C’était la grande nouvelle nationale de jeudi, le Président a inauguré un parc éolien offshore au large de Saint-Nazaire. Fort de 80 équipements, ce projet d’une puissance de 480 MW devrait, à terme, produire l’équivalent de 20% de la consommation électrique du département de Loire-Atlantique. Innovant, renouvelable, écoresponsable, énergie verte, tout y passe pour qualifier cet ambitieux dessein, fierté d’une nation tournée vers l’avenir. Nous aurions trouvé LA solution pour remplacer le nucléaire et le gaz.
Un article des Échos pourtant s’inquiète : « Dans certaines régions d’Europe, les vitesses du vent observées l’an dernier sont les plus faibles jamais enregistrées depuis quelque quarante ans », selon l’observatoire Copernicus. Alors que les projections du GIEC prévoient une baisse de la vitesse moyenne du vent sur l’Europe de 6 à 8% d’ici 2050, les conséquences sur l’approvisionnement énergétique et la filière éolienne pourraient devenir problématiques.
En effet, comme le rappelle Jean-Marc Jancovici, « la production éolienne injectée sur le réseau est une fonction du cube de la vitesse, entre une vitesse de rotation donnée et deux fois la vitesse de rotation donnée, la puissance injectée sur le réseau varie d’un facteur 8. [Pour vulgariser], si ça tourne deux fois plus vite, c’est 8 fois plus d’électricité sur le réseau ». Dans le sens inverse, une baisse de 10% de la vitesse du vent – et donc de la rotation des pales – impliquerait une diminution de 27% de la puissance de production. Les baisses des vents en 2021 ont provoqué des perturbations lourdes sur l’approvisionnement énergétique de l’Europe du Nord avec de fortes tensions sur les prix et sur les comptes des fournisseurs d’électricité.
Comme un investisseur ne doit pas mettre tous ses œufs dans le même panier, les fournisseurs doivent continuer à maintenir une pluralité de sources d’approvisionnement. Le maintien d’une part importante du nucléaire dans la production électrique serait rassurante, car en l’état actuel de la conception des éoliennes – qui limite leur vitesse de rotation de 14 km/h à 90 km/h – il se pourrait qu’assez rapidement, cette source, déjà intermittente, devienne improductive.
6 commentaires
L’éolien est obsolète depuis le début des nouvelles éoliennes, les antiques moulins à vent sont abandonnés depuis longtemps… pour quoi les ressortir ?
Ce que tout le monde ne sait pas , c’est qu’en mer , compte tenu de l’air salin , les éoliennes doivent tourner 24h/24 pour ne pas que les axes grippent . En l’absence de vent on les alimente en ELECTRICITE !!!
C’est le génie français JACQUES BÉROFF ! Après on aura les courts circuits liés à l’air marin ! C’est normal venant de nos crétins d’énarques que les français aiment pour leur capacités à jeter les milliards par la fenêtre. Les CONtribuables paient sans broncher ???
Je l’ai déjà dit, le vent va « s’essouffler » et sera remplacé par des tornades qui foutront ces « saloperies » de pylônes par terre. Mais allez faire comprendre ça à tous ceux qui actuellement en profitent grassement.
Les éoliennes sont une véritable ineptie d’autant qu’en matière d’environnement ce n’est pas la panacée ! Quid de tous les travaux préparatoires pour les installer, de leur fabrication, et de leur durée de vie, etc.Ilfaut absolument arrêter ces installations sur terre et sur mer !
Non seulement les éoliennes sont une aberration mais regardez bien au bord des routes et autoroutes, sur six éoliennes vous en avez une qui tourne ????? Encore merci aux milliards jetés par la fenêtre !!!???