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L’administration Biden et Twitter mettent un professeur de médecine à l’index

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Jay Bhattacharya, professeur de médecine à l’université de Stanford, a rejoint Twitter pour la première fois durant l’été 2021. Selon un article du  Wall Street Journal, dans son premier tweet, il a mentionné ses travaux sur les risques de mortalité dus au Covid et liés à l’âge, ainsi que sur l’immunité naturelle. Son message principal comportait une mise en garde contre les confinements et les tests de masse qui, selon lui, ne contribueraient pas significativement à la guérison collective. Cela n’avait rien à voir avec les vaccins mais Twitter a décidé de censurer son tweet. Les révélations d’Elon Musk ont apporté quelques éclairages  sur les choix de Twitter. On sait par exemple que l’administration Biden a fait pression pour supprimer des comptes et censurer ceux qui n’étaient pas d’accord avec la position officielle du gouvernement. En juillet 2021, l’attachée de presse de la Maison-Blanche, Jen Psaki, a déclaré : « Nous avons augmenté la recherche et le suivi de la désinformation au sein de notre administration. Nous signalons les publications qui posent problème aux réseaux sociaux  qui diffusent de la désinformation. » Mme Psaki a également soutenu que la liberté d’expression avait des limites.

Que Twitter décide de fermer des comptes ou de censurer certaines personnes, c’est un droit que ses adminnistrateurs peuvent s’attribuer. Il ne s’agit finalement que d’une plateforme sur laquelle tout le monde peut publier mais qui n’appartient pas à tout le monde. Ce qui est plus grave, c’est que les politiques se permettent d’intervenir, d’imposer leurs décisions aux  responsables et de leur dicter une ligne à suivre vis-à-vis des utilisateurs. Nous avons là affaire à une censure d’Etat.

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