L’assassinat d’Alexeï Navalny dans une colonie pénitentiaire reculée de l’Arctique rappelle les pires crimes de Staline. Même Khroutchev et Brejnev étaient plus discrets lorsqu’ils se débarrassaient des opposants, rappelle fort justement Thierry Wolton. Poutine a éliminé au grand jour une « icône de la liberté », peut-on lire dans l’éditorial du Figaro. Un exemple de volonté et de courage pour nous tous. Voici le message que son épouse Ioulia Navalnaya a adressé aux Russes. Elle ne veut pas abandonner la lutte pour la vérité et la liberté. La vidéo s’intitule « Je poursuivrai le travail d’Alexeï Navalny » :
« Je n’aurais pas dû être dans cet endroit. Je n’aurais pas dû enregistrer cette vidéo. Il aurait dû y avoir une autre personne à ma place, mais cette personne a été tuée par Vladimir Poutine. Il y a trois jours, Vladimir Poutine a tué mon mari Alexeï Navalny. Poutine a tué le père de mes enfants, m’a pris la chose la plus précieuse que j’avais, la personne la plus proche et la plus aimée. Mais Poutine avait d’abord enfermé Navalny dans une colonie pénitentiaire du Grand Nord, au-delà du cercle polaire arctique, dans l’hiver éternel. Poutine n’a pas tué seulement un homme, Alexeï Navalny, mais avec lui il a voulu tuer nos espoirs, notre liberté, notre futur.
Mon mari ne pouvait pas être brisé. Et c’est exactement pourquoi Poutine l’a tué. Honteux, lâche, n’osant pas le regarder dans les yeux ni simplement prononcer son nom. Et tout aussi ignobles et lâches, ils cachent désormais son corps, ne le montrent pas à sa mère, ne le rendent pas, mentent pathétiquement et attendent que les traces du poison Novitchok disparaissent.
Nous savons exactement pourquoi Poutine a tué AlexeÏ il y a trois jours. Nous vous en parlerons bientôt. Nous découvrirons certainement qui exactement a commis ce crime, et comment. Nous dirons les noms et montrerons les visages. Mais la principale chose que nous pouvons faire pour Alexeï et pour nous-mêmes, c’est de continuer à nous battre.
En tuant AlexeÏ, Poutine a tué la moitié de moi, la moitié de mon cœur et de mon âme. Mais j’ai encore l’autre moitié, et elle me dit que je n’ai pas le droit d’abandonner. Je poursuivrai le travail d’AlexeÏ Navalny. Continuez à vous battre pour notre pays. Et je vous invite à vous tenir à côté de moi. Non seulement partager le chagrin et la douleur sans fin qui nous enveloppent et ne nous lâchent pas, mais aussi je vous le demande, partager ma rage. Ma rage et ma colère envers ceux qui ont osé tuer notre avenir. »
2 commentaires
Vous relayez pour le moins de façon hasardeuse une théorie loufoque. Manifestement vous n’avez pas lu l’intervention de la mère de Navalny. Son « épouse » mène grande vie en grande Bretagne avec son amant oligarque connu et s’est trouve judicieusement présente le jour de la mort de son mari à la réunion sur la sécurité????
de qui se moque t’on? elle n’est jamais allé voir son mari et maintenant vient médiatisé ses larmes de circonstances et ses sourires en coin.
Navalny n’était rien pour les russes sauf un escroc de droit commun mais surtout demandez vous à qui profite le crime?
Votre russophobie vous égare vous si souvent pertinent et pondéré.
Je sais que je vais être modéré mais que au moins une personne m’aura lu
La video de la mère de Navalny sur sa belle fille est un fake, facile de trouver. Regarder les vraies videos de la mère d eNavalny, lorsqu’elle réclame le corps de son fils.