Selon le baromètre du cabinet Altares, publié le 11 juillet, le nombre de défaillances d’entreprises grimpe de 49% sur un an pour retrouver son niveau d’avant covid. Au premier trimestre, la hausse des faillites atteignait déjà le chiffre de 34,6%.
Sur le front de l’économie, les mauvaises nouvelles se multiplient : inflation galopante, guerre en Ukraine, augmentation des prix de l’énergie et des matières premières. A cela s’ajoute la fin de la politique monétaire accommodante de la Réserve fédérale américaine et de la BCE. Les jeux sont faits, rien ne va plus.
C’est dans ce contexte que le nombre de faillites est ainsi passé de 6 587 au second trimestre 2021 à 9 826 au second trimestre 2022. L’année dernière, la plus grande partie du secteur privé était sous perfusion de l’Etat avec les dispositifs de chômage partiel, les reports de cotisations sociales et les PGE (prêts garantis par l’Etat).
Le temps étant désormais venu de rembourser, un certain nombre d’entreprises se retrouvent avec une trésorerie insuffisante pour payer et font faillite. Les aides de l’Etat ont brouillé le fonctionnement naturel du marché, ce qui n’a fait que déplacer le problème de l’année dernière à cette année. Une situation délétère pour nos finances publiques à l’heure où emprunter va devenir de plus en plus difficile.
4 commentaires
Encore une bonne nouvelle à mettre au bilan de Macron .
N’étant pas économiste, expliquez moi en quoi l’augmentation du nombre des faillites est une bonne nouvelle.
Tous les ans, des entreprises naissent et d’autres meurent. Les aides ont sauvé artificiellement des entreprises qui devaient mourir.
NL
Rien d’étonnant et pourtant on savait tous que ça allait être détonnant ce quoi qu’il en coûte … Allez, à vos carnets de chèques pour quelques décennies … et surtout n’oubliez pas de voter pour le successeur de Macronunuche dans 5 ans !!!