Laurent Cabrol est le seul présentateur (et journaliste) météo à ne pas parler du réchauffement climatique à chaque fois que le temps est mauvais ou, au contraire, très ensoleillé. Son courage est d’autant plus grand que ses confrères le critiquent et veulent le marginaliser. L’ouvrage est la suite de « Et si la Terre s’en sortait toute seule » (lire notre chronique sur ce site) mais les objectifs sont différents.
Laurent Cabrol vise les faux écolos et autres khmers verts, les journalistes en soutane verte et les profiteurs du «réchauffement climatique », un fromage insoupçonnable. L’auteur dénonce une « écologie catastrophe qu’il ne comprend pas et que les Français rejettent chaque jour un peu plus. » Cabrol a été l’un des premiers à dénoncer les bêtises du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et l’hystérie des écologistes.
En réalité, l’écologie et la climatologie sont passées sous la tutelle du politique et des fonctionnaires. Tout cela fait vendre mais ça fait aussi gagner les élections. Non pas pour les écolos qui ne sont nullement crédibles. Mais pour les politiques « classiques » qui surfent sur les menaces apocalyptiques. Entre la fameuse crosse de hockey sur la hausse des températures depuis 800 ans et la fonte des neiges de l’Himalaya, les élucubrations n’en finissent pas. Leurs défenseurs sont aussi nombreux : de Jacques Attali qui affirme en mars 2010 que les tsunamis sont provoqués par le réchauffement climatique jusqu’à l’écologiste héliporté, Nicolas Hulot, dont les déclarations ne font même plus rire. Laurent Cabrol s’insurge à juste titre contre ces imposteurs de l’écologie. Pourvu qu’il soit entendu !