux payés.
Depuis le début des années 2000, le nombre de fonctionnaires a augmenté de plus d’un million. Nous avons presque 7 millions de fonctionnaires et assimilés fonctionnaires ! Les Français ne veulent plus rejoindre le secteur public Profitons-en !
12 commentaires
oui, vous avez surement raison, mais ayant parfois l’esprit mal foutu, j’espère qu’il ne s’agit pas d’un refuge vers l’assistanat oisif pour une petite partie de la jeunesse abreuvée par l’idée du revenu universel…. il me semble que le « quoiqu’il en coûte » a eu tendance à entrainer certains vers ce biais…. d’où un retour au travail parfois difficile, avec les difficultés de recrutement. Une forme d’optimisation fiscale ?
Mauvaise nouvelle : les Français ne veulent plus du tout travailler que ce soit dans le public ou le privé.
Pour contrer cela, il suffit de limiter drastiquement les aides….pourquoi vouloir travailler, lorsqu’en cumulant toutes les aides, le pouvoir d’achat est quasiment à égalité avec un travail au smic souvent peu gratifiant a des horaires disparates. Ce qu il est urgent de faire c’est d’avoir un organisme centralisateur pour la distribution des aides ou prestations et qui permettrait de plafonner celle ci, afin que toutes cumuler elles n’atteignent pas une rémunération de travail
oui, certainement, mais je crois que l’on assiste aussi à l’émergence (marginale) d’une tendance plus écolos, où certains choisissent une vie plus frugale pour diminuer « leur emprunte carbone » avec des moyens de subsistance parfois très faibles sans avoir pour autant un niveau de vie identique à un travailleur….. (et des choix de troc, recyclage, bref de la décroissance)
Bonjour Nanard, la bonne nouvelle c’est que les écolos ne se reproduisent pas, donc à terme, cette néo-religion devrait s’auto détruire. Le monde ainsi libéré pourra reprendre le chemin de la liberté, de la créativité et de l’industrialisation. Merci. Bien à vous
Bonjour Maxens, oui et avec à minima, un vrai contrôle de l’usage de toutes ces « aides ». Merci. Bien à vous
Bonjour Daniel, certes, mais il faut dire qu’il est plus lucratif de ne surtout rien faire, plutôt que de travailler. La faute à qui; à l’état et aux politiques clientélistes. Aujourd’hui en France (ex 3 ème puissance, passée 6 éme…) le slogan est « en France il ne faut surtout rien faire » et si vous gagnez plus de 1200 €, vous êtes escroqués par l’état communiste Français. La France doit être libérée de cette emprise fiscale qui asphyxie le pays. Rappelons les malus à 50 000 € et les sur-sur-sur-taxes sur les carburants en plus de l’interdiction de circuler (ZFE). Merci. Bien à vous
Bureaucratie : cette peur terrifiante que quelqu’un, quelque part, travaille efficacement sans votre permission. ( réf : ?)
Bonjour, il est utile de rappeler qu’en 1981 nous étions 55 millions de Français, la 3 ème puissance mondiale, les services publics fonctionnaient parfaitement, il y avait quelqu’un à qui parler dans les administrations et le nombre de fonctionnaire était de 1,7 millions. Aujourd’hui l’inflation du nombre de fonctionnaire est multipliée par trois et rien ne va plus. Que s’est-il passé ? Une enquête sénatoriale doit être diligentée. Merci. Bien à vous
Le socialisme mitterrandien est passé par là…
Bonjour Monsieur Lecausin, oui c’est clair, Tonton et les 40 voleurs. Et ont suivi les traitres de LR qui ont donné la France en pâture à l’U.E. . Il n’y a plus de pilote à bord, la France est un fantôme ivre mort. La néo-religion carbo-climatique, les ONG subventionnées par les puissances étrangères, les gauchistes et l’extrême centre Macronien terminent d’achever la bête. La pente va être très difficile, sinon impossible à remonter. Ils ont même sacrifié l’énergie sur l’autel de l’idéologie hystéro-climatique. Cela bénéficie aux autres puissances. Félicitations, continuez pour avoir l’espoir de libérer la France de tous ces parasites, sachant que l’ennemi se trouve aussi ailleurs, le Davosien décliniste suicidaire Klaus Schwab et ses apôtres du mal sont à surveiller de très près (il y en a dans notre gouvernement parodique). Résistons. Merci. Bien à vous
Bravo Monsieur ! Bravo pour ce franc parler qui fait tellement de bien, au milieu de ces media socialo-communistes qui intoxiquent l’opinion. Le temps est venu de liquider ce ramassis de ronds de cuir, ces fonctionnaires parasites qui s’engraissent de nos impôts. Remplaçons-les par des gens du privé, des gens qui savent ce que travailler veut dire, qui savent se retrousser les manches puisqu’ils risquent leur peau à chaque contrat signé, qu’il faut aller chercher le couteau entre les dents, l’arme au poing. Le privé, ça marche, on le sait = regardez McKinsey, ou encore Orpea.
Que l’Etat devienne au fort et noble sens du terme libéral : qu’il se contente de fonctions régaliennes utiles aux citoyens. Comme notre saint mentor et gourou, Frédéric Bastiat, éhontément ignoré par une université aux mains de la mafia marxo-léniniste, le dit si bien, d’abord embaucher et former des dizaines de milliers de soldats, de gendarmes et de policiers, tant il est vrai que la liberté, telle que nous la souhaitons, ne saurait s’enter que sur l’Ordre. Construire force prisons pour y enfermer les factieux, les séditieux qui gangrènent notre beau pays.
Merci, Monsieur, d’être là !