Pour consentir à ne pas faire grève, les contrôleurs aériens ont obtenu, , fin avril, un accord du ministère des Transports et de la Direction générale de l’aviation civile qui comprend l’attribution de nouvelles primes pendant la durée des Jeux olympiques, ainsi que des jours de repos supplémentaires. En plus de leurs 39 jours de congé annuel, les contrôleurs « en salle » bénéficieront donc de 18 jours de récupération supplémentaires (soit au total 57 jours de repos par an) et les contrôleurs « hors salle » (dans les bureaux), de 6 jours. Rappelons que, selon le Code du travail, un salarié du privé a droit à un congé de 2,5 jours ouvrables chaque mois de travail effectif au sein d’une même entreprise, ce qui donne 30 jours ouvrables sur une année. Presque un mois de moins…
Contrôleurs aériens : jusqu’à 57 jours de repos par an, presque 2 fois plus que dans le privé !

Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
1 commenter
…et pour compenser cette vie epuisante, (on se demande pourquoi des gens font ce métier) ils peuvent prendre leur retraite à 55ans, payée par les enfants de ceux qui partent à 64ans.