Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » Les universités d’été, quand les politiques manquent une occasion de se taire

Les universités d’été, quand les politiques manquent une occasion de se taire

par
195 vues

La fin du mois d’août rime avec rentrée, courses de fournitures, mais aussi universités d’été. Tous les partis ont la leur. La France Insoumise, les écologistes et les Républicains fin août, le RN et Reconquête mi-septembre. Certaines ressemblent à des confiseries où les absurdités remplaceraient les bonbons. Ainsi, pour la France Insoumise, ce parti qui, s’étant rêvé celui du Premier ministre, a rassemblé un petit millier de militants, elles ont pris la forme de débats, notamment entre Alexis Corbière et Marlène Schiappa, Manon Aubry et Clément Beaune, Adrien Quatennens et Olivia Grégoire. Alexis Corbière a affirmé que dans les militants transformés en étudiants estivaux, il n’y avait “personne qui souhaite le communautarisme”. Le prouvent les 69% de votes musulmans en faveur de Mélenchon. Notons d’ailleurs que c’est à peu près dans cette proportion que ces votants estiment que la charia doit prévaloir sur les lois de la République française. Peut-être, après tout, que le communautarisme n’est pas dans le port du voile et sa promotion, repris dans le programme de la France Insoumise, ni dans les mouvements indigénistes qu’il défend. Peut-être aussi que les prédicateurs qui ont appelé, lors de la présidentielle, à voter Jean-Luc Mélenchon, n’étaient pas aux universités d’été. Après tout, Alexis Corbière n’a pas parlé du parti, mais seulement de la “salle”.

Il a également été question de thèmes fort à la mode comme l’interdiction des jets privés ou la taxe sur les superprofits. Il est en effet bien connu que les riches, avec leurs pilotes, leurs restaurants et leurs voituriers, vivent aux crochets de la société, constituée, tiens donc, de mécaniciens, de restaurateurs et de chauffeurs. Jean-Luc Mélenchon, lui, a tenu sa place de chef-qui-ne-le-sera-bientôt-plus en demandant à la foule en délire de cinq mille personnes dans quel monde vivait Macron. Certes, ce dernier ne prend pas toujours les meilleures décisions. On pourrait néanmoins retourner la question au harangueur.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

2 commentaires

Obeguyx 30 août 2022 - 1:25

Que d’occasions manquées depuis près de 50 ans. Quand vont-ils TOUS fermer leur « gueu… » et se mettre ENFIN au travail ?

Répondre
Astérix 2 septembre 2022 - 6:18

Oui OBEGUYX, sauf que lorsqu’ils se « mettent au travail » c’est pour faire des conneries ! le mieux est de tous les virer.

Répondre