Cette seconde partie fait suite à la première partie publiée la semaine précédente et entièrement consacrée à l’hostilité marquée du Chef de l’État vis-à-vis des retraités. Le pilonnage continu (II)…
Thierry Benne
Emmanuel Macron et les retraités : un quinquennat désastreux
En cinq ans, le Président de la République a montré à la fois que financièrement il maîtrisait mal le sujet des retraites (quelque 330 milliards d’euros par an, environ 14%…
Zones de non-droit, communautarisme, violences gratuites, séparatisme : les mots pour le dire
En ces périodes où notre sécurité publique chancelle quotidiennement et pas seulement dans les statistiques, on parle volontiers de zones de non-droit à propos de zones le plus souvent urbaines,…
Dès qu’il s’agit d’étendre encore un peu plus l’emprise du secteur public, notre personnel politique, comme notre haute fonction publique, ne sont jamais à court d’idées. C’est ainsi que le…
Le pavois européen sur l’Arc de Triomphe : le Secrétaire d’Etat a tout faux
Pour marquer l’accession de la France et accessoirement de sa personne à la Présidence tournante de l’Union européenne durant le premier semestre 2022, le Président Macron a cru bon, pour le premier jour de son mandat tout neuf de pavoiser l’Arc de Triomphe aux seules couleurs de l’Europe. Ce faisant, il semblait ignorer que le soldat inconnu et tous ceux qu’il représente appartiennent à la mémoire des Français et à elle seule et qu’ils ont droit à ce que leur sépulture, lorsque l’Arc de Triomphe est pavoisé, ne se trouve pas orpheline du drapeau français.
Rappelons que la retraite de base pour 2022 ne va être revalorisée que de de 1,1% pour répondre à une inflation dont la prévision vient d’être rehaussée à 2,8% pour 2021 et que ce n’est pas la première fois qu’avec les meilleures intentions du monde, une telle décote monétaire est appliquée aux pensions. Dans ces conditions, puisqu’on ne sait pas, ou plutôt qu’on ne veut pas, actualiser correctement les pensions (qu’on parvient pourtant à verser à des gens qui n’ont jamais cotisé à nos caisses), du moins convient-il de mettre à jour la définition de la répartition à la française en la débarrassant des oripeaux idéologiques, syndicaux et politiques qui l’affublent.
Certains trouveront sans doute que la parution quasi-simultanée de deux ouvrages sur la fraude fiscale, c’est trop ! Ils ont tort car « La fraude dans tous ses éclats » et ses quelque 111 pages (hors compléments) de Jean-Paul Gourévitch (Être humain éditions), essayiste à la vaste culture et spécialiste de l’immigration, ne s’adresse pas aux mêmes lecteurs que « Le cartel des fraudes 2 » de Charles Prats avec ses 373 pages (hors annexes) que nous avons récemment commenté en ces colonnes. Ce dernier vise un public professionnel d’auditeurs, de comptables, de magistrats et de juristes pour qui la fraude représente une préoccupation permanente. À l’inverse, « La fraude dans tous ses éclats » répond à un tout autre besoin : celui d’une vulgarisation sans concession pour un public curieux sans être spécialiste et dont les connaissances vont nettement progresser au cours de la lecture de l’ouvrage.
La lutte contre la fraude est loin de mobiliser tout le monde !
Nous venons de refermer le livre passionnant – même s’il comporte quelques longueurs – de Monsieur Charles Prats: « Cartel des fraudes 2 » (Ring éditeur), qui fait suite au Cartel 1 en cernant et en « ciselant » sans doute plus d’une centaine de fraudes fiscales et sociales parmi les plus courantes. Notre intention n’est pas de faire une synthèse ou de livrer un bréviaire de ces fraudes qui, sans vraiment les surprendre, enrichiront probablement la culture de nombreux juristes. Non, notre propos n’est pas non plus de révéler les arcanes du droit fiscal et du droit social, ni de cartographier les nombreuses voies de contournement qui s’ouvrent aux fraudeurs: le livre le fait parfaitement et sa lecture est irremplaçable. Mais il y a une seconde, une autre approche de l’ouvrage, une sorte de lecture transversale et sous-jacente, aussi riche qu’inquiétante sur le fonctionnement de notre démocratie, dont on s’aperçoit qu’elle se plait bien davantage à invectiver la fraude, qu’à la combattre effectivement.
On sait qu’avec la désindexation annoncée de leurs pensions, les retraités vont sans doute être la catégorie sociale la plus impactée par l’inflation qui redémarre. C’est probablement la raison qu’a choisie le Gouvernement qui, depuis sa nomination, n’en loupe pas une pour afficher le mépris qu’il porte aux vieux, pour décider qu’en définitive ils seraient les derniers à toucher l’obole de cent euros, que le pouvoir baille généreusement à certains d’entre eux à titre d’indemnité-inflation.
Sécurité routière : l’État n’a pas le droit de jouer au chat et à la souris avec les automobilistes
Alors que des progrès extraordinaires ne cessent d’être accomplis dans le perfectionnement et la précision des instruments de mesure de tous ordres – poids, lumière, dimensions, résistance, temps (chronomètre au millième de seconde) etc. – les compteurs de vitesse de la plupart de nos voitures demeurent étrangement approximatifs, au point qu’ils ne donnent leur juste mesure que quand le véhicule est rigoureusement à l’arrêt. Sans prétendre à une précision absolue, qui donc, en conduisant, n’a jamais rapproché la vitesse indiquée par le compteur serti dans le tableau de bord de son véhicule de celle affichée par le GPS fixé au pare-brise en constatant un écart important, puisqu’il est admis que les compteurs classiques « surexposent » la vitesse effective indiquée par le GPS de l’ordre de 5 à un peu moins de 10%?