Comme en Argentine il y a deux ans, le gouvernement irlandais a décidé d’instaurer un prélèvement à 0 6 % sur les fonds de pension qui gèrent les retraites privées des Irlandais. Et cela pour une durée minimum de 4 ans. Le but est de remplir les caisses de l’Etat et des banques touchées par la crise. C’est une mesure on ne peut plus condamnable car il s’agit là de l’épargne pour la retraite de millions de personnes.
Les politiques s’attaquent même au sacro-saint principe de la propriété privée comme l’avait fait Christina Kirchner en Argentine. C’est aussi une tentative désespérée d’éviter l’effondrement de l’euro à cause, entre autres, de la dette irlandaise. Pourtant, ces politiques qui volent au secours de l’euro devraient se rappeler ce qu’avait dit Milton Friedman en 2004 : « Il existe une très grande probabilité à ce que l’euro éclate dans quelques années ».
(Marian L. Tupy, Résumé, 15/05. Lire l’article .)