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L’IREF contre le totalitarisme écologiste

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Les résultats des élections européennes nous renforcent dans la conviction qu’il faut combattre le nouveau totalitarisme écologiste. C’est pour cette raison que l’IREF a choisi d’éditer l’ouvrage du président tchèque Vaclav Klaus intitulé Planète Bleue en Péril Vert. Qu’est-ce qui est en danger aujourd’hui : le climat ou la liberté ?.

Les nombreuses commissions créées par les députés français pour lutter contre les sectes devraient intégrer dans leur programme de travail la secte du réchauffement climatique. Entre les bureaucrates du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental de l’ONU), les faux scientifiques qui ont rédigé les centaines de pages du rapport Stern, les films de l’ancien vice-président Al Gore ou les fonctionnaires du Grenelle de l’Environnement il existe un point commun : le mépris de la science. Dans ce petit livre qui se propose de « relever le défi de la vérité », Klaus s’étonne de la façon dont on peut mépriser et/ou manipuler les données scientifiques. Ce fameux « combat contre le réchauffement climatique » est devenu en réalité un combat politique et un énorme fromage. Un combat politique car la plupart de ceux qui s’en réclament en attendent des retombées électoralistes et médiatiques. D’où les courbettes de nos politiques devant le faiseur d’émissions Nicolas Hulot. Un fromage car des milliers et des milliers de postes de fonctionnaires ont été créés au nom de ce combat et des milliards de subventions ont été distribués à gauche et à droite. Quel député refuserait des subventions publiques pour installer des éoliennes dans sa circonscription ? Même si elles enlaidissent le paysage des campagnes et n’apportent strictement rien du point de vue énergétique.

Une idéologie antihumaniste

Il y a quelques jours, une Université espagnole a publié une étude démontrant qu’un seul emploi vert créé avec des subventions publiques détruit 2.2 emplois marchands. C’est une réalité désastreuse pour l’économie et pourtant personne ne veut en tirer les conséquences (d’ailleurs, l’information a été complètement occultée par les médias français). Nous continuons à nous complaire dans cette « idéologie pour riches » comme la nomme Klaus. Le comble c’est que « ce sont précisément les pays les plus pauvres qui paieront le prix de cette idéologie car ils sont pris en otage par les environnementalistes qui suggèrent de freiner le progrès. Les victimes, en fin de compte, seront précisément les gens les plus démunis ». De plus, même si l’on appliquait et l’on payait tout ce que demande les environnementalistes, cela permettrait aux populations vivant sur le littoral du Bangladesh de se noyer non pas en 2110, mais en 2115 seulement !

Nous somme donc en plein délire totalitaire. En réfutant les points de vue contraires, les ayatollahs verts rejettent tout apport du progrès scientifique. Car, rappelle à juste titre Klaus, a-t-on oublié qu’au XIXème siècle la pire pollution dans nos villes étaient les émanations du charbon brûlé et la boue dans les rues ? Depuis, il n’y a plus de charbon dans les cheminées et les rues sont bétonnées. Cette idéologie est antihumaniste. Elle exclut la capacité de l’homme d’innover et de s’adapter. C’est comme l’économie marxiste qui planifiait à la place des individus sur des bases complètement farfelues.

Pour la liberté de l’individu et le droit de propriété

L’auteur rappelle aussi les peurs lancées dans les années 1970 par le Club de Rome, le fameux rapport Halte à la croissance ! sur la fin du monde et des matières premières ou les avertissements contre le…refroidissement de la planète. Que reste-t-il de tout cela aujourd’hui ? Un bon éclat de rire. Aujourd’hui même, on ne parle plus de la couche d’ozone, la grande peur des années 1990 et même le réchauffement climatique s’est transformé en « changement climatique ». Pour la simple raison que depuis 2003, nous avons connus les hivers les plus froids en 50 ans. Mais qui a entendu parler de l’Appel d’Heidelberg ou de la Déclaration de Leipzig ? Ou bien de la Pétition de l’Orégon qui repose sur le fait qu’il n’existe aucune preuve convaincante de ce que la production de dioxyde de carbone, de méthane ou de tout autre gaz à effet de serre engendre ou engendrerait dans un avenir prévisible, un réchauffement catastrophique de la Terre». Des milliers de scientifiques ont signé ces actes. L’appel d’Heidelberg selon lequel il n’existe pas de consensus scientifique sur le réchauffement climatique a été signé par 4 000 scientifiques dont 72 prix Nobel.

L’ouvrage du président Klaus est non seulement plein de statistiques sur l’évolution des températures ou de la pollution mais c’est aussi – et surtout – un plaidoyer en faveur de la liberté de l’individu et du droit de propriété, les seules vraies solutions pour défendre notre environnement.

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