Dans un rapport publié le 22 mai 2023 intitulé « Les soutiens publics aux éleveurs bovins », la Cour des comptes sort de son rôle pour sombrer dans l’écologisme militant. Constatant que « l’élevage bovin est ainsi responsable en France de 11,8 % des émissions d’équivalents CO2 », elle prône « une réduction importante du cheptel » afin de respecter les « engagements de la France en matière de réduction des émissions de méthane ». Selon ses dires, « cette réduction peut être aisément conciliée avec les besoins en nutrition des Français, un tiers d’entre eux consommant davantage que le plafond de 500g par semaine de viande rouge préconisé par le plan national nutrition santé ». La Cour envisage ainsi un rationnement de viande rouge pour les Français ; sans doute quelques fonctionnaires mettront-ils en place des tickets de rationnement numérique…
Attaquer l’élevage bovin n’est pas le seul fait de la Cour des comptes. Depuis quelque temps maintenant, le gouvernement des Pays-Bas a manifesté son intention de réduire le cheptel de 30 %, menaçant le tiers des exploitations agricoles de faillite. Et pour y parvenir, l’expropriation est envisagée ! L’élevage et la viande sont en danger.
Quand plusieurs gouvernements déclarent la guerre aux vaches
Depuis plusieurs mois, des gouvernements du monde occidental s’attaquent à l’élevage, à cause de ses rejets d’azote et de méthane. Si pour le moment le gouvernement d’Elisabeth Borne ne s’est pas prononcé sur une réduction du nombre de bêtes d’élevage, d’autres pays ont franchi le cap.
Aux Pays-Bas, le gouvernement, a déclaré la guerre aux émissions d’azote de l’agriculture. L’année dernière, un plan national et régional destiné à les traquer plus sévèrement a été publié. Il prévoit de contraindre certaines régions à les réduire de 70% au moins, parfois jusqu’à 95 %… ce qui revient à vouloir supprimer 30% du bétail.
En Nouvelle-Zélande, l’année dernière, la Première ministre travailliste de l’époque Jacinda Ardern voulait que son gouvernement taxe les propriétaires d’animaux d’élevage émetteurs de gaz à effet de serre, touchant principalement les éleveurs bovins, soit une taxe sur les pets et les rots de vache.
En Irlande, le gouvernement aurait l’intention de procéder à l’abattage de 200 000 vaches laitières, selon un document émanant du ministère de l’Agriculture, afin de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Le coût réel d’une telle mesure serait potentiellement de 600 millions d’euros ; une catastrophe économique.
En Irlande du Nord, l’Assemblée a adopté une loi sur le changement climatique engageant la région à réduire ses émissions de carbone à zéro d’ici à 2050. Un des objectifs est de réduire de 46 % les émissions de méthane, en grande partie associées au secteur agricole. Cela signifie, selon une analyse du cabinet d’audit et de conseil international KPMG commandée par ce secteur, qu’il faudrait éliminer environ 500 000 bovins et 700 000 ovins. Les poulets pourraient également faire partie des victimes pour « sauver la planète ». Cela rendrait vulnérables, par ricochet, plus de 100 000 emplois. La valeur de la production pourrait chuter d’environ 11 milliards de livres sterling.
Attaquer l’élevage en France ou en Europe serait en réalité favoriser la production d’autres pays, comme le Brésil, d’où proviennent aujourd’hui 25 % de la viande bovine importée dans l’Union européenne. Remplacer le bœuf européen par le bœuf brésilien, écologiquement parlant, ne ferait donc que déplacer les émissions « polluantes ». De plus, faire venir de la viande depuis l’Amérique du Sud n’est pas l’action la plus écologique qui soit.
Peu importe pour certains écologistes, qui répètent à l’envi et péremptoirement qu’il faut diminuer la consommation de viande, voire l’interdire. En écho à un article du Monde qui déplorait que la consommation de viande ne baisse pas en France, Sandrine Rousseau twittait le 2 juin : « La consommation de viande doit baisser. Nous sommes irresponsables d’en manger autant. » Le rapport de la Cour des comptes reprend peu ou prou cette injonction, également celle du GIEC, mais qui se révèle être basée sur un mensonge.
De l’art du mensonge sur l’élevage
L’élevage pollue, accapare des terres pouvant accueillir directement des cultures végétales, détourne des produits végétaux qui pourraient nourrir directement l’humanité et consomme énormément d’eau. Voilà de bonnes raisons pour réduire son impact. Des raisons… fausses ! L’INRAE, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, institut public, démolit ces arguments.
En premier lieu, l’INRAE revient sur la comparaison entre les émissions de CO2 de l’élevage et du transport qui seraient quasi équivalentes (environ 14 % des émissions mondiales) : les deux chiffres étant établis selon des méthodes différentes, cette comparaison n’est pas valable. « Le calcul pour l’élevage émane de la FAO, sur le modèle des analyses de cycle de vie, qui inclut diverses dimensions de l’élevage. Alors que le calcul pour les transports, qui émane du GIEC (Climate Change 2014 Synthesis Report – IPCC), ne prend en compte que les émissions de GES des véhicules en circulation. Par la méthode d’analyse de cycle de vie, cette valeur serait beaucoup plus élevée. »
Deuxième point, l’élevage occupe majoritairement des terres qui ne sont pas cultivables, comme des prairies, des montagnes, des steppes, ou encore la savane. Le supprimer ne réduirait donc pas le gaspillage des ressources. L’INRAE rappelle aussi que 86 % de l’alimentation animale n’est pas consommable par l’être humain, il n’y a par conséquent pas de compétition entre les deux. L’Institut ajoute que « les aliments concentrés utilisés pour les monogastriques (porcs, volailles) et les herbivores valorisent les résidus de cultures et les sous-produits des filières végétales destinées à l’alimentation humaine (tourteaux, sons, drèches, etc.) ». De fait, les élevages de ruminants herbivores et ceux qui utilisent beaucoup de « coproduits » de l’agriculture sont producteurs nets de protéines. Cela signifie qu’ils produisent plus de protéines consommables par l’homme qu’ils n’utilisent de protéines végétales consommables par l’homme pour nourrir les animaux.
Dernier point, sur la consommation d’eau. Le chiffre souvent avancé par les écologistes est de 15 000 litres d’eau consommée pour produire 1 kg de viande. En réalité, ce chiffre englobe trois types d’eau : l’eau bleue, soit l’eau réellement consommée par les animaux et l’irrigation des cultures ; l’eau grise, celle qui est utilisée pour dépolluer les effluents et les recycler ; et l’eau verte, l’eau de pluie. Sauf que cette méthode de calcul a été conçue pour des sites industriels et ne tient pas compte des cycles biologiques. Sur ces 15 000 litres, 95% viennent de l’eau de pluie, qui, comme le rappelle l’INRAE, est « captée dans les sols et évapotranspirée par les plantes, et qui retourne de fait dans le cycle de l’eau. Ce cycle continuera même s’il n’y a plus d’animaux. » En vérité, dans les élevages français, la quantité d’eau utile[1] pour produire 1kg de viande de bœuf est comprise entre 20 et 50 litres…
Si Bruno Le Maire avait su tout cela, il aurait (peut-être) évité de faire la promotion de la viande végétale.
Les viandes végétales et synthétiques en embuscade
En effet, le ministre de l’Economie a vanté ses mérites dans une série de tweets publiée le 17 mai. Il visitait l’usine du fabricant de steaks végétaux HappyVore, société en partie financée par le milliardaire Xavier Niel (information importante pour la suite). M. Le Maire écrivait ainsi : « 100g de protéines végétales génèrent de 60 à 90 % de gaz à effet de serre en moins que 100g de protéines animales. »
Les « viandes » végétales et synthétiques sont des outils pour détourner les consommateurs de la vraie viande. Les écologistes s’en servent beaucoup, mais la science vient vertement, c’est le cas de le dire, modérer leurs ardeurs : selon une étude menée par l’Université de Californie, l’empreinte carbone d’un kilo de bœuf synthétique serait 4 à 25 fois plus importante que celle d’un kilo de bœuf élevé naturellement ! La viande cultivée en laboratoire serait bien plus nocive pour l’environnement que la vraie.
Un autre et puissant outil pour dégoûter les consommateurs de la viande est la cause animale. L’association L214, qui combat l’élevage dans sa globalité mais dénonce particulièrement l’élevage dit intensif, est à la tête du combat. Ce mouvement militant, soutenu ouvertement par le journaliste du service public Hugo Clément, est un protagoniste du projet de référendum d’initiative partagée sur la cause animale. Six interdictions sont proposées : celles de l’élevage en cage et l’élevage à fourrure à partir de 2025, de la construction de nouveaux bâtiments d’élevage sans accès au plein air, de la chasse à courre, des spectacles avec des animaux sauvages et de l’expérimentation animale dès lors qu’une autre méthode existe. L214 n’est pas seul dans ce projet : l’accompagnent, notamment, des industriels français tels que… le patron de Free, Xavier Niel, que l’on retrouve impliqué dans plusieurs entreprises de viandes « alternatives ».
Il n’est évidemment pas le seul à financer la cause animale tout en investissant dans ce type d’industrie. Il y a maintenant sept ans, L214 a reçu un important don de la fondation américaine Open Philanthropy Project créée par l’un des fondateurs de Facebook, Dustin Moskovitz. Entre 2017 et 2020, la fondation a versé plus de 125 millions de dollars à des associations de défense animale, dont L214 qui a reçu 1,14 million d’euros en 2017. L’Open Philanthropy Project servirait d’intermédiaire entre plusieurs de ces associations et des organisations qui aident des start-up travaillant dans la viande synthétique. Elle a versé 6,5 millions de dollars à The Good Food Institute, qui fait la promotion de la viande cellulaire.
L214, dont les méthodes sont très contestables, allant de la diffamation au harcèlement en passant par la violation de propriétés privées, sert donc de marchepied à des concurrents directs du secteur de l’élevage. Les choses vont même plus loin, certains défenseurs de la viande artificielle proposant que cette industrie bénéficie de « l’appui des pouvoirs publics » pour se développer et se vendre. Or, le libre marché en a pour l’instant décidé autrement.
Pour terminer sur ce point, dans une enquête parue en juin 2022, l’École de guerre économique (EGE) accable la viande dite « cultivée ». Christian Harbulot, directeur de l’EGE, dénonce « la démarche des instigateurs de l’agriculture cellulaire [qui] consiste à éliminer les filières traditionnelles, en disant, sans le démontrer, qu’elles posent des problèmes de santé et d’environnement ». L’EGE explique que « les avantages environnementaux et sanitaires présumés de la viande cellulaire sont largement spéculatifs ». De même, l’innocuité de la viande synthétique n’est pas démontrée. Enfin, l’EGE insiste sur un point crucial : les alternatives cellulaires et végétales ne sont pas de la viande ! Elles ne doivent donc en aucun cas en porter le nom : c’est simplement de la tromperie.
Alors, le gouvernement français va-t-il plonger dans le mensonge et l’idéologie et assassiner son élevage déjà souffrant ?
L’écologisme veut achever un élevage français en grande difficulté
L’élevage en France est dans une situation catastrophique. L’élevage bovin compte près d’un million de vaches de moins qu’il y a dix ans (3 millions depuis 1980) et pourrait en perdre autant d’ici à 2030 à cause d’une vague de départs massifs à la retraite non remplacés. Entre 2010 et 2020, les exploitations en élevage ont subi une chute de 31 %, qui peut aller jusqu’à 41 % pour les exploitations combinant plusieurs types d’élevages, notamment lait et viande. On comprend facilement pourquoi cette profession n’attire plus la jeunesse.
Le taux de pauvreté chez les éleveurs de « bovins viande » est de 25,1 %, et de 25,5 % pour les éleveurs d’ « ovins viande ». Le niveau de vie médian des premiers est de 18 420 € ; pour 10 % d’entre eux, le revenu moyen est de 8 570 €. En 2008, le taux de surmortalité par suicide était de 127 % pour les éleveurs « bovins viande » et de 56 % pour les éleveurs « bovins lait ». L’application de mesures écologistes comparables à celles que prévoient les Pays-Bas serait un énième coup de massue à notre agriculture et à nos éleveurs, déjà asphyxiés par le poids des normes et de l’Etat.
La Cour des comptes devrait d’urgence se renseigner sur les études de l’INRAE. Plusieurs d’entre elles démontrent les bénéfices environnementaux des prairies où l’élevage est pratiqué. Leur diversité floristique favorise les populations de pollinisateurs, leurs sols sont aussi plus riches en biomasse microbienne et en biodiversité que ceux des cultures ; ils stockent plus de carbone, sont 20 fois moins sensibles à l’érosion et filtrent mieux les eaux. En plus de cela, plusieurs projets de recherche européens l’ont montré, le stockage de carbone des prairies compense l’équivalent de 30 à 80 % des émissions de méthane des ruminants ! Des travaux du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) confirment ces résultats pour les zones d’élevage subtropicales.
Dans un autre article, l’INRAE précise également que si « toutes les populations du monde adoptaient un régime végétalien, il faudrait plus de terres cultivées pour nourrir la planète. En effet, il faudrait consommer plus de produits végétaux pour satisfaire les besoins humains en calories, en protéines et en certains micronutriments. »
La chasse à l’élevage ne se justifie donc pas, surtout dans nos pays occidentaux. Selon Pascal Mainsant, spécialiste de l’élevage et ancien ingénieur de recherches à l’INRA[2], « un litre de lait produit en Bretagne dégage dix fois moins de gaz à effet de serre qu’un litre de lait produit en Inde ». En effet, 70 % des gaz à effet de serre de l’élevage mondial proviennent des pays émergents. Il surenchérit par la démonstration suivante : « La totalité des gaz à effet de serre anthropiques augmente de 2 à 3 % chaque année à cause du développement économique des pays émergents. Imaginons qu’on veuille réduire ceux de l’élevage par une action mondiale concertée, étalée sur une vingtaine d’années : l’impact de cet effort volontariste ne ferait que neutraliser une seule année de cette croissance actuelle des gaz à effet de serre totaux. Bref, c’est insignifiant. »
S’attaquer ainsi à l’élevage occidental n’a donc aucun sens. D’ailleurs, de nombreux scientifiques remettent en cause les travaux, les méthodes et les analyses du GIEC. Il serait hautement bénéfique de se libérer de l’emprise de l’écologisme dont les militants influencent les institutions et les relais d’opinion. Laissons nos éleveurs tranquilles !
[1] Quantité d’eau dont est privée la ressource (eau consommée), pondérée par un facteur de stress hydrique régionalisé.
[2] Ancêtre de l’INRAE.
35 commentaires
Ces faux écologistes sont comme les mouvements religieux monothéistes….regardez qui tirent les ficelles et a qui profite le crime.
Bravo pour cet article et l’énoncé de ces faits, hélas peu partagés dans nos média. Personnellement j’ai été terrifié par les déclarations de la cour des compte, qui par ses déclarations sur l’élevage ! lèche les bottes de l’écologisme le plus rétrograde.
Bravo excellent article. Comme je le dis toujours la bêtise humaine, surtout celle de nos décideurs et de nos bobos écolos n’a pas ou plus de limites. Je m’arrête sur ce point avant de devenir très désagréable dans mes propos.
Entièrement d’accord. Il faut dire stop de toute urgence à tout ces « soi disant écolos » qui pensent détenir la science infuse. Bien sûr certains élevages sont à proscrire mais de là à tout éradiquer pour manger de la viande synthétique encore plus polluante ; encore une aberration !! Les lobbys sont très forts malheureusement et nos gouvernants ne savent que baisser leurs pantalons devant eux !
Les émissions d’oxydes d’azote et de méthane dans l’air sont antagonistes. Les NOx sont des molécules instables parce que l’oxydation de l’azote est endothermique: elle consomme de l’énergie. Leur décomposition libère cette énergie, de l’oxygène monoatomique et de l’ozone, des oxydants extrêmement puissants qui brûlent tout ce qu’ils trouvent, en premier lieu le méthane. Pendant le confinement, l’arrêt de la circulation des véhicules diesel a entrainé une baisse des émissions de NOx et on a constaté à ce moment là une augmentation du taux de méthane dans l’atmosphère.
Monsieur,
Votre défense de l’élevage industriel me désole. Vous-êtes vous renseigné sur les pratiques ignobles de cette industrie qu’on ne saurait qualifier d’élevage, tant les animaux y sont considérés comme des produits insensibles?
Je vous invite à visiter les hangars où sont parquées les poules en cage, qui piétinent les cadavres et les déjections de leurs co-détenues.
L’image publicitaire de la vache qui s’ébat joyeusement dans un pré est mensongère.
Toutefois certains élevages conservent des pratiques respectueuses des animaux, mais ils se font rares.
Avec mes salutations distinguées,
S. Dufau
Mis a part le fait que vous deplacez le débat, votre remarque est très intéressante. Donc:
-Soit on laisse les animaux paître dans les prés et le methane part dans l’atmosphère.
-Soit on enferme les animaux dans des hangars… et le méthane pourrait être capté !
Cela demande réflexion…
Pourquoi ne s’occupent-ils jamais des milliards d’animaux qui pètent en Afrique, ils sont inutiles, alors que le lait est nourricier, et la viande a fait évoluer la capacité intellectuelle de l’Humanité. Euh ! Presque tous !
« steaks végétaux HappyVore »… C’est dégueu… Rien ne vaut de la cuisine végétarienne indienne au curry/cumin…
« L214, dont les méthodes sont très contestables, allant de la diffamation au harcèlement en passant par la violation de propriétés privées »…. Ce sont de véritables héros qui disent stop à cette folie indigne de l’homme qui est là pour protéger les plus faibles…
« Le taux de pauvreté chez les éleveurs de « bovins viande » » Les pauvres ont toujours été très présents parmi les bourreaux, les abattoirs… Ce n’est pas un métier par choix
« bénéfices environnementaux des prairies où l’élevage est pratiqué. ».. C’est fini les vaches sont désormais enfermées dans des hangars opaques, sans voir le jour…
Aymeric, En Inde la vache est sacrée… Pas sûr qu’on la traite aussi mal la bas…
« En Inde la vache est sacrée… Pas sûr qu’on la traite aussi mal la bas… » c’est peut être pire ! Personne ne nourrit une vache « sacrée » là-bas. Ces pauvres bêtes ont souvent les intestins obstruée par des sacs plastiques qu’elles ont mangé parce qu’il y avait une odeur de légume dessus.
Non les vaches ne sont pas enfermées ! J’habite en pleine campagne avec des fermes autour de chez moi et je vois des vaches dans les prés !
M. Niel a bien compris que quand par électoralisme, l’état jette l’argent par les fenêtres, il suffit de se placer sous le balcon. C’est le même phénomène que les fabricants d’éoliennes et de panneaux photo-voltaïques. Le tout à partir d’un tricotage hypothético-déductif basé sur une axiomatique indémontrée…
Je suis bien d’accord, les fabricants d’éoliennes et de panneaux solaires n’oublient pas de passer à la caisse mais personne ne nous dit combien cela coûte mais nous savons que les contribuables paient…
Bonjour, c’est clair ! La décarbonation est une réponse inutile et ruineuse à un non-sujet, ou plutôt à un sujet créé de toute pièce par des escrocs et des néo-religieux.
Ce qui ne signifie pas que l’on ne doit pas penser à l’après fossile, mais pas sou un prétexte fallacieux et énergivore en terme de budget. Bon c’est sûr, il y a des gagnants dans cette gigantesque escroquerie en bande organisée avec la bénédiction du pseudo gouvernement. Merci
Les tous premiers herbivores sont apparus il y a 300 million d’années et les premiers Hommes cohabitent et s’en nourrissent depuis 7 millions d’années seulement. Mais depuis 10 ans, les 2% d’écolos bobos gauchistes ont décidé qu’il y avait trop d’herbivores sur Terre, cherchez le crétin… Dans la plus pure tradition socialo communiste, quand on n’aime pas quelque chose, au lieu de s’en passer simplement, on veut l’interdire à tous. Si nous sommes contraints de manger des farines d’asticots divers et variés et des » steaks végétaux » , gageons que messieurs Niel et Le Maire sauront préserver la tradition de la côte de bœuf et de l’escalope à la crème…
Et on ne nous parle pas de la souffrance de l’élevage des insectes entassés dans des tiroirs superposés
Cette analyse est sans appel !
La cours des comptes ferait mieux de s’occuper du cheptel le plus nocif pour la planète, j’ai cité l’humain!
Limiter la démographie à 2 enfants par couple est une urgence. sur laquelle elle ferait bien de se pencher, ce qui entrainerait de facto la baisse de consommation de viande… !
« Limiter la démographie à 2 enfants par couple…ce qui entrainerait de facto la baisse de consommation de viande… ! »
Une baisse de la conso ??? Va de retro Satanas ! Et mes bénéfices alors ? :))
Tout a fait juste Oncpicsou, hélas, la cour des comptes française n’est déjà pas écouté dans son propre pays lorsqu’elle dit depuis 30 ans, qu il faut réduire les dépenses, alors je doute fort qu’elle soit écouté dans les nombreux pays ou la procréation est un art de vivre, quitte ensuite à pousser ses enfants à migrer vers l’Europe, à leur risque et péril. Si on coupait les aides au delà du 2eme enfant, gageons que bon nombre de parents se limiterait aussi sur le volume de leur progéniture
TELLEMENT VRAI, mais interdit de parler de la surpopulation (surtout question religion!) je vais en Asie depuis plus de 50 ans, j’ai constaté les horreurs de la surpopulation: inde environ 750 millions en les années 70, ce jour largement doublé, et on continue Afrique, Amérique du sud même chemin, le monde s’auto détruit, on a que ce que l’on mérite, STOP aux faux soi – disant écolos + secte de malfaisants, que du bien – être de notre terre. Regardez SOLEIL VERT, cela devient réalité. Par contre respect de l’animal CA OUI.
Bonjour.
La démographie est en marche naturellement vers le moins de 2 enfants par femme, ce qui aboutira à un maximum de population dans la décennie à venir. Laissez donc faire, s’il vous plaît, et analysons les conséquences des déséquilibres pour mieux les aborder.
Merci.
Cette bande d’hypocrites va bousiller l’élevage Français et Européen et fera venir la viande d’ Amérique Sud et Nord. Les Lois sont moins strictes là-bas, les animaux sont nourris aux OGM bourrés de pesticides et gavés d’engrais chimiques interdits en Europe et cerise sur le gâteau la main d’œuvre est moins chère (mécanisation au Nord, quasi esclavage au Sud).
Non a l’élevage industriel –> fermes de 1000 vaches, porcheries carcérales, poulaillers de 39 000 oiseaux….
Je suppose qu’un buffle pète comme une vache. Au lieu d’ euthanasier nos vaches nourricières en amont (les paysans et notre monde rural) comme en aval(e?) (nos Bébés et nos Grands-Parents et beaucoup nous).
Donc, je préconise le retour des chasses africaines ou américaines. D’ailleurs, on est pas obligé de s’arrêter aux buffles, il y en a d’autres, mais je ne suis pas un délateur.
Ce n’est pas par l’anus qu’il sort du methane des bovins mais en rotant beaucoup. Voila ce que c’est que de ne bouffer que de l’herbe!.
La connerie est humaine, chez le primate dit humain, pas chez les herbivores comme les bovins. A mon avis il faut mettre un tuyau de récupération des gaz de chaque bovin et ainsi nous n’aurons plus besoin du gaz de poutine. C’est pas une bonne idée celle-là ??? JML
Confirmation argumentée de tout ce qu’un esprit doté d’un peu de bon sens permet de concevoir … nous marchons sur la tête ! Malheureusement, toutes les conditions nécessaires sont insidieusement mises en place avec la complicité des décideurs qui prônent le fameux nouvel ordre mondial.
Donc la vapeur d’eau : Les végétariens et les vegan devraient s’inquiéter de leurs nuisances quand il font cuire leur légume à l’eau bouillante. ils génèrent chaque jour le pire des gaz à effets de serre : soit la vapeur d’eau.
Donc :
Gaz à effet de serre naturels
1. La vapeur d’eau (H₂O)
le plus important des gaz à effet de serre naturellement présents dans l’atmosphère.
est créé par l’évaporation de l’eau présente à la surface de la Terre et par la cuisson de nos légumes entre autres.
2. Le dioxyde de carbone (CO₂)
est créé par la décomposition naturelle de matières animales ou végétales, mais est absorbé par les plantes au cours du processus de photosynthèse (transformation de CO₂ et d’eau en sucres sous l’effet de la lumière solaire).
la concentration en CO₂ a augmenté de plus de 45 % depuis 1750 (QUI, QUAND ET COMMENT CELA A ETE MESURE), passant de 280 à 411 ppm en février 2019 (ppm = parts par million ou nombre de particules par million) ! Les émissions provenant de sources fossiles ont augmenté depuis 1990, passant de 22 à 36 Gt CO₂ par an (Gt = gigatonnes ou milliards de tonnes). De tous les gaz à effet de serre, le CO₂ est le principal responsable de l’effet de serre (APRES LA VAPEUR D’EAU SELON LES REGIONS DE LA PLANETE);
3. Le méthane (CH₄)
est créé par la décomposition de matières végétales en milieux humides.
le traitement des déchets ménagers (versages, compostage),
l’exploitation, la distribution et la consommation de gaz naturel (fuites, gaz insuffisamment ou non brûlé).
la concentration en méthane a augmenté de près de 150 % depuis 1750, de 700 à 1774 ppb en 2005 (AVEC QUEL INSTRUMENT DE MESURE EN 1750 CELA A T IL ETE VERIFIE ? (ppb = parts per billion – nombre de particules par milliard) ; ce gaz est responsable d’environ 20 % de l’effet de serre actuel. Les émissions de méthane sont demeurées assez stables au cours de la dernière décennie. (PREUVES SCIENTIFIQUES ?)
le méthane a un “pouvoir de réchauffement global” (GWP = Global Warming Potential) 25 fois supérieur à celui du CO₂. (OU SUR LA PLANETE, A QUELLE DATE, Y AVAIT IL UNE TEMPETE CE JOUR LA?)
ETC…..
Une bonne cote de boeuf ou un rack d’agneau au BBQ ce soir je vous souhaite. Un tourteau serait bienvenu aussi toujours au BBQ ou ébouillanté dans une grande casserole.
L’intuition et le rire doivent nous inspirer face à la débilité représenté par la nupes et sa filiale eelv et son PCF stalinien qui associé ensemble veulent détruire nos paysans.
Quelles incohérences historiques et scientifiques !
20% de la population mondiale vit hautement carbonée, 80% sont « bas carbone » Hors, ces derniers ne rêvent que d’atteindre le niveau de vie des premiers, ce qui alimente le flux migratoire.
Lorsqu’ils l’auront atteint, l’impact sur la planète sera multiplié par deux !!! (à population égale)
La cours des comptes ferait mieux de demander l’inversion des flux migratoires plutôt que d’accuser ces pauvres bovins… d’autant plus que lorsque la population mondiale ne mangera plus que des haricots…je ne vous dit pas le niveau d’émission de gaz… ni l’odeur ambiante!!!
Les écologistes bobos qui n’ont jamais vu un bovins et qui donnent et imposent leurs points de vue très peu pour moi
Outre que la cour des comptes sort effectivement de son rôle, on oublie que pour avoir du lait, des laitages et du fromage… il faut des vaches qui mettent au monde de beaux petits veaux. Chaussures, sacs à main, vêtements de qualité « BOX CALF » et autres appellations sont fabriqués … EN CUIR c’est à dire en peaux de bêtes (boeufs, vaches, cochons etc…)! Ces Dames et Messieurs de la cour des comptes l’ignorent-ils ou prévoient-ils de remplacer ces nobles matières par… du plastic ? A moins qu’ils n’achètent que des objets en peau de serpent, crocodile ou autre produit exotique et… très cher ! Ils nous prennent vraiment pour… « des andouilles ». Et dire qu’ils sont payés AVEC NOS IMPOTS.
Voici l’évolution des taux de CH4 atmosphérique : 1 748 ppb (parties par milliards) en 1998, 1 774 ppb, de 1999 à 2006 puis 1 860 ppb en 2018 soit 1,86 ppm. Le pouvoir réchauffant (selon les canons du GIEC) du méthane est 28 fois supérieur à celui du gaz carbonique, et donc cette augmentation de 112 ppb, soit 6%, correspond à seulement +3,13 ppm (112*28/1000), ce qui est négligeable. En outre, le méthane persiste moins de dix ans dans l’atmosphère. Donc aucune raison de paniquer, d’autant plus que des analyses isotopiques suggèrent que cet accroissement récent du méthane atmosphérique serait principalement d’origine non fossile.
comme pour tout c’est pour la même personne gates et toutes ces entreprises qu’il a mis en place, pour acheter sa nourriture de ….. ainsi que pour tous ceux qui roulent pour lui , aidé incompréhenisblement pour ma petite tête par un tas d’élus, le mal à l’état pur
Bonjour, les pseudos « ecolos » sont les néo-communo-naiziste du XXI ème siècle: https://climatetverite.net/2023/07/26/lecologie-punitive-miserable-contre-productive-et-irrationnelle/ . Il est urgent de les stopper dans leur folie destructrice. Cette escroquerie carbo-climatique en bande organisée va mal se terminer. Merci
Bonjour.
Il serait pertinent et utile que la Cour des comptes se recentre sur sa compétence : les comptes. Il me semble qu’il y a un petit peu de travail pour tenter de corriger les errements d’un certain Bruno le Maire à Bercy, dont l’incompétence ruine le pays.
Les écolos-bobos-trostko anti-système ont donc réussi à cancériser cette institution. C’est dramatique !
Donc avec les escrologistes : Adieu ,veau,vache,cochon,couvée…!