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Massacres islamistes : Israël, l’Occident et les Palestiniens sont coupables de leurs faiblesses

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Les massacres de civils programmés et perpétrés par le Hamas sont simplement innommables parce qu’ils sont à l’encontre de toute humanité. Dans le kibboutz de Kfar Aza comme dans la communauté de Be’eri et ailleurs, les nervis du Hamas ont incendié les maisons pour obliger leurs habitants à en sortir et les mitrailler. Ils ont tué dans leur lit des enfants et leur mère. Ils leur ont coupé la tête. Ils ont pris les survivants en otage.

 La barbarie pure

Pire, ces islamistes qui ont semé la terreur à la façon d’une grande razzia se sont prévalus avec fierté de leurs crimes. A une telle échelle, cette violence renvoie à des temps de barbarie. Elle fait état de ce fonds obscur qui peut sommeiller en l’homme et être réveillé pas le vent des idéologies et autres religions meurtrières. Il y a trois millénaires, sur ce même territoire, les Assyriens n’hésitaient pas à mutiler leurs ennemis et notamment à leur couper la tête.

L’apologie de ces assassinats par le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) en France relève de la même folie mortifère. La réaction de Jean-Luc Mélanchon est à peine moins forte quand il refuse, comme Poutine et Xi-Jinping, de désigner le Hamas comme une « organisation terroriste ». Puissent ces témoignages de leur enfermement idéologique ouvrir les yeux des Français. En attendant, et à l’encontre de ces assassins par procuration, notre soutien total ne peut pas manquer aux Israéliens sans empêcher de s’interroger sur les causes de cette situation.

On ne fait pas la paix avec des rave party.

La classe politique israélienne est plus décrédibilisée encore qu’ailleurs en Occident. Le Premier ministre y survit à ses petites turpitudes en s’alliant avec un extrémisme religieux qui, à l’égal des musulmans qu’elle combat, voudrait imposer le ciel sur la terre.  Ce qui ne manque jamais d’être la pire des politiques. Tandis que Benjamin Netanyahou s’employait à réduire l’Etat de droit en refusant tout contrôle de constitutionalité sur les lois du pays, les jeunes juifs orthodoxes se battaient pour ne pas servir sous les drapeaux.

A l’écart de ces attitudes bien peu civiques, la jeunesse israélienne s’occupait moins de son pays que de faire la fête sans limite. La rave party envahie par les terroristes  voulait autonomiser et distribuer « la culture de la transe psychédélique qui surgit comme un faisceau de lumière cosmique de l’épaisseur de la jungle sauvage et se propage partout dans le monde » !!! Un discours pour le moins incongru à quelques kilomètres de la bande de Gaza qui vit comme une cocotte-minute surchauffée et sans soupape par suite de dizaines d’années d’errances apocalyptiques des Palestiniens divisés et corrompus dont les territoires éclatés sont indument grignotés sans cesse par des implantations de colons juifs.

Le Hamas profite de l’aide occidentale

Pendant qu’Israël délaissait son armée et son renseignement au profit de futilités, l’Occident finançait le Hamas. Via l’UNRWA, une agence de l’ONU qui se consacre exclusivement aux réfugiés palestiniens explique Alain Destexhe, «  Avec 44% des donations, l’Union européenne en est le premier contributeur, la France occupant le troisième rang européen avec un montant comparable à celui de l’Arabie saoudite ». Cet argent, et bien d’autre versé directement par les pays ou les associations humanitaires, sert au Hamas à contrôler le territoire de Gaza, à soumettre la population, à endoctriner les enfants et sans doute à acheter des armes. Nous alimentons ainsi le feu de l’islamisme.

Israël y contribue aussi en permettant au Qatar de régler la note de carburant pour l’unique centrale électrique locale et de verser à la bande de Gaza chaque mois 30M$ d’aide qui ont longtemps été remis en espèces dans des valises dont les dirigeants du Hamas faisaient leur miel. Mais on n’achète pas la paix. Les humiliés haïssent la main qui les nourrit. Un peuple ne se reconstruit pas avec des subventions mais avec de la liberté et du travail.

L’instrument de l’Iran

L’Iran chiite enserre l’Etat juif avec au nord le Hezbollah chiite et la Syrie alaouite qu’il soutient comme la corde du pendu et au sud le Hamas sunnite auquel il fournit de l’argent et des armes. Il instrumentalise les Palestiniens, généralement sunnites, pour reprendre un ascendant sur le monde arabe décontenancé par les pays sunnites (Egypte, Jordanie, Emirats arabes unis, Maroc, Soudan et maintenant Arabie saoudite) qui se sont rapprochés d’Israël (les accords d’Abraham) ou envisagent de le faire. L’Iran a envoyé ses hordes inféodées à l’attaque pour semer la zizanie dans le monde arabe et s’affirmer comme l’opposant principal des « croisés » honnis.

En même temps, l’Iran ébranle la médiation que la Chine croyait avoir réussie entre lui et l’Arabie saoudite en début d’année.  Par ailleurs, la Russie semble avoir choisi son camp derrière l’Iran au détriment de Benyamin Netanyahou qui l’avait soutenue après l’invasion de la Crimée en 2014. Le monde sur lequel veille la Chine comme un oiseau de proie et qui se fissure en Ukraine et en Arménie va nécessairement être chamboulé par ce massacre d’innocents. Mais Israël très affaibli à l’intérieur comme à l’extérieur par son incapacité à prévoir et à réagir sans délai devra se remettre en question.

L’Etat juif ne peut pas ne pas riposter très durement. Il va chercher à éradiquer le Hamas et peut-être à détruire les sites nucléaires iraniens. Il va tuer à son tour des civils, mais il est dans son droit de légitime défense s’il fait son meilleur effort pour l’éviter. Comment même lui reprocher de couper l’eau aux Gazaouis plutôt que de le remercier de leur avoir livrée pendant si longtemps et alors qu’il suffirait sans doute que le Hamas rende les otages pour que l’étau se desserre. Il est d’ailleurs étonnant que tant de pays qui n’ont rien dit quand la Russie frappait sans raison les civils ukrainiens s’inquiètent si vite des frappes israéliennes de riposte.

Mais Israël ne pourra pas non plus éternellement dominer la Cisjordanie en laissant sans Etat réel un peuple arabe chassé de ses terres et abandonné à son ressentiment mais dont la population croît plus vite que celle des Juifs. C’est peut-être l’occasion de repenser la paix en exigeant des parties en présence les efforts significatifs sans lesquels la confrontation se poursuivra jusqu’à la mort de tous les combattants.

Israël ne parviendra à accepter le nécessaire compromis d’une paix solide et d’un Etat palestinien que s’il est soutenu par un Occident fort et uni derrière lui pour mener ensemble la défense de notre civilisation et ses valeurs. Ce qui suppose que l’Europe se préoccupe moins de la taille des tomates sur les étals que de la liberté des esprits et du commerce dont elle devrait irradier le monde arabe pour le faire grandir ; et que les Etats-Unis désignent un président capable de s’impliquer avec intelligence et détermination dans ce conflit, loin des querelles ménagères qui avilissent l’Amérique depuis quelques années. Il faudra aussi que les Palestiniens se prennent en charge plutôt que de continuer à vivre en mendiants en perpétuant à Gaza les camps qu’ils contestaient quand ils y vivaient en Israël. Les Chinois qui ont construit Singapour n’étaient pas plus riches qu’eux à l’origine et les Gazaouis auraient pu, et pourraient encore, construire leur Singapour sur Méditerranée plutôt que de se plaindre les armes à la main.

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28 commentaires

Anne-marie Durlet 16 octobre 2023 - 8:52

Ne m’y connaissant pas du tout, je concède, petite question, l' »État » d’Israël comment et pourquoi a t il été créé ? Sur quelles bases, quels sont leurs droits et leurs devoirs ? Imbroglio, on ne s’y reconnaît pas… Expliquez moi !

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Delsol 16 octobre 2023 - 8:03

Bonjour,
Votre question est bien pertinente. Car en effet les juifs qui n’avaient plus de pays depuis longtemps ont commencé par acheter des terres dans ce qui fut leur Terre promise et après la seconde guerre mondiale la pression juive s’est faite, légitimement, très forte pour qu’un État juif y soit instauré. Ce qui fut fait en 1948 en même temps que les Anglais mettaient fin au mandat internarional qu’ils avaient sur ce territoire.
Les Arabes reprochent, non sans fondements, aux juifs de s’être installés sur leurs terres. Et la colonisation des territoires palestiniens poursuit cette œuvre de façon à rendre impossible la création d’un État palestinien. Ce qui ajoute à la querelle.
Cordialement
Jean-Philippe Delsol

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Jacques Baudouin 17 octobre 2023 - 10:31

Désolé de vous reprendre sur l’histoire, ô combien tumultueuse de la Palestine. Ce n’est que vers les années 630 après JC que les arabes ont conquis la Palestine sur les Byzantins. Auparavant, avant JC, les Philistins s’étaient installés dans la région. Si l’Empereur romain Hadrien a chassé les juifs au IIème siècle après leur révolte en 132-135 après JC, cela signifie que les Juifs étaient présents en Palestine bien avant les arabes !

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Claude Guyot-Sionnest 21 octobre 2023 - 5:07

Les romains n’ont jamais chassé aucun peuple conquis de leur terre, pas plus les Hébreux que les Gaulois.
Par contre on sait que dès la rédaction complète de la thora au IIIe siècle av. J.-C. on observe l’émigration de petites groupes vers l’Asie et l’Afrique : Au Maroc ces arrivants trop peu nombreux et majoritairement des hommes convertissent des berbères et ainsi créer les communautés juives qui vont plus tard au VIIe siècle s’allier aux arabes pour conquérir l’Espagne. Au VIIIe siècle l’une des branches turques, les Khazars, s’établissent sur la Volga et, pris entre les guerres entre arabes musulmans et chrétiens de Constantinople, se convertissent au judaïsme! À la chute de leur royaume deux siècles plus tard, ils vont se disperser parmi les populations Slaves et germaniques : ce sont les juifs d’Europe.
Le Monde diplomatique d’Août 2008, page 3
>Déconstruction d’une histoire mythique ou comment fut inventé le peuple juif
Les Juifs forment-ils un peuple ? À cette question ancienne, un historien israélien apporte une réponse nouvelle. Contrairement à l’idée reçue, la diaspora ne naquit pas de l’expulsion des Hébreux de Palestine, mais de conversions successives en Afrique du Nord, en Europe du Sud et au Proche-Orient. Voilà qui ébranle un des fondements de la pensée sioniste, celui qui voudrait que les Juifs soient les descendants du royaume de David et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars.> Par Shlomo Sand (Historien et professeur d’Université)
PS : les paysans ne quittent jamais leur terre, ils s’adapent au conquérant, sauf quand ils sont expulsés avec la bénédiction de l’ONU en 1948.

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Nicolas Carras 28 octobre 2023 - 11:54

Shlomo Sand n’est en rien un spécialiste de ces questions. C’est à la base un idéologue radical post-sioniste, totalement orienté idéologiquement. Comme vous l’êtes par vos préjugés.

Un postsionsite qui a séduit les antisionistes et antijuifs de votre espèce.

Le peuple juif est une réalité, avec ou sans conversion. La conversion n’a jamais été un sujet tabou au sein du peuple juif, contrairement à ce que veux faire croire Shlomo Sand. Vous trouverez dans le monde universitaire israélien toute une vaste littérature concernant cela. Et au sein même de la pensée juive, « religion » juive, cela n’est en rien un sujet tabou.

Ça, c’est que veux faire croire Shlomo Sand. C’est faux.

Le peuple juif ne se base pas sur des notions d’appartenance à une race , mais d’appartenance à un peuple. N’importe qui peut devenir juif. Être du peuple juif. Ça n’est pas une race, c’est un peuple. Il y a des Juifs arabes, des Juifs chinois, des Juifs africains, etc..

Shlomo Sand en arrive même a remettre en question la notion de peuple, d’appartenance à un peuple, à remettre en question la définition même de ce que c’est qu’un peuple*.

Jamais les sionistes n’ont remis en question cette notion, et n’ont affirmé que ce serait en fonction d’un code génétique qu’il y aurait un peuple Juif. C’est un délire total de Shlomo Sand que des imbéciles veulent croire.

Et la preuve en est que le peuple Israélien, et ce dès la déclaration d’indépendance d’Israël, dans son ensemble, n’est pas constitué que de Juifs… Et que le peuple juif d’Israël lui-même, est constitué de gens ayant différentes origines ethniques. Et qu’avant même la déclaration d’indépendance, c’est dans cette diversité (Arabes compris) que se construit ce qui deviendra Israël.

Donc, conversion ou pas, ça ne remet absolument pas en question le fait qu’il y ait un peuple juif, avec une culture, une pensée juive, une histoire juive (comprenant les conversions). Et la Torah juive. Et un peuple Israélien.

Vous enfoncez des portes ouvertes, comme le fait Shlomo Sand.

Concernant les conversions chez les Khazars, cela n’est en rien caché. Cela n’a jamais été un sujet tabou. 9a , c’est que vous voulez croire. Le fait est que cela n’a pas formé l’ensemble des Juifs d’Europe. Les recherches en génétique l’ont prouvé.

Il y a bien eu persécution par les autorités de Rome, suite aux révoltes juives contre les Romains, il y a bien eu dispersion. Et c’est parce que des Juifs ont osé se révolter, qu’Hadrien a en 135, ap JC, renommé cette région Syrie-Palestine. Pour humilier le peuple juif, et effacer le caractère juif de cette région qui était la Judée.

Et encore une fois, il y a toujours eu des Juifs en Eretz Yisrael depuis des milliers d’années. Il n’y a pas un jour où il n’y a pas eu de Juifs dans cette région depuis le Royaume d’israël, 930 av. J.-C. – 720 av. J.-C. .

Aussi, j’en profite pour rappeler qu’Israël est un allié du monde chrétien, de l’Occident. Que les chrétiens ont la liberté de culte en Israël et qu’il n’y sont pas persécutés.

*Petit Robert : — Peuple 1 : (populus) ensemble d’êtres humains vivant en société, habitant un territoire défini et ayant en commun un certain nombre de coutumes, d’institutions. –ethnie, nation, pays, population, société.

Peuple 2 : Ensemble des personnes soumises aux mêmes lois ; ensemble des personnes, des citoyens qui constituent une communauté. TLF
PEUPLE, subst. masc.

A. 1. Ensemble des humains vivant en société sur un territoire déterminé et qui, ayant parfois une communauté d’origine, présentent une homogénéité relative de civilisation et sont liés par un certain nombre de coutumes et d’institutions communes.

Rem. 1. Sur l’empl. de peuple et nation, v. nation B 1 a rem. 2. 2. La notion de peuple est très vague et peut correspondre à une ethnie: Un peuple peut se confondre avec une ethnie ou rassembler plusieurs ethnies (GEORGE 1970), à une communauté politique, linguistique ou culturelle.

Lier : Le faussaire Shlomo Sand: entre le discours identitaire et le discours linguistique / https://perditions-ideologiques.com/2021/09/04/le-faussaire-shlomo-sand-entre-le-discours-identitaire-et-le-discours-linguistique/

Nicolas Carras 18 octobre 2023 - 10:09

Bonjour Jean-Philippe Delsol. Vous écrivez : « après la seconde guerre mondiale la pression juive s’est faite, légitimement, très forte pour qu’un État juif y soit instauré. Ce qui fut fait en 1948 »

La construction de ce qui deviendra Israël commence bien avant la deuxième guerre mondiale. Et la prospérité dans cette région commence à apparaître dans les années 1930.

« Les Arabes reprochent, non sans fondements, aux Juifs de s’être installés sur leurs terres. »

Vous croyez sincèrement que c’est un problème de propriété ?

C’est un problème religieux : certains musulmans ne peuvent concevoir que ce qui a été islamisé, ne puisse plus l’être.

C’est la raison pour laquelle la mosquée al-Aqsa a été construite sur ce qui était le Temple juif. Pas à côté, non, dessus. Commeme ça, c’est musulman pour l’éternité.

C’est la raison pour laquelle TOUS les plans de partage ont été refusés par des musulmans. Accepter un état arabe au côté d’un état juif, c’est de facto accepter officiellement la frontière israélienne, donc reconnaître officiellement l’existence d’Israël. Ce que n’a jamais fait l’Autorité palestinienne, ni tous les fanatiques musulmans de la région, et ce, depuis 1920, avec le mouvement antisioniste arabe RELIGIEUX. Quand l’Autorité palestinienne affirme : « libérer la palestine », « free palestine », ça n’est pas juste ce que certains continuent de nommer la Cisjordanie, c’est libérer la Palestine jusqu’à la mer Méditerranée. Pas pour des raisons de propriété, car on peut prendre connaissance du fait que cette terre a été, avant le sionisme, laissée à l’abandon, lire à ce sujet les témoignages de ceux qui ont visité la région avant le 20e siècle. C’est pour des raisons purement religieuses : ce qui a été musulman, doit le rester pour l’éternité, avec ou sans prospérité, peu importe. Le sionisme affirme que la terre est juive, mais apporte la prospérité. C’est bien différent. Quand les Arabes ont vu débouler les Juifs fins 19e et début 20e, beaucoup d’entre eux savaient pertinemment ce que cela signifiait : avec les Juifs, l’arrivée de la prospérité, et pour tout le monde. Et c’est exactement ce qu’il s’est passé. Beaucoup d’antisioniste oublient de mettre ça dans la balance. Ça n’est pourtant pas rien.

Bonne journée.

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Philippe 16 octobre 2023 - 9:52

Rien de positif ne viendra jamais du monde arabe et des musulmans monsieur delSol
j’ai déjà fait un commentaire sur le sujet que vous avez aimablement censuré sans rien dire.

ouvrez les yeux car ce qui se passe en Israël nous arrivera exactement en France de la même façon et pour les mêmes raisons : les Arabes détestent tout ce qui n’est pas arabe, qu’ils appellent les infidèles. leur religion est une religion totalitaire. ce sont les ennemis de la liberté et vous croyez que nous allons les éveiller ?

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Oncpicsou 27 octobre 2023 - 8:15

Commentaire tres pertinent, lisez le coran !

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CLEMENT 16 octobre 2023 - 11:08

On pourrait ajouter beaucoup de choses sur l’impact de la gauche israélienne que vous sous-estimez totalement… mais j’aime bien votre conclusion. N’avez-vous pas été surpris par l’harmonie des kibboutz attaqués ? Magnifiques lieux de vie bâtis à la sueur des israéliens… La question que tout le monde devrait se poser c’est de savoir comment accompagner les habitants de Gaza pour réaliser le même eldorado sur leurs terres mais peut-être est-t-on face à une vraie différence de culture ce qui serait encore plus difficile à surmonter. Mais l’éducation d’un peuple est toujours possible ! I hope so… Ou trouver des solutions provisoires telles qu’une administration sous mandat international par exemple…

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PERSIGAND 16 octobre 2023 - 12:13

Il y a beaucoup de choses justes dans votre point de vue mais quand vous écrive « un peuple arabe chassé de ses terres », il conviendrait monsieur de revoir l’histoire de la Palestine 1000 ans av JC avec les deux royaumes d’Israël et de Judée et aussi lors de la conquête romaine au 1er siècle av JC. Les arabes ne sont arrivés en Palesrine qu’au VIIème siècle ap JC et qu’en ont-ils fait pendant 14 siècles ? Pas grand chose…

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Marie 16 octobre 2023 - 11:36

Tout est dit.
Une approche très honnête du contexte .
Excellent.

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Nicolas Carras 16 octobre 2023 - 4:39

Bonjour Jean-Philippe Delsol

« . Le Premier ministre y survit à ses petites turpitudes en s’alliant avec un extrémisme religieux qui, à l’égal des musulmans qu’elle combat,  »

Relativisme moral, selon moi. Le soi-disant extrémiste dont vous parlez n’a STRICTEMENT rien à voir, sur le plan spirituel, avec un membre du Hamas. La pensée juive n’a rien à voir avec l’Islamo-fascisme. Nous sommes dans deux mondes radicalement différents.

« dont les territoires éclatés sont indument grignotés sans cesse par des implantations de colons juifs. »

Le traité de San Remo… Selon le droit international et selon ce traité, il n’y a aucune implantations illégales, en Judée et Samarie. Il n’y a aucun territoire palestinien, mais des territoires sous contrôle de l’autorité palestinienne.

Cinq fois depuis 1936 (commission Peel), les Arabes de cette région auraient pu avoir un état. Cinq fois cela a été accepté par les Juifs, trois fois refusé par la ligue arabe, une fois refusé par Arafat, une fois refusé par le dictateur Mahmoud Abbas.

Ce qu’a occupé illégalement la Transjordanie qui deviendra la Jordanie, de 1948 (première guerre israélo-arabe), jusqu’en 1968, et renommée illégalement Cisjordanie, a été libéré par l’armée israélienne en 1968. Ces territoires faisaient partie intégrande des territoires accordés pour la création d’un foyer national juif tels définis par le traité de San Remo de 1922, et tels depuis la déclaration d’indépendance d’Israël en 1948.

Il n’y a plus de Cisjordanie, la Jordanie ayant délaissé sa souveraineté sur cette région dans les années 1980 et il y a eu un traité de paix avec Israël.

Donc STRICTEMENT aucune occupation, aucune implantations, colonisation illégales de territoires palestiniens qui n’ont JAMAIS existé.

Territoires palestiniens qui n’ont JAMAIS existé? ni sous l’Empire Ottoman, ni avant, ni après, qui n’existeNT pas aujourd’hui.

Je rappelle qu’il y a dans cette région une présence juive multimillénaire constante…

le peuple juif, qui est là depuis des milliers d’années, coloniseraient la Judée et Samarie… Historiquement juive. Il grignoteraient sa propre terre… Indument.

Merci pour votre attention et bien à vous.

Répondre
Nicolas Carras 17 octobre 2023 - 11:49

Aussi Monsieur Jean-Philippe Delsol, je tiens à préciser, vous nous parlez donc de territoires palestiniens, il faut savoir que le « concept » de cause palestinienne, peuple palestinien, territoires palestiniens, est né dans les années 1960, voir Nasser+KGB, et qu’avant il était question d’un nationalisme arabe, d’un réveil arabe, avec en son sein une entité idéologique violemment antisioniste (voir Mohammed Amin al-Husseini), et que les Arabes de cette région ne se définissaientt pas comme étant d’un peuple palestinien. C’est une construction politique, et sans que les populations locales arabes ne soit consultées. Des Arabes de Jordanie par exemple sont devenus du jour au lendemain palestiniens… Concernant les deux premier pal de partage, 1936, 1947, on parle bien d’un état arabe au côté d’un état juif, pas d’un état palestinien au côté d’un état juif.

Voilà, merci pour votre attention et bonne journée.

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Jean-Aymar de Sékonla 26 octobre 2023 - 10:03

Appelez les comme vous voudrez, ces gens ont été victimes d’un « GRAND REMPLACEMENT »… voyez ce qui nous attend !

Répondre
Nicolas Carras 27 octobre 2023 - 2:09

Bonjour Jean-Aymar de Sékonla

Vous oubliez toute l’immigration arabe du 20e siècle.

Allez voir les noms des familles arabes de cette région, pour vous rendre compte que beaucoup sont arrivées récemment et ne sont pas originaire de la Palestine historique.

La construction de ce qui allait devenir Israël a attiré beaucoup d’Arabes.

Il y a 1 200 000 Arabes en Israël. 20 % de la population israélienne.

La population arabe de cette région n’a fait qu’augmenter depuis des décennies, avec un boom démographique et une drastique amélioration des conditions de vie.

Vous racontez n’importe quoi.

Il y a plus d’Arabes dans cette région qu’il y en avait avant le sionisme et la construction d’Israël. Aucun grand remplacement.

Je vous rappelle au passage qu’il y a une présence juive constante multimillénaire en Eretz Yisrael.

Mais l’immigration juive est vue comme une colonisation, pas l’immigration arabe…

Et sans parler de l’occupation jordanienne de 1948 à 1968 en Judée et Samarie (renommée illégalement Cisjordanie par la Transjordanie).

Combien d’Arabes d’origine jordanienne vivent actuellement en Judée et Samarie ?

Aussi, le problème des réfugiés n’a pas été engendré par les autorités juives, mais par la première guerre-israélo-arabe de 1948, déclarée par cinq pays arabes, au lendemain de la déclaration d’indépendance d’Israël, et après deux plans de partage acceptés par les autorités juive, et refusée catégoriquement par les autorité arabes (1937, 1847).

Allez voir le plan de partage de 1937 (commission Peel), très avantageux pour les Arabes, les Juifs perdent plus de 50%nbeaucoup de ce qui leur était accordé pour la création du foyer national juif via le traité de San Remo de 1922.

Boenne journée.

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Jean-Aymar de Sékonla 29 octobre 2023 - 9:38

OK, je raconte n’importe quoi, il y a plus arabes aujourd’hui qu’avant, donc un arabe qui arrive anulle celui qui a du partir (550 000). Ca c’est de l’arithmétique, mais du point de vue humain on ne compte malheureusement pas comme ça, si non on n’en serait pas la.
Le drame que vivent les juifs de cette région n’est bien sûr pas ce dont ils rêvaient.En leur octroyant ce territoire on leur a fait le pire des cadeaux.
Respectueusement.

Jean-Aymar de Sékonla 29 octobre 2023 - 10:16

PS: regardez « Palestine, histoire d’une terre  » sur « internet archive » si vous ne l’avez pas déjà vu.

Jean-Aymar de Sékonla 8 novembre 2023 - 10:22

Re PS:
Si vous aimez l’arithmétique, faites le total des morts israéliens et le total des morts palestiniens depuis le début du conflit, puis faites la différence.
Je vous serais très reconnaissant si vous m’en communiquiez le résultat…

Claude Guyot-Sionnest 17 octobre 2023 - 4:29

Je trouve le titre intéressant et en apparence non biaisé. Puis je sursaute en lisant : « de la barbarie pure » et vous concluez avec un très bon début mais vous vous égarez ensuite en comparant les palestiniens aux chinois de Singapour; il aurait été bien plus juste de comparer les chinois de Singapour aux juifs d’Israël, les deux entités ayant bénéficié curieusement de l’aide Britannique quoique pour des raisons différentes. En conclusion une partie de la vérité n’est jamais la vérité.
On peut rappeler que certains groupes d’arrivants juifs en Palestine ont commis des crimes semblables (der Yassin est un exemple) en 1948 juste avant la décision de l’Occident, pardon de l’ONU, d’octroyer 53% du territoire aux juifs nettement minoritaires. (le but étant de faire fuir les populations palestiniennes)
Le massacre de Kafr Qassem survenu dans la soirée du 29 octobre 1956, veille de l’invasion du Sinaï, quand des hommes de la police des frontières israélienne, abattirent de sang-froid 48 civils arabes israéliens, dont 15 femmes et 11 enfants âgés de 8 à 15 ans près du village de Kafr Qassem, en Israël. les coupables n’ont eu qu’un faux procès et leur chef condamné à une amende de 10 centimes.
Parlons aussi du Hamas, ce dernier a été aidé financièrement par Israël pour briser l’unité des palestiniens. (Une méthode très américaine) Défi réussi pour Israël; et s’ensuivent deux décennies de ce que j’appelle la torture des habitants de Gaza : Interdiction de quitter la zone, arrêt volontaire de l’approvisionnement en eau et de l’électricité la majorité du temps, 65% de chômage, l’approvisionnement en nourriture contrôlée et maintenu à un niveau de sous-nutrition. (Le pire esclavagiste du XIXème n’en faisait pas autant)
Maintenant mettez vous un instant dans la peau d’un jeune palestinien qui a grandi dans cet environnement absurde, kafkaïen au centuple et dont le seul avenir et de combattre son oppresseur.
PS : 1-L’état d’Israël n’a jamais respecté les décisions de l’ONU.
2- Je conseille à tous de vous intéresser aux nouveaux historiens israéliens actifs sur YouTube comme l’IREF; leurs noms : Simha Flapan, Benny Morris, Tom Segev, Ilan Pappé, Avi Shlaïm et aussi Shlomo Sand.

Répondre
Nicolas Carras 17 octobre 2023 - 9:33

Bonjour Claude Guyot-Sionnest

Concernant le massacre de Deir Yassin, lire « Deir Yassin: la fin du mythe » du Prof. Eliezer Tauber.

Concernant le Massacre de Kafr Qassem : « Depuis octobre 2006, les écoles en Israël commémorent chaque année le massacre par une journée d’étude et de réflexion sur la nécessité de désobéir à des ordres illégaux. En décembre 2007, le président d’Israël Shimon Peres, a officiellement présenté ses excuses pour les événements. Son successeur, Reuven Rivlin, les réitère en octobre 2014. » Wikipédia

On attend les excuses du côté des autorités arabes locales pour tous les civils Juifs massacrés depuis 1920. Non-stop depuis 1920 des fanatiques massacrent des civils Juifs : un siècle.

Concernant la jeunesse arabes de Gaza et des territoires sous contrôle de l’Autorité palestinienne. Aucun enfant arabe ne naît dans la haine des Juifs, il y a clairement et factuellement endoctrinement à la haine antijuive. C’est documenté. Il n’y a pas l’équivalent en Israël, où 1 200 000 Arabes israéliens vivent, et globalement en paix, avec les Juifs.

Il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza. Je vous invite à vous renseigner sur les conditions de vie des Arabes de Gaza quand les autorités égyptiennes étaient responsable. L’espérance de vie ne dépassait pas 50 ans.

Quand les Juifs ont repris Gaza, l’espérance de vie n’a fait qu’augmenter et les conditions de vie se sont nettement améliorées. Avec un boom démographique.

Vous ne savez pas ce que c’est qu’un peuple en torture. Vous racontez n’importe quoi.

Allez voir comment le Hamas traite sa propre population, comme d’un bouclier humain.

Vous écrivez : « en 1948 juste avant la décision de l’Occident, pardon de l’ONU, d’octroyer 53 % du territoire aux juifs »

Le premier traité de San Rémo pour la création d’un foyer national juif c’est 1920. Le deuxième, c’est en 1922.

Les cartes sont là : http://www.mythsandfacts.org/conflict/mandate_for_palestine/mandate_for_palestine.htm

C’est ça qui fait le droit international, les traités, pas l’ONU ou l’UE… Et heureusement !

Ça n’est pas en 1948 que ce territoire est laissé aux Juifs pour la construction du foyer national juif.

Gaza a été laissé aux Arabes, en échange de la paix. Le Hamas continue la guerre. Au lieu de dépenser des millions dans sa logique de guerre, il pourrait utiliser cet argent pour améliorer les conditions de vie des Gazaouis et faire la paix avec Israël.

Pour votre gouverne, les plus gros problèmes qu’ont connus les Arabes de cette région ont été engendrés par les autorités Arabes. Refus d’un état arabe au coté d’un état juif à cinq reprises, première guerre israéalo-arabe ayant engendré le problème des réfugiés, les camps de réfugiés aux conditions de vie lamentables, avec des Arabes n’ayant pas volontairement été intégrés, mais laissés à l’état de réfugiés, les problèmes de liberté, de prospérité, de liberté de penser, d’expression, endoctrinement des enfants, torture des opposants, et j’en passe.

Bonne soirée.

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Claude Guyot-Sionnest 21 octobre 2023 - 5:20

Je crois rêver en vous lisant. Vous vous rêvez pour de bon en confondant le rêve des juifs d’Euope qui bénéficiaient de l’aide britannique, qui ne voulaient pas les voir s’installer chez eux en Angleterre.
Je vous offre moi aussi de la lecture, celle de ceux qu’on appelle les nouveaux historiens juifs.
AVI SHLAIM: zionism, anti-semitism, and Palestinian rights
https://www.youtube.com/watch?v=qd8jHpnulgY
On 1948 |ILAN PAPPE | PAvi Shlaimart II | 2018 :
https://www.youtube.com/watch?v=EHI7Eel48mc
On 1948 | BENNY MORRIS | Part I | 2018 interview :
https://www.youtube.com/watch?v=YzN3hHEvGdc
Prof. AVI SHLAIM – Hamas is Not a Greater Obstacle to Peace Than Israel :
https://www.youtube.com/watch?v=MeRrQihIvxk
The ‘Sheer Evil’ of Israel’s War Crimes: Israeli General’s Son Speaks Out :
https://www.youtube.com/watch?v=E4ivtdzbaOY
SHLOMO SAND : « Comment fut inventé le peuple juif » (Monde Diplo.)
https://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205

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Nicolas Carras 27 octobre 2023 - 1:46

Claude Guyot-Sionnest, cela fait des siècle que dans la culture juive, pensée juive, il est question d’un retour en Eretz Yisrael. Bien avant le 19e siècle. Bien avant Theodor Herzl. Il y a tous les précurseurs.

Vous êtes un antisioniste, vous voulez faire croire que le peuple juif n’a pas a être là, alors qu’il y a une présence juive constante depuis plusieurs milliers d’années dans cette région. Il n’y a pas un jour depuis environ 3 000 ans où il n’y a pas eu de Juifs en Eretz Yisrael.

Rien de ce que vous pourrez dire, rien de ce que pourront écrire les post-sionistes radicaux, ne changera rien à cela.

Israël est l’état Juif. Jérusalem est la capital historique du peuple juif. Le sionisme a apporté la prospérité dans cette région, et pour tous le monde.

A bon entendeur, salut !

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Lombled 17 octobre 2023 - 11:39

Pour ma part je me réfère à l’histoire concernant la Palestine et l’État Hébreux. Du temps du Christ, de sa naissance, la Palestine était-elle Arabe ? Non !! Elle était une partie de cette région occupée par les Romains, les Hébreux (Juifs) étaient colonisés. Jésus Christ à Jérusalem n’était pas dans une ville arabe mais bien dans une ville juive. La conquête arabo-musulmane a balayée tout cela et contraint les palestiniens d’alors à se convertir ou mourir ou s’expatrier d’où des pogroms. Les Musulmans Arabes ont construit la Grande Mosquée de Jérusalem et nous font croire que ce site est sacré pour les musulmans. La Palestine musulmane n’est en réalité qu’une colonie Arabe.

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Nicolas Carras 17 octobre 2023 - 1:42

Du temps du Christ, cette région était la Judée. Elle a été officiellement renommée de manière totalement arbitraire, et injuste, Syrie-Palestine par l’Empereur Hadrien en 135 après JC, suite aux révoltes juives contre les Romains, perdues par les Juifs. Pour humilier le peuple juif, et effacer le caractère juif de cette région. Cela sera suivi d’une forte et sévère répression à l’égard des Juifs. Au passage, Palestine fait étymologiquement directement référence au peuple Philistin.

Bonne journée.

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Claude Guyot-Sionnest 17 octobre 2023 - 6:14

« Les juifs » fait référence à une religion et faisaient partie des peuples sémites (les arabes). Dès que la thora a été écrite des toutes petites communautés ont quitté la Judée pour aller convertir d’autre population en Asie et vers l’Est jusqu’au Maroc. Ce là bien avant la conquête romaine. Quant aux juifs d’Europe, ceux qui ont créé l’état d’Israël, la plupart n’ont pas d’ancêtres sémites et descendent d’un peuple Khazar :
> Août 2008, page 3, Le Monde Diplomatique
« Déconstruction d’une histoire mythique ou comment fut inventé le peuple juif . Les Juifs forment-ils un peuple ? A cette question ancienne, un historien israélien apporte une réponse nouvelle. Contrairement à l’idée reçue, la diaspora ne naquit pas de l’expulsion des Hébreux de Palestine, mais de conversions successives en Afrique du Nord, en Europe du Sud et au Proche-Orient. Voilà qui ébranle un des fondements de la pensée sioniste, celui qui voudrait que les Juifs soient les descendants du royaume de David et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars.  » par Shlomo Sand

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Nicolas Carras 18 octobre 2023 - 9:19

Claude Guyot-Sionnest bonjour,

Shlomo Sand est donc l’une de vos référence… Je comprends mieux. Mais je crois, par intuition, et pardonnez-moi si je me trompe, qu’avant même que vous ayez pris connaissance de Shlomo Sand, vous étiez orienté intellectuellement, avec des préjugés, préjugés dans lesquels de toute évidence vous vous complaisez, et que vous voulez croire à qui scientifiquement ne tiens pas la route et a été largement démonté. Vous ne tenez pas compte de ce qui a réfuté totalement Shlomo Sand, qui n’est en rien un spécialiste de ses questions, juste un idéologue post-sioniste qui a séduit des antisionsites, et des antijuifs, et une gauche postmoderne, communiste, pardon, progressiste. Le mythe du peuple khazar a été totalement démonté, Claude Guyot-Sionnest. Vous êtes bien mal renseigné. Concernant Benny Morris, il est revenu sur bon nombre de ces positions de jeunesse, avec un clair et net revirement politique.

Bonne journée.

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Nicolas Carras 18 octobre 2023 - 9:32

J’ai écrit : « Le mythe du peuple khazar a été totalement démonté »

Le mythe du peuple khazar soi-disant devenu juif, et ayant soi-disant formé les Ashkénazes, a été totalement démonté. Ce que raconte Shlomo Sand a été en partie démonté par la recherche en génétique. Renseignez-vous un peu plus. En Israël, personne n’a jamais cherché a cacher, au niveau universitaire, politique, de la recherche, et au niveau religieux, qu’il y a eu des conversions. Ça, c’est ce que veut faire croire Shlomo Sand, et comme quoi des gens auraient cherché a l’empêcher d’écrire ce qu’il a écrit, et faire pression, par volonté de vouloir cacher ce qui n’a jamais été caché, et même revendiqué. Des religieux vous diront que de très grands Juifs ont été des convertis. Shlomo Sand est avant toute chose un idéologue, avant même d’avoir mis son nez dans ces histoires. Il est totalement orienté idéologiquement. Rien de ce qu’il a pu écrire ne restera dans la pensée, ces livres ne seront pas réédités, pour la simple et bonne raison, que d’un point de vue purement scientifique, ce qu’il raconte ne tiens pas la route.

Bonne journée.

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Nicolas Carras 27 octobre 2023 - 1:37

Aussi, concerant le Hamas qui aurait été soutenu par Israël… C’est un peu plus compliqué que cela.

Excellent article de Daniel Greenfield (de FrontPageMag) sur son blog : The Myth That Israel/Netanyahu Created/Funded Hamas / https://www.danielgreenfield.org/2023/10/the-myth-that-israelnetanyahu.html

Merci, et bonne journée.

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