Il est de plus en plus question de faire payer les (plus) riches. Il s’agit des individus mais aussi des entreprises (multinationales) qui devraient être taxées encore plus. On parle même du retour de l’ISF, de l’augmentation des droits de succession et notre ministre de l’Economie, M. Bruno Le Maire, se vante d’avoir contribué avec succès à l’instauration d’une imposition mondiale minimale des entreprises. Quel exploit pour la France ! M. Le Maire devrait plutôt se poser cette question : pourquoi l’Irlande par exemple, qui taxe moins les entreprises que la France (12.5 % contre 33 %), a-t-elle plus de rentrées fiscales (3.14 % du PIB) grâce à son taux d’IS que la France (2.24 %) ? Et pourquoi ce pays autrefois très pauvre a-t-il, aujourd’hui, un PIB par habitant presque deux fois plus élevé que celui de la France (60 200 euros contre 33 100 euros, 2019) ? On est (presque) sûr que le ministre ne s’interrogera pas…
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Les élections pour la chancellerie allemande auront lieu au mois de septembre. Le programme de la CDU-CSU, dont Armin Laschet sera le candidat, contient quelques éléments de libéralisme intéressants.
La CDU-CSU n’est pas le parti parfait. L’Allemagne lui doit la sortie du nucléaire et le retour du charbon, ainsi que l’accueil d’une immigration non-choisie. Cependant, qu’il s’agisse des impôts ou des salaires, la France pourrait s’inspirer de certaines de ses mesures déjà en place ou proposées dans son programme.
Le monde d’après ressemblera terriblement à l’ancien. Le président Macron a annoncé que les Français devront faire des efforts pour relancer l’économie du pays. A la SNCF et à ADP, Aéroports de France, ce sont les syndicats qui ont montré le plus d’enthousiasme. Ils ont déposé un préavis de grève pour le 1er juillet, avec des revendications familières : plus d’embauches, hausses de salaires. Le secteur du transport ayant été l’un des plus impactés par la crise, leur mouvement social témoigne non seulement d’un manque de respect envers toutes les personnes qui y travaillent, mais représente une menace pour sa survie. Ces mobilisations envoient une nouvelle alerte sur le niveau de déconnection des syndicats et sur le flou juridique qui entoure le droit de grève.
Persistance des rémunérations abusives du Président et des membres du Conseil constitutionnel
Monsieur le Premier Président,
1 Attentif aux publications de la Cour, j’ai été déçu – à moins que l’information ne m’ait échappé – de ne trouver dans l’acte de certification des comptes de l’État pour l’exercice 2020, rien qui ait trait au traitement comptable et aux autres suites des très généreuses indemnités complémentaires indûment versées par le Trésor et perçues en violation de la Constitution depuis plus de vingt ans par les Présidents et les membres successifs du Conseil Constitutionnel. Pire, le paragraphe 148 à la page 57 de cet acte daté du 13 avril 2021 précise: Par ailleurs le Président du Conseil constitutionnel a adressé à la Cour le rapport de son conseiller financier sur les comptes de 2020 de ce Conseil: ce document ne mentionne pas d’anomalies significatives. Certes on comprend bien que, de par la faiblesse numérique de ses effectifs, le Conseil constitutionnel ne peut pas mettre en péril l’équilibre général des comptes de l’État, mais on peut regretter l’absence de signalement d’une question de principe affectant les rémunérations de son Président et de ses membres qui, par son exceptionnelle gravité, eût mérité d’être rendue publique.
Le 19 juin dernier, l’Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires a rendu public un rapport corrosif concernant les manifestations idéologiques à l’université et dans la recherche. Nommé dans les médias rapport sur l’islamo-gauchisme à l’université, il se substitue à celui que le CNRS a refusé de faire. A la lecture des seules conclusions, on peut comprendre pourquoi ! Au travers d’une revue des thèses en sciences sociales et humaines, des publications et programmes de recherche, des axes des enseignements et des séminaires, et des preuves de « cancel culture », le rapport de L’Observatoire est sans ambiguïté : l’université publique française est sous la coupe du racialisme, du féminisme radical, de l’intersectionnalité, du décolonialisme, et plus largement de l’islamo-gauchisme.
La création du prélèvement forfaitaire unique en 2018: une réforme nécessaire mais insuffisante
L’imposition proportionnelle ou progressive des revenus répond à des logiques différentes. La taxation progressive des revenus du capital décourage l’investissement dans les entreprises en valeurs mobilière (actions ou obligations), d’autant plus que ces placements sont généralement réalisés par les particuliers avec de l’argent sur lequel ils ont déjà payé leur impôt sur le revenu ou sur la transmission. A cet égard, une imposition proportionnelle apparaît plus efficace et plus juste. C’est ce qui a motivé la réforme de 2018 : un compromis obtenu après la catastrophique mise au barème de l’impôt des revenus du capital introduit par le gouvernement socialiste en 2013.
En décembre 2016, à Deauville, au Women’s Forum, à l’aube de sa campagne électorale, Emmanuel Macron déclare : « Les progressistes sont ceux qui croient en l’innovation, l’égalité entre les genres, à l’environnement, au numérique, à l’équité et à l’égalité des chances dans notre société et en Europe ». Une fois élu, il affirme – en novembre 2017 – qu’il sera « personnellement attentif » à ce que l’égalité entre les femmes et les hommes, la « grande cause » de son quinquennat », permette « de faire de notre société une société plus égalitaire, plus juste ». Lorsqu’il prend la présidence du G7 en janvier 2019, Emmanuel Macron annonce que la lutte contre les inégalités sera « la priorité de la présidence française, au premier rang desquelles l’égalité entre les femmes et les hommes ». Le 8 mars 2020, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, il affirmait : « notre génération sera celle de l’égalité femmes-hommes ».
Le collectif scale-up Europe a remis un rapport au président Macron, avec 21 propositions pour faciliter le développement de start-up au niveau européen. Les gouvernements français successifs multiplient les annonces et les plans de financement censés faire émerger des licornes ou des gazelles. Malheureusement, aucun plan ne pourra compenser nos faiblesses structurelles en matière de business angels ni le manque d’investisseurs privés en capital risque. La France crée de nombreuses entreprises, mais en majorité des micro-entreprises, et près de 25% meurent avant leur deuxième anniversaire.
Deux tiers d’abstentions aux élections régionales et départementales de ce mois de juin 2021 ! Dans une chronique du Figaro, Dominique Reynié a souligné que la cause en était sans doute que les électeurs considéraient que ça ne servait plus à rien d’aller voter. Des minorités agissantes imposent leur loi en dehors de tout scrutin et les élus font ce qu’ils veulent malgré l’expression du peuple : ils se refusent à parler librement de l’immigration alors que c’est peut-être la préoccupation principale des Français, ils sèment partout des éoliennes que bien peu les acceptent… Un sondage[[Odoxa Backbone-Consulting réalisé pour Le Figaro et Franceinfo]] a confirmé quelques jours plus tard que pour un abstentionniste sur deux, la «défiance» et le «désintérêt» étaient à l’origine de leur défaut de participation au scrutin. D’autres ont dit ne pas avoir eu les informations nécessaires (16%). Pêle-mêle, les abstentionnistes critiquent le gouvernement et les partis politiques. C’est toujours la faute des autres bien sûr !
La Russie est le principal fournisseur des pays de l’UE en hydrocarbures. Cette position dominante explique le soutien de nombreux Européens au gazoduc Nord Stream 2, projet contrôlé par Gazprom. Si l’UE veut moins dépendre de la Russie et des aléas géopolitiques, l’énergie nucléaire et le gaz naturel liquéfié (GNL) sont des pistes à explorer.