A quoi servent les riches ? Plusieurs réponses nous ont été données ces derniers jours à l’occasion de la crise pandémique actuelle.
Un footballeur très riche qui joue en Espagne, Ronaldo, a mis à la disposition des victimes atteintes par le virus sa chaîne hôtelière. La Fondation Bill Gates a déjà débloqué plus de 125 millions de dollars. Le président de la Fondation Gates, Trevor Mundel, a annoncé que cet argent allait financer le développement des médicaments en attendant que les fonds gouvernementaux soient disponibles. Il s’agit de tester des milliers de médicaments en cinq à six semaines pour identifier ceux qui sont susceptibles d’être le plus efficaces contre le virus. Le projet coordonnera également la recherche sur les virus et les réponses des gouvernements, des entreprises et des établissements universitaires. Rappelons que la Fondation Gates, créée avec son épouse en 2000, a contribué à mener la lutte contre les maladies infectieuses telles que la polio, la tuberculose et le VIH, en particulier dans les pays en développement. Elle va aussi aider à financer des kits de test à domicile pour la région de Seattle.
Les laboratoires Roche ont été cooptés par le président Trump dans son équipe rapprochée pour lutter encore plus efficacement contre le virus. La startup biotechnologique Moderna, qui a conçu un vaccin potentiel, a vendu le mois dernier 500 millions de dollars en actions pour financer le développement de son médicament. Le groupe Mastercard vient de verser 20 % de ses économies d’impôts, obtenues grâce à la réforme fiscale de 2017, à la recherche médicale. Google a annoncé la mise en place d’une application pour le dépistage du virus, la chaîne Wal Mart, elle aussi membre de l’équipe de crise à la Maison Blanche, va installer des tests dans ses magasins.
Les riches et la richesse privée profitent largement à la société, très souvent beaucoup plus efficacement que les dépenses publiques.