La Bulgarie et la Roumanie ont entamé la nouvelle année en entrant pleinement dans l’espace Schengen sans passeport de l’Union européenne, ce qui promet de donner un nouvel élan à leurs économies. La levée des contrôles aux frontières terrestres, souhaitée par les deux pays des Balkans depuis près de vingt ans, permettra d’éliminer les goulets d’étranglement qui empêchaient souvent les camions chargés de marchandises de passer la frontière pendant des heures, voire des jours.
Des milliers de Bulgares et de Roumains, qui sont partis travailler à l’étranger depuis l’adhésion de leur pays à l’Union européenne en 2007, subissent régulièrement la même épreuve lorsqu’ils rendent visite à leur famille pour Noël. Ils peuvent espérer être soulagés lors de leur voyage de retour cette année. L’UE a déjà autorisé la Bulgarie et la Roumanie à voyager sans passeport par voie aérienne et maritime en mars dernier. Mais les deux pays ont longtemps soutenu que la suppression des contrôles aux frontières terrestres était essentielle. Nombre des 19 millions de Roumains et des six millions de Bulgares estimaient qu’ils se sentaient comme des citoyens de seconde zone de l’Union européenne, puisqu’ils étaient les seuls pays candidats à l’espace Schengen à ne pas avoir encore été acceptés. Le schéma parcouru est toutefois immense, comme pour les autres pays de l’espace soviétique, car quiconque aurait pronostiqué avant la chute de l’URSS que ces deux pays seraient un jour membres à la fois de l’Alliance atlantique, de l’Union européenne et de l’espace Schengen aurait été pris pour un fou…
2 commentaires
Les européens du début de leur communauté se retrouvent de moins en moins. Après quoi coure t on ? Cherche t on a “écraser “ les cultures nationales ? Coure t on à massifier une population ? Impose t on des technologies écologistes à l’ encontre d’une industrie maîtrisée? Répond t on à des tentatives atlantistes ?
Nous nous éparpillons !!!!! Sans construire!!!
Schengen, une “chance pour les bulgares et les roumains”.
Reste à savoir si cela sera une chance pour les européens de l’Ouest (facture sociale, voire sécuritaire).