Le ministère de l’Enseignement supérieur a publié un bilan de la réforme sur la sélection en master. Un bilan plutôt positif. En effet, le taux de passage en deuxième année a progressé de 5 points et le taux de validation d’un cursus master en deux ans a augmenté de 4 points. Cette sélection a fait mécaniquement baisser le taux de poursuite d’études des licences générales vers les masters généralistes.
Cette réforme était nécessaire tant notre système universitaire ne mettait pas en avant la réussite et le mérite. L’université était devenue un second choix pour les étudiants refusés en écoles de commerce ou d’ingénieurs. La sélection a permis de redorer la réputation des masters et a indubitablement fait progresser le niveau des étudiants en master.
Souhaitons maintenant que l’autre dogme socialiste – la presque gratuité de l’université – puisse à son tour tomber. Les universités devraient, en effet, pouvoir fixer librement leurs frais de scolarité afin d’améliorer la qualité du service tout en offrant aux plus défavorisés des bourses, des jobs et des prêts.