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Les 12 mensonges du GIEC, de Christian Gérondeau

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Le huitième livre que Christian Gérondeau consacre au réchauffement climatique est probablement le meilleur, encore plus clair, percutant et convaincant que les précédents. Car ses arguments contre les mensonges du GIEC sont incontestables :
  1. Norendra  Modi, Premier Ministre indien, a constaté que  « plus de 500 millions d’Indiens n’ont pas accès à des sources d’énergie propre pour faire la cuisine et des centaines de milliers de femmes et d’enfants en meurent chaque année ». Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, quatre millions de personnes meurent chaque année dans le monde du fait des émanations des foyers intérieurs où, en l’absence d’électricité, leur cuisine est faite. C’est la première cause de mortalité mondiale.
  2.  L’espérance de vie humaine est d’autant plus élevée que la consommation d’énergie est plus grande, comme en attestent les statistiques par pays. Accroître le recours aux énergies fossiles, c’est sauver des vies. Aussi le 13 novembre 2021, dernier jour de la « COP 26 » de Glasgow, l’inde, suivie par la Chine, a-t-elle refusé de signer le communiqué final qui exigeait de « cesser d’avoir recours au charbon ». Le charbon est en effet pour ces deux pays la première source d’électricité et la moins chère. Ils ne peuvent s’en passer pour sortir de la pauvreté. Ils multiplient donc les centrales électriques au charbon.
  3. L’énergie, en particulier l’électricité, est indispensable au développement économique. Les pays en développement, déjà à l’origine des deux tiers des émissions mondiales de CO2, continueront à accroître leurs émissions. La baisse éventuelle des émissions européennes, actuellement inférieures à 10 % des émissions totales, ne pourra pas compenser la hausse de celles des pays en développement. Les émissions humaines continueront de s’accroître. La « neutralité carbone » de la planète, c’est-à-dire l’arrêt des émissions humaines, est une utopie. D’ailleurs pour l’Agence Internationale de l’Energie, qui cumule les prévisions de tous les pays, les émissions vont croître de 15 % d’ici 2030.
  4. Les énergies fossiles représentent 80 % des sources d’énergie de la planète (88% pour la Chine). Les barrages et le nucléaire les complètent. Les énergies éolienne et solaire, dites renouvelables, n’en représentent que 2 %. Pour la production d’électricité leur intermittence oblige de les doubler par des centrales à gaz ou à charbon devant être rapidement mises en production quand le vent ou le soleil disparaissent. Quelle que soit la croissance de ces énergies, elles resteront à moins de 10 % des ressources énergétiques mondiales.  L’Agence Internationale de l’Energie prévoit 75 % d’énergies fossiles en 2040. Et pourtant le GIEC affirme que « près de 80% de l’énergie mondiale pourraient être procurés en 2050 par les énergies renouvelables ». C’est un mensonge.
  5. En 1972 le Club de Rome prévoyait l’épuisement des gisements de pétrole en 2000. En réalité, les réserves prouvées sont actuellement de 50 ans d’une production qui a doublé. Outre les réserves prouvées, on peut compter sur l’amélioration des techniques d’extraction et le développement du pétrole et du gaz de schiste. Mais le gouvernement français a interdit qu’on connaisse les ressources potentielles de la France dans ce domaine ! Les réserves de charbon sont supérieures à 130 ans de production. La crainte de l’épuisement rapide des sources d’énergie n’est pas justifiée.
  6. La hausse du niveau des mers (3mm par an, soit 30 cm par siècle) ne fait pas reculer les côtes rocheuses. Le recul de certaines côtes non rocheuses serait peut-être de 20 mètres en un siècle. Cependant le delta du Gange s’étend chaque année. La crainte de millions de « réfugiés climatiques » n’est pas justifiée. 
  7. Au rythme actuel de la hausse de la température de l’atmosphère (0,6 °C par siècle), la température de l’atmosphère sera en 2050 de 1,3 °C supérieure à celle de 1850, soit en-dessous de la limite basse de 1,5 °C visée par l’accord de Paris. Il n’y a pas d’« urgence climatique ».
  8.  Le taux de croissance actuel de la température est nettement inférieur à celui des périodes de la dernière déglaciation où il croissait le plus.
  9. Les émissions humaines de CO2 (1% chaque année du stock de CO2 que contient l’atmosphère) sont en grande partie absorbées par les océans et la végétation. Il n’en reste dans l’atmosphère qu’une faible partie.
  10. Les subventions aux transports ferrés, aux transports publics et aux énergies renouvelables sont la cause de 40 % de la dette française, de l’augmentation de 60 % du tarif de l’électricité pour les ménages et de son futur doublement. La lutte contre le réchauffement a de graves conséquences économiques pour notre pays comme pour ceux qui le suivent.
  11. La taxe carbone destinée à réduire les émissions de CO2 est sans justification.
  12. Affirmer que 97 % des scientifiques du climat approuvent les thèses du GIEC est un mensonge éhonté. En effet l’étude utilisée pour soutenir cette affirmation indique qu’au contraire la plupart des scientifiques n’ont pas d’opinion sur la cause du réchauffement et 3% seulement pensent qu’elle est entièrement humaine.

Les arguments de Christian Gérondeau contre les mensonges du GIEC sont simples et convaincants. On peut cependant lui reprocher son excessive modestie. Bien que polytechnicien, il n’ose pas aborder les sciences du climat, c’est-à-dire l’étude des phénomènes climatiques, en effet complexes et relevant de nombreuses disciplines scientifiques. Il ne dénonce donc pas le principal mensonge du GIEC : la responsabilité intégrale de l’humanité dans le réchauffement. Il écrit même qu’il est « irresponsable de disposer d’une entière certitude » à ce sujet.  Le doute est une attitude scientifique. Mais il ne doit pas cacher le mensonge. 

Certes Christian Gérondeau mentionne le professeur Steven Koonin et le titre fort critique de son livre (« unsettled ? », c’est-à-dire une science du climat non établie, contestable). Mais il pourrait rappeler que ce professeur, doyen de la célèbre université Caltech, auteur d’un manuel réputé sur les modèles, conseiller climat de Barak Obama, puis responsable de sa politique climatique comme sous-secrétaire à l’énergie, est l’un des climatologues les plus compétents. Son livre conclut que les modèles climatiques servant aux prévisions du GIEC ne sont pas fiables et qu’en 2100 l’influence des émissions humaines sur le climat sera « minime ».

Le GIEC affirme que 44 % des émissions humaines resteront perpétuellement dans l’atmosphère, alors qu’il n’en restera à terme que 2 %. Ces 2 % sont la part du carbone terrestre contenue dans l’atmosphère sous forme de CO2, 98 % des émissions ayant été absorbés par les océans, la végétation et les sols. 

Christian Gérondeau pourrait aussi dénoncer un mensonge incroyable du GIEC, selon lequel l’augmentation de la température des océans tropicaux n’est en rien responsable de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère. Tout buveur de bière sait bien que quand il remplit son verre l’augmentation de la température du liquide dégage une mousse de CO2. La hausse de la température des océans tropicaux est la cause principale de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère (taux de corrélation très élevé de 0,86). Ce n’est pas l’accroissement du CO2 qui cause le réchauffement, mais le réchauffement qui cause l’accroissement du CO2.

 Pour le GIEC, un « effet de serre » non défini ni mesuré absorberait une partie du rayonnement thermique infrarouge de la terre vers le cosmos, diminuant ainsi ce rayonnement. En réalité aucune diminution de ce rayonnement n’a été mesurée.

Ces mensonges servent à affirmer l’influence sur le climat des émissions humaines, alors que cette influence est et restera négligeable.

En dépit de cette trop grande modestie scientifique le livre de Christian Gérondeau mérite d’être lu par tous ceux qui refusent le lavage de cerveau alarmiste que leur infligent à longueur de colonne et d’émission tous les croyants de la religion de la prétendue « urgence climatique ».

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27 commentaires

Moneo 14 mai 2022 - 5:52

Tout cela est bien beau mais comment faire pour que cessent les propagandes médiatiques et gouvernementales ?personnellement je pense que nous assistons à la construction d une nouvelle religion Etatique …avec les conséquences que l on eut imaginer facilement .c est terrible d assister impuissant à ce phénomène

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JR 14 mai 2022 - 8:42

Bonjour, la version vidéo: https://climatetverite.net/2022/05/13/christian-gerondeau-sur-cnews-face-a-rioufol/. Comment faire dites-vous ? informer, informer et encore informer partout et tout le temps . Vous avez raison, l’ex écologie devenue escrologie ou essescrologie est bien devenue une néo-religion avec son nouveau dieu Ste Greta (Greta Recette €€). Pire, c’est une réseau agissant en bande organisée, majoritairement pour défendre les intérêts de puissance étrangère et pour assurer le déclin de la France / l’UE (UE qui vire en VI ème Reich sous la présidente hystéro-climatique de U.V.D.L). Le vocable écologie ayant tellement été dévoyé que j’emploie désormais le vocable d’environnement si je veux évoquer la gestion de la nature et de ressources. Merci. Bien à vous

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Christian 14 mai 2022 - 7:36

Un livre récent ose aborder l’étude des phénomènes climatiques. De tels livres sont suffisamment peu nombreux. Il mérite donc d’être mentionné : « Réchauffement climatique/une affaire entre la Nature et l’Homme » de Michel Vieillefosse. Le diagnostic de ce livre donne les causes du réchauffement. Il les hiérarchise. Il présente année par année l’augmentation du taux de CO2 produit par l’homme et celle produite par les océans. Il explicite l’action du CO2 sur la température. En permanence, l’auteur compare les mesures sol, les mesures satellites, le calcul des phénomènes physiques. Surtout, il donne une feuille de route réaliste sur la transition qu’il convient de faire et celle qu’il convient de ne pas faire.

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Andy Vaujambon 14 mai 2022 - 9:00

D’accord avec Moneo. Et cette nouvelle religion écolo est à mon sens un substitut à l’idéologie marxiste de victimisation du prolétariat. Cette dernière ayant visiblement échoué en pratique, on a élargi le champ des victimes à l’humanité entière, et désigné un coupable planétaire : le CO2. Comme ça, tout le monde est coupable vis-à-vis de tout le monde, justifiant pour les meneurs des états impôts et contrôle social infinis…
(Le wokisme accompagne et amplifie cette tactique psychologique de victimisation générale : femmes, “racisés”, homos, trans, etc.)

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JR 14 mai 2022 - 7:42

Bonjour, je vous rejoins, cette idéologie s’inscrit parfaitement dans le cadre de la gouvernance mondiale dont les doctrines sont désormais; l’éscrolo-islamo-gauchi-cancelo-wokisme. Comme le dit Philippe De Villiers, ce sont des mondes qui n’auraient jamais du converger: https://youtu.be/pbrei4QmMfs . Bien à vous

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Mesnil 14 mai 2022 - 10:53

Il y a trop d’idéologues d’un côté comme de l’autre. Et l’IREF, en dépit de ses « justifications  » et gesticulations est très loin d’en être exempt!!! Malheureusement.
Dans certains domaines, L’IREF a des positions intéressantes et justes. Dans d’autres, ils feraient mieux de réfléchir sérieusement au fond des choses.
JNM

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Nicolas Lecaussin 14 mai 2022 - 1:15

Merci de nous dire quels seraient ces domaines où il faut « réfléchir sérieusement ».
Cordialement

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Maellys93 14 mai 2022 - 6:33

Par exemple : La SURPOPULATION.
En l’espace d’une vie de boomer la population mondiale a été quintuplée (1,5 Mds à 8 Mds).
Or 5 personnes, même si elles font du tri sélectif  et/ou même si elles mettent à la casse leur véhicules diesel:) 🙂 :), produiront toujours + de CO² et détruirons toujours + de ressources naturelles (matières premières, forêts, fonds marins …) qu’une SEULE personne qui vit sans trop regarder.

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JR 15 mai 2022 - 7:10

Bonjour, le sujet de la population peut être un question louable, mais et ne pas confondre avec le sujet de la libération de Carbone. Bien à vous

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Maellys93 17 mai 2022 - 1:57

Avoir moins d’enfants est de loin la mesure la PLUS EFFICACE pour combattre le réchauffement climatique, selon une étude publiée en juillet 2017 dans la revue Environmental Research Letters .

AVOIR 1 ENFANT DE MOINS revient à diminuer les émissions de CO2 de 58,6 tonnes par an, ont calculé les auteurs.
Soit la bagatelle de 24 fois les émissions annuelles d’une voiture !
https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/aa7541/meta

JR 14 mai 2022 - 8:26

Bonjour Mesnil, comme Monsieur Nicolas Lecaussin, je suis aussi curieux que vous précisiez votre pensée par un ou des cas concrets concernant l’ouvrage « les douze mensonges du Giec ». A mon sens et après 7 années d’enquête intensive, il ne fait aucun doute que le « réchauffement climatique » prétendument d’origine anthropique, puis le prétendu dérèglement (quand ça ne se réchauffe pas..) est un outil à l’usage des mondialistes adeptes de la mise en place d’une gouvernance mondiale et de la soumission des peuples. Il s’agit clairement d’un idéologie ou les sujets sont volontairement amalgamés tels que la pollution (louable), le climat et enfin le fameux taux de C02 bienfaisant . La vérité rend libre. Merci. Bien à vous

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dominique 14 mai 2022 - 3:29

Le jour ou le Giec mettra en avant la réalité du rôle exact du CO2 dans le réchauffement, on pourra avoir une certaine confiance dans ses élucubrations. Le Giec instrument politico scientifique de l’ONU, n’a pas l’apanage de la connaissance climatique, lorsqu’on veut avoir une information complète, et objective on ne peut pas se fier à un organisme créé pour démontrer la responsabilité unique de l’homme dans le réchauffement donc par nature orienté. Le problème c’est que le Giec est le canal unique d’information pour nos décideurs. La politique de décarbonation prônée par le Giec n’aboutira à pas grand-chose dans le réchauffement. Certains experts le disent, et même ceux du Giec en sont conscients mais, ce n’est pas leur intérêt de dispatcher les informations. Et pourtant les analyses isotopiques du CO atmosphérique démontrent que sur les 415 ppm de CO2 contenus dans notre atmosphère, seul 22 ppm sont des isotopes 12c et 13c, caractéristiques des produits carbonés d’origine fossiles .Tout le reste étant d’origine naturelle. Traduits en pourcentage les rejets CO2 anthropique, c’est au plus 5% de 0.0415 % du CO2 atmosphérique. Peut-on sérieusement orienter une politique climatique sur cet argument ?
Voir cette étude; https://www.climato-realistes.fr/wp-content/uploads/2022/04/Sur-les-transitions-12-IV-2022-Veyres-avec-compression.pdf

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Christian 14 mai 2022 - 6:26

M Lecaussin, Les conclusions du livre précité sont parfaitement explicites sur la feuille de route. Arrêter la déforestation au Brésil et en Indonésie, en bloquant les importations de soja et d’huile de palme. Arrêter de bétonner les parkings de supermarchés et des zones industrielles, colmater les fuites de méthane des gazoducs… Cela suffit à stopper la hausse de température, et les dérèglements observés. La lutte contre le CO2 est inutile et sera sans effet…Lisez le livre, on en reparle après. Cordialement

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JR 14 mai 2022 - 7:37

Bonjour, un petit film à destination des écoliers (voire plus…) , explique parfaitement le sujet en 12 mn: https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2022/05/14/conte-climato-realiste/
Merci. Bien à vous

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JR 14 mai 2022 - 8:32

Bonjour, après le communisme (de retour en France, avec l’alliance de l’extrême gauche et de l’extrême centre) puis le nazisme, l’idéologie mensongère communo-verte est le troisième fléau mortifère depuis le siècle dernier. L’heure est grave. Merci. Bien à vous

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Guittat 15 mai 2022 - 7:18

À lire également : Apocalypse zéro de l’écologiste américain : Michaël Shekllenberger, puis L’écologie en 40 contradictions (sous-titre : Pour tous les “agnostiques” de l’écologie).
S’informer, lire, comparer, douter, remettre en cause, toujours et encore pour se faire sa propre opinion, mais étayée.

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Guittat 15 mai 2022 - 7:34

Pardon à l’auteur : L’écologie en 40 contradictions, livre d’Alexandra Liarsou, paru chez l’Harmattan.

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Photini 15 mai 2022 - 12:54

« Norendra Modi, Premier Ministre indien, a constaté que « plus de 500 millions d’Indiens n’ont pas accès à des sources d’énergie propre pour faire la cuisine et des centaines de milliers de femmes et d’enfants en meurent chaque année » Tout le drame humain-écologique est là. Nous, nous sommes au bord des larmes parce que les ours blancs (de si belles bêtes) sont en voie de disparition, alors que pour le président indien, la priorité est d’une autre nature. 500 millions d’Indiens qui n’ont pas encore l’électricité!

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JR 15 mai 2022 - 7:04

Bonjour Photini, et de plus les ours blanc prospèrent: https://static.climato-realistes.fr/2021/01/FicheACR3-1.pdf , donc pas d’inquiétude. Merci. Bien à vous

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Dudufe 17 mai 2022 - 10:18

Vous avez bien raison d’appeler escrologistes tous les membres de cette confrérie.

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JR 17 mai 2022 - 3:13

Bonjour Dudufe, pire certains se transforment allègrement en essescrologiste. Les petits Kapos fleurissent partout ! Résistons

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REMI 22 mai 2022 - 8:25

Guerre de ‘’religions’’ où tous les partis en présence ont leurs raisons d’enseigner « Leurs bonnes paroles »….
Guerre de positions avec des constats qui posent de graves questions,
Guerre entre « pouvoirs » où chacun s’impose car ils détiennent l’économie et la finance pour gérer leurs intérêts…
Alors : Où sont « les Vérités » ?
Seuls les constats sont une Réalité mais qui répondent à quelles Vérités ?
Les guerres de tranchés sont en alerte… mais pour défendre quels points particuliers ?

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Jacques Peter 29 mai 2022 - 10:07

C’est le soleil qui fait le climat. Le rôle de l’homme est de s’y adapter.

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Fronsac 5 juin 2022 - 4:50

Je suis toujours étonné par les discours de certitude de ceux qui se prétendent (ou que l’on qualifie de) scientifiques. Par nature, un scientifique doute (comme le dit A. Mathieu), jusqu’à ce que la confrontation, la discussion, l’échange avec ses pairs débouchent sur un consensus que l’on qualifie d’établi, sinon il n’y a pas de science, pas d’acquis, pas de connaissance. Je reste donc dubitatif quand un ingénieur, fusse-t-il polytechnicien, ne doute pas le moins du monde de ce qu’il affirme, à fortiori lorsque ceci va à l’encontre d’un consensus établi au niveau planétaire. Tout le monde n’est pas Einstein! Les Gerondeau, Gervais, Courtillot réussissent assez bien dans leur oeuvre de désinformation en utilisant dans leurs démonstrations des valeurs incomplètes, des références hétérogènes, intégrées à des raisonnements qui n’ont pour objectifs trop visibles que de servir le résultat (je vous suggère quelques vidéos édifiantes du « réveilleur »).
Puisque le GIEC est un ramassis de menteurs, j’aimerais connaitre le mobile du crime (de mensonge). De plus, organiser et coordonner le mensonge à 195 (états) membres, ne me parait pas de la plus grande simplicité; alors que lorsqu’on est seul ou quelques unités et qu’on a peut être des intérêts particuliers à défendre, la chose me paraît plus aisée. Et si ces climatosceptiques (chercher l’anagramme parfait) n’étaient en fait que les porte-paroles d’intérêts industriels ou économiques voyant dans l’écologie une menace. Je ne sais pas … je doute…
Un détail, peut-être révélateur, de la méthode d’enfumage: le Club de Rome ne prévoyait pas en 1972 l’épuisement des gisements de pétrole, le Club de Rome ne prévoyait rien du tout. Le Rapport qu’il a publié « the limits to growth » ou « rapport Meadows », proposait des scénarios d’évolution systémique (avec boucles de rétro-action) de nos sociétés parmi lesquels la question de l’approvisionnement en énergie fossile n’était qu’un élément parmi d’autres. Mais vous l’avez tous lu…
Autre enfumage: les réserves prouvées de pétrole à 50 ans. Ces réserves sont communiqués par les pays producteurs eux-mêmes dont les autorisations de mise sur le marché sont déterminées en proportion de leurs réserves déclarées (OPEP); il y a donc de quoi être un minimum prudent sur ces valeurs, ce que l’auteur ne fait pas…évidemment.
Les générations les plus jeunes jugeront-ils un jour ces attitudes de crime contre l’humanité ou même contre la vie?
Signé: un père et grand père atterré.

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JR 8 juin 2022 - 8:50

Bonjour Monsieur, si vous cherchez la réponse à votre question, ce sont les mondialistes, les Davosiens qui prétendent vouloir gérer le monde et instaurer une gouvernance mondiale, dont le principal repressentant élu Yong Global Leader en France par Klaus Schwab est Macron est ses très nombreux complices.
Le nouveau dieu est le climat qui serait géré par le taux de C02 réglé à 0,04 %…alors qu’l était de 0,03 % à la sortie du petit âge glaciaire en 1850.
Christian Gérondeau est un homme courageux que l’on peut assimiler à un résistant luttant contre l’idéologie nazie qu’il ne faisant pas bon contrarier en son temps, telle la néo-religion climatique aujourd’hui.
https://youtu.be/HmE3QToReNE

Par Johan Hardoy ♦ Ingénieur polytechnicien, « Christian Gerondeau travaille sur les questions environnementales depuis plus de dix ans et a publié de nombreux ouvrages concernant l’écologie. Son dernier livre, Les douze mensonges du GIEC, décrit le déroulement de la COP 26 qui s’est déroulée à Glasgow en novembre 2021 puis entreprend de réfuter, en dénonçant les agissements du GIEC (un organisme politique qui affirme parler « au nom de la science »), les « douze contrevérités majeures qui constituent le socle de la religion écologiste qui règne aujourd’hui en Occident ».

Le grand schisme survenu à Glasgow:
La dernière « Conference of Parties » (COP) ne s’est pas achevée comme prévu. En effet, alors que la présidence britannique s’attendait à ce que la déclaration finale entérine la « fin du charbon », le représentant indien a finalement obtenu, avec l’appui chinois, la rédaction d’un texte non contraignant.
En conséquence, les deux pays les plus peuplés du monde continueront à émettre du CO2, contredisant définitivement les résolutions solennelles des 25 COP précédentes.
Ces dernières n’avaient d’ailleurs pas empêché les besoins en énergie mondiaux, et donc les émissions de CO2, de croître régulièrement. Pour les uns, l’humanité se dirige vers le gouffre avec un réchauffement de 2,7° C d’ici la fin du siècle, mais pour les autres, principalement situés dans les pays en développement, les énergies fossiles demeurent indispensables pour sortir de la pauvreté.
Par ailleurs, le stock de CO2 atmosphérique s’élevant actuellement à 3 200 milliards de tonnes et les flux des pays développés n’accroissant celui-ci que de 5 milliards de tonnes par an, les efforts de ces derniers pour réduire leurs émissions ne peuvent avoir aucun effet significatif sur le climat, si tant est que celui-ci dépende réellement dudit stock.
Face à la pseudo écologie hors-sol, pour une écologie enracinée et identitaire
La nature est malmenée par la technique et le développement économique… mais l’écologie est manipulée par des intérêts idéologiques et marchands.

« Le GIEC est un groupe d’experts »:
Le mot « expert » ne figure pas dans la dénomination anglaise (« Intergovernmental Panel on Climate Change ») du GIEC qui n’est pas un organisme scientifique mais politique regroupant 195 pays dont les représentants n’ont pour la plupart aucune expertise en matière de climat.
Depuis sa création en 1988, cet organisme a compté quatre présidents dont aucun n’était climatologue. Les deux premiers étaient météorologistes (ce qui est entièrement différent), le troisième ingénieur des chemins de fer (ce qui ne l’empêchait pas de se présenter comme le meilleur expert mondial du climat !) et le dernier en date économiste.
En 2021, le rapport de 4 000 pages de la co-présidente, la Française Valérie Masson-Delmotte, indique qu’il a été élaboré par 751 auteurs issus de 66 pays (existe-t-il tant d’experts qualifiés du climat répartis dans autant de pays ?), tout en citant 14 000 références et en mentionnant avoir fait l’objet de 78 007 commentaires ! En fait, les conclusions rendues publiques émanent d’un petit groupe de rédacteurs finaux qui n’ont fait que reproduire en l’aggravant le contenu des cinq rapports précédents.
Les solutions de Jean-Yves Le Gallou contre la « climanipulation »
La « climanipulation » est l’instrumentalisation alarmiste et idéologique du réchauffement climatique par la caste politico-médiatique.

« Les scientifiques sont unanimes »:
Depuis la création du GIEC, on ne compte plus les scientifiques qui ont dénoncé et continuent à dénoncer ses affirmations.
Ainsi, en 2019, 500 scientifiques, parmi lesquels des titulaires de Prix Nobel, ont adressé au Secrétaire Général des Nations-Unies une déclaration restée sans réponse, intitulée « Il n’y a pas d’urgence climatique » et comprenant six paragraphes dont les thèmes sont les suivants : 1/ Le climat terrestre a toujours varié ; 2/ Le réchauffement actuel est beaucoup plus lent qu’annoncé ; 3/ La politique climatique repose sur des modèles inadaptés ; 4/ Le CO2 est la nourriture des plantes, la base de toute vie sur terre ; 5/ Le réchauffement climatique actuel n’a pas accru les désastres naturels ; 6/ La politique doit respecter les réalités scientifiques et économiques.
Le moment est venu de faire appel à la science, la vraie, celle qui repose sur des faits et non des hypothèses. »
Johan Hardoy
07/06/2022

Merci. Bien à vous

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Deniboire 20 juillet 2022 - 8:55

Bonjour,
Je suis pleinement d’accord avec vous quant à l’hypocrisie et aux mensonges de ces prétendus scientifiques qui ne font que dénoncer une situation mensongères et orienter dans le seul but de désinformer les populations naïves d’une manœuvre mondiale et subjective. Ceci est une idéologie négative et non une certitude scientifique

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barnoin 14 octobre 2022 - 6:29

Christian Gérondeau face au GIEC : Galilée face à l’église.

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